Chapitre 27

255 13 3
                                    

Le soleil s'est levé et baigne la maison de Maxime d'une lumière dorée. Après notre réveil matinal, la journée commence dans une douce routine de détente. Nous prenons notre petit-déjeuner ensemble sur la terrasse, les paysages magnifiques de la Nouvelle-Calédonie s'étendant devant nous. Les conversations sont légères, ponctuées de rires et de moments de complicité. Pourtant, une certaine tension flotte dans l'air, un mélange de sentiments non exprimés et de gestes tendres qui semblent en dire long.

Nos gestes se font de plus en plus naturels : des touches discrètes, des sourires complices, et une proximité qui frôle les limites de la simple amitié. Il semble que nous soyons en équilibre sur une ligne fine entre l'affection amicale et quelque chose de plus profond.

En milieu de journée, nous décidons de nous aventurer dans les environs. Maxime me montre les différents endroits magnifiques de l'île, et nous visitons quelques attractions locales. Chaque moment est accompagné d'une touche d'humour et de taquinerie, mais il y a une intensité sous-jacente dans notre interaction. Maxime semble particulièrement attentif à tout ce qui pourrait me mettre en contact avec d'autres hommes, ce qui me fait sourire intérieurement.

En effet, il y a un certain nombre de locaux sympathiques qui m'adressent des sourires amicaux, et Maxime semble avoir du mal à cacher son irritation. Je remarque les petites grimaces qu'il fait chaque fois que je discute avec un autre homme ou que je ris à une plaisanterie. Sa jalousie, bien que discrète, est perceptible et, en un sens, amusante.

Pour jouer avec cette dynamique, je décide de pousser un peu plus loin. Pendant que nous déambulons dans le marché local, je commence à discuter plus longuement avec un vendeur charmant qui me montre des souvenirs typiques. Le vendeur est souriant et engageant, et je m'amuse à prolonger la conversation en posant des questions sur les produits et en appréciant la culture locale.

Maxime, de l'autre côté du marché, surveille la scène avec une intensité qui me fait rire intérieurement. Ses yeux suivent chaque geste du vendeur, et il semble de plus en plus agité. Lorsqu'il me rejoint enfin, son ton est à la fois léger et piquant.

— Alors, Princesse, comment ça se passe ? dit-il, sa main glissant sur ma taille de manière possessive et légèrement taquine.

Je relève les yeux vers lui, feignant l'innocence tout en savourant le contact de sa main. Son regard est à la fois amusé et protecteur, et je me demande si cette jalousie apparente est une façon de masquer quelque chose de plus profond.

— Oh, je suis en train de découvrir tout les trésors cachés de ce marché, réponds-je en regardant le vendeur avec un sourire espiègle. Mais il est vrai que certaines personnes ici ont beaucoup à offrir.

Maxime plisse les yeux avec un sourire en coin. Il joue le jeu, mais je peux voir qu'il est légèrement agacé par le vendeur. Il se penche un peu plus près, et sa main sur ma taille se resserre doucement, comme pour affirmer une possession silencieuse.

— Oui, je vois ça. Mais ne tarde pas trop longtemps.

Je ris doucement, appréciant la façon dont il tente de masquer son inquiétude sous des mots légers. Son attitude protectrice et légèrement possessive est à la fois réconfortante et intrigante.

— Ne t'inquiète pas, Champion.

Nous continuons à explorer le marché, et je fais en sorte de montrer que je suis toujours intéressée par les produits locaux tout en jouant avec la jalousie de Maxime. Sa réaction à chaque interaction est de plus en plus évidente, et j'en profite pour me rapprocher de lui, savourant chaque instant de cette tension sous-jacente.

Le reste de la journée se passe dans une atmosphère de complicité mêlée à une légère tension romantique. Nous partageons un repas en bord de mer, et Maxime est particulièrement attentif à moi, veillant à ce que je sois bien et que tout se passe pour le mieux. Ses gestes tendres et son attention me rappellent à quel point il tient à moi, même si nous n'avons pas encore défini ce que nous sommes réellement l'un pour l'autre.

En rentrant chez nous, la soirée se déroule tranquillement, avec des échanges de regards complices et des moments de silence confortables. Nous nous installons pour une soirée détendue, profitant de la compagnie de l'autre tout en laissant les choses évoluer naturellement.

Maxime semble préoccupé, mais il garde son calme et son sourire, même s'il ne peut totalement masquer son attachement croissant. Pour ma part, je suis touchée par son comportement et je commence à accepter que ce que nous vivons est bien plus complexe que ce que nous avions initialement prévu. La jalousie, la tendresse, et les moments partagés sont autant d'indices que notre relation est en train de se transformer, et je suis prête à voir où cette aventure nous mènera.

Alors que la nuit tombe et que les étoiles commencent à briller, nous profitons de ce moment de calme, laissant les choses se dérouler naturellement, sans se soucier des définitions ou des étiquettes.

Au bord du bassin - Maxime GroussetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant