Chapitre 30

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" Tu ressemble à ta mère. "

Le temps du trajet jusqu'au grand laboratoire, notre plan se met sur pied. Tous les regards sont braqués sur moi, mélange de peur et d'inquiétude. Je sais bien à quelle point la situation peut leur paraître compliquée et à quel point ils doivent s'inquiéter pour moi. Cependant, je ne m'autoriserais à paniquer que lorsque mon père sera mit hors d'état de nuire. A ce moment là, je pourrais craquer, je me promet même de pleurer lorsque cette histoire sera enfin terminée.
Dans une secousse, nous nous garons. Presque immédiatement, des garde vêtues de blanc viennent nous chercher, tirant brutalement sur nos bras déjà endolories. C'est sa surprise que je constate que mes amis sont envoyés dans un cellule où je ne suis pas conduite. Au moment où les gardes me tire de notre petit groupe, Liana s'accroche à moi avec force en fermant les yeux. Avant que l'homme qui essaye de l'emporter n'est le temps de la gifler, Mat le frappe d'un coups de genoux dans l'estomac - il a toujours les main liées par les entraves qu'ils nous ont fixé avant de nous embarquer - et sourit en le regardant tomber sur le sol, plié en deux.

"- Liana, souris-je en me voulant rassurante. Tu dois aller avec Mat et les autres, tu comprends ?
- Non...

Ses yeux brillent des larmes qu'elle retient de plus en plus difficilement et je dois m'accroupir pour me mettre à sa hauteur.

- Regarde moi. Est-ce-que j'ai l'air d'avoir peur ? Non. Je vais juste être emmené dans une cellule différente de la votre pour éviter que vous ne trouviez le moyen de me sauver encore une fois. Mat va veiller sur toi, tu le sais non ? Fais moi confiance, on se revoit à la sortie c'est promit. "

Après une seconde d'hésitation, Liana suit sagement le petit groupe en direction des cellules. Au moment où j'emprunte un virage, le regard de Mat accroche le mien et je peux y lire toute la confiance et les sentiments qu'il ressent pour moi. Avec un sourire, je me laisse guider par un garde qui tire sur mon bras droit. Alors que nous marchons, je me demande depuis quand j'ai pris conscience de la force de l'amour que ressent Mat pour moi et me promet d'y répondre une fois tout ça finit.

"- Tu sais qu'il n'y aura pas de " sortie " ? Ricane mon garde.
- Oui, lâché-je les dents serrées. "

C'est sans grande surprise que je constate qu'on ne me conduit pas dans une cellule. L'homme me pousse dans une cabine minuscule dans laquelle se trouve une sorte de chemise d'hôpital qu'il me demande d'enfiler. Le canon de l'arme qu'il pointe sur moi me met relativement mal à l'aise et je me demande s'il est conscient qu'il n'a pas besoin de ça pour me faire obtempérer. Du moment que je suis sur que mes amis ne craignent rien, je serais prête à tout. Puis, mon geôlier change et je me retrouve face à un homme grand au teint mâte qui marche si vite que je dois courir pour ne pas me faire distancer. A plusieurs reprises, je manque de tomber sur le sol. Cela serait-il arrivé qu'il m'aurait traîné par les cheveux s'il l'avait fallut et sans aucune gêne. A l'entrée de la grande salle aux machine futuristes et bruyante, il me pousse vers une table métallique et brillante sans ouvrir la bouche. Je comprends qu'il me prit, plutôt gentiment, de m'allongée dessus. Devant moi, mon père me tourne le dos trop occupé à enfiler des gants en latex. Le claquement théâtrale qu'ils émettent en s'accrochant à ses poignets me donne des frissons.

"- C'est fou ce que tu ressemble à ta mère, sourit mon géniteur en se retournant.

Bien, phase un du plan : gagner du temps.

- C'est déstabilisant non ? J'ai toujours été son portrait craché. N'as-tu pas l'impression de te retrouver devant le fantôme de la femme que tu as tuée de sang froid ?

Son sourire ne le quitte pas pendant que j'essaye de me calmer. Surtout, ne pas laisser la colère me contrôler, être mettre de mes gestes et de mes paroles.

- Je ne l'ais pas tuée moi-même, répondit-il sans se départir de son sourire. J'ai envoyé l'un de mes hommes. Et cette idiote est morte en pensant que j'avais rien à voir dans cet histoire, jusqu'à la dernière seconde elle m'a crut innocent sans se douter une seconde que non seulement j'étais liée à ce qui se passait mais qu'en plus, j'étais le chef et que je contrôlais tout.

Comme prit d'une irrésistible crise d'hystérie, il se met à rire tellement fort qu'il me ferait presque peur.
Calme...

- Que vas-tu me faire ?
- Ce que je vais te faire ? Je vais ouvrir ton jolie petit crâne afin de comprendre pourquoi toi et tes petits camarades, vous refusez obstinément de m'obéir. C'est vexant tu sais ?
- Oh, et tu voudrais que je m'excuse peut-être ?
- Tu le feras, sourit-il en serrant mes entre ses doigts.

Lorsqu'il me lâche, mon cerveau tourne à toute vitesse. Je dois trouver quelque chose d'autre, vite.

- Pourquoi faire ça ?
- Pourquoi ?! Pourquoi ?! Tu oses me demande pourquoi je fais ça alors que c'est évident ? Ne regarde-tu pas les informations ? Ne lis-tu pas les journaux ?! Tu es témoin des atrocité barbares de l'homme ! La race humaine n'est rien d'autre qu'un tas d'abrutis incapable de vivre en communauté ! Alors que je me suis débrouillé pour faire ce que les politiciens véreux nous promettent et essaye de réalisé depuis des années et des années ! J'ai instauré la paix dans le monde grâce à mes jolies petites marionnettes. Elles sont incapables ressentir ces choses inutiles qu'un humain ressent et par lesquels il se laisse diriger. Jalousie, colère, amour, avarice... Toutes ses choses inutiles ont été effacées grâce à ça.

Tout en parlant, il pointe vers moi un tube transparent dans lequel flotte un liquide rougeâtre. L'ayant poussé sur son chemin favoris, j'en profite pour continuer à gagner du temps. Mon père a toujours adorer expliquer les choses.

- Comment...
- Comment j'ai fais ? Sourit-il visiblement très fière de lui. C'est simple, au début nous avions dans l'idée d'imposer un nouveau vaccin. Seulement tu connais les gens, ils ne croient plus en la médecine moderne et refuse d'obtempérer tant que le produit n'a pas fait ses " preuves ".

Il lève les yeux au ciel comme si cela relevait de la bêtise.

- Alors nous avons du réfléchir un peu plus et nous sommes posé la question : De quoi l'Homme a-t-il le plus besoin sur Terre pour pouvoir vivre ?
- L'air, soufflé-je pour moi-même.
- Oui ! S'exclame mon père. Il a besoin de l'oxygène qui se trouve dans l'air ! Alors nous avons verser de ce produit un peu partout dans les champs, l'essence, les climatisation, et la terre. Et comme tu le sais peut-être, l'eau qui pénètre dans les nappes phréatiques finit toujours par remonter dans les nuages puis rejoint à nouveau la terre sous forme de pluie. C'est le principe. Alors si le produit était versé en grande quantité dans le sol, l'environnement travaillerait pour nous et c'est donc ce que nous avons fait !

A nouveau, il rit.
Il faut que je reste calme, encore un peu de temps.

- Mais, reprend-il en redevant soudain sérieux, je n'ai jamais comprends pourquoi certain sujet ne réagissait pas à nos produits et pourquoi certain comme ton ami Sam finissait par céder au bout d'un plus long moment que les autres...

Il tourne autour de ma table comme un lion amusé par sa proie sans défense. Le métal froid de la table me fait frissonner, à moins que ce ne soit toutes ses explications et le fait que mon père est un malade mental. Je devrais être d'accord avec lui étant donné que j'ai été actrice et spectatrice de spectacle affreux que nous a toujours offert la population terrienne. Cependant, je n'arrive pas à m'enlever de l'esprit qu'il y avait forcément un autre moyen de faire les choses. Un moyen légal, dans lequel nous n'aurions pas eut à sacrifier des vie, à sacrifier ma mère...

- Bah, soupire mon père. Je vais le découvrir aujourd'hui ! Bien, tu es prête, tu sera un très jolie cobaye tu verras. "

Au moment où il prononce cette phrase, les portes se ferment, nous nous retrouvons seuls tous les deux et deux anses métalliques empoignent mes poignets, m'empêchant de bouger. Je n'ais pas gagné assez de temps, je suis fichue.

Une dernière fois.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant