Au bord du bassin - Maxime Grousset

Épilogue

Les années ont passé, emportant avec elles les souvenirs d'une aventure mémorable en Nouvelle-Calédonie, mais laissant derrière elles les fondations solides d'une relation bien plus profonde que ce que nous aurions pu imaginer. Aujourd'hui, Maxime et moi sommes installés confortablement dans une nouvelle étape de nos vies. La passion et la complicité qui se sont développées au fil des années ont transformé notre relation en quelque chose de durable et de précieux.

Nous sommes réunis pour un repas de famille chez moi, dans une maison où chaque pièce respire la chaleur et le confort. La table est ornée de plats faits maison, préparés avec amour, et l'ambiance est à la fois animée et détendue. La famille est là, le rire et la bonne humeur emplissant l'air. Maxime et moi avons pris l'habitude de recevoir nos proches avec des repas conviviaux, une tradition que nous avons perpétuée depuis notre installation ensemble.

Alors que nous sommes tous assis autour de la table, la conversation va bon train, mêlée de plaisanteries et de souvenirs partagés. Maxime et moi sommes toujours comme chien et chat, nos échanges étant souvent empreints d'humour taquin et de rivalité amicale.

— Tu te rappelles quand tu as essayé de me battre au badminton et que tu as fini par te prendre le volant de la raquette en pleine gueule ? demande Maxime avec un sourire en coin.

Je lui lance un regard faussement sévère, mais un sourire ne tarde pas à se dessiner sur mes lèvres.

— C'est parce que je ne voulais pas que tu me vois gagner trop facilement. De toute façon, tu as triché !

La table éclate de rire, et je sens la chaleur et l'affection que nous partageons avec notre famille. Ces moments de légèreté sont précieux, et ils nous rappellent combien nous avons évolué depuis nos débuts tumultueux.

Le repas se poursuit dans une ambiance joviale, avec des échanges de recettes, des anecdotes amusantes et des discussions sur les projets futurs. Maxime, toujours aussi complice, participe activement aux conversations, enchaînant les blagues et les taquineries avec une aisance naturelle. Son comportement espiègle est toujours aussi charmant et, malgré les années qui passent, il garde cette capacité à me faire rire et à me taquiner avec tendresse.

À un moment donné, je me tourne vers lui, un regard malicieux dans les yeux.

— Alors, Maxime, tu es prêt pour notre prochain défi ? Je parie que tu ne peux pas battre mon temps au marathon !

Maxime me regarde avec une lueur d'ambition dans les yeux, mais aussi avec un sourire amusé.

— On verra bien, princesse de toute façon je te laisserai gagner.

Les rires continuent autour de la table, et les conversations se poursuivent jusqu'à tard dans la soirée. En fin de repas, Maxime et moi nous retrouvons à discuter dans la cuisine, pendant que les autres nettoient et rangent.

— Tu te rends compte à quel point tout cela a changé depuis notre première rencontre au mariage de Léon et d'Éléonor ? demande-t-il, en passant un bras autour de ma taille.

Je me repose contre lui, appréciant le confort et la familiarité de ses gestes.

— Oui, c'est incroyable. Mais tu sais quoi ? Je ne changerais rien pour rien au monde. Ces années ont été pleines de surprises, mais je ne voudrais être avec personne d'autre.

Maxime me regarde avec une tendresse qui en dit long, et je vois dans ses yeux tout l'amour et la complicité que nous avons construits ensemble. Nous nous embrassons doucement, un baiser empreint de la douceur des années passées et de l'espoir pour l'avenir.

Alors que nous retournons à la table pour les derniers détails du repas, je prends un moment pour apprécier la richesse de notre parcours commun. Notre vie ensemble a été marquée par des défis et des moments joyeux, mais ce que nous avons construit est bien plus précieux que ce que nous aurions pu espérer au début. Le repas de famille chez moi est le reflet de tout ce que nous avons traversé ensemble, et chaque instant partagé est un témoignage de notre voyage, de nos rires, et de notre amour persistant.