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Ziyad : Il a dit qu'il est au courant qu'on est tous ici. Et il a mentionné son père. Ils vont débarquer avec Zayn. Ils faut qu'on bouge Ina. Dit à ton pote de quitter la ville si tu veux mais nous demain on prend le jet à la premier heure. Je veux pas te mettre en danger tu comprends?

Moi : Ok, d'accord. Je te suis. Mais si il a mentionné son père ça veut dire qu'il est.. en vie?

Ziyad : Ouais. Il est dangereux alors on va partir loin d'ici et de la France.

Moi : Où ça?

Il soupire. Il a les sourcils extrêmement forcer. Sa jambe bouge frénétiquement.

Riyad : En Colombie.

En Colombie...

Ça me rappelle Zayn qui m'avait demander de lui faire un plat colombien. Et ce jour là, il m'avait dit à quel point Ziyad pouvait être atroce. Suis je un peu trop naïve pour avoir cru à ses paroles? Est ce que Ziyad a vraiment torturé?

Ça faisait beaucoup de voyage d'un coup. New York puis la Colombie. Un changement soudain d'environnement. Déjà qu'en quittant la France j'avais eu l'impression d'y avoir abandonnée ma famille.

J'hoche de la tête. Ça me fait mal au fond de devoir changer d'emplacement parce que notre vie est constamment en danger. Avant, elle était paisible d'une certaine manière. Maintenant nous nous retrouverons à devoir changer de pays presque constamment...

Ma mère n'aurai pas aimer de cette vie la pour moi. Elle doit sûrement être déçue... Qui sait?

Je me lève limite les larmes au yeux. Riyad s'est lever puis m'a attraper le bras pour m'attirer vers lui. Il m'a serrer dans son bras, j'ai serrer son étreinte.

Même Ziyad ne serai pas capable de faire ça...

Une larme coule le long de ma joue mais je l'essuie rapidement. Je ne veux pas montrer ma vulnérabilité. Je me sens déjà assez faible comme ça...

Je sens Ziyad se lever. Il doit être en train de bouillonner de l'intérieur. Il poussa Riyad en le regardant mal puis m'attrape par le bras pour m'attirer hors du salon.

Ziyad : Mais t'es sérieuse là, tu joue a quoi? Tu te fous de ma gueule ou quoi?

Moi : Quoi?

Ziyad : T'es en train de lui faire des câlins sous mes yeux et tu me demandes quoi?! Tu joue a quoi putain?!

Il hausse le ton à mesure qu'il parle mais il ne crie pas. Je pensais pas que ça l'aurai autant affecter.

Moi : Mais c'est comme mon frère! Tu devrais me faire plus confiance.

Ziyad : Te faire confiance alors que toi tu ne m'en accorde aucune?

Mes sourcils ce sont tortillés. J'ai baisser la tête en pinçant mes lèvres. Il n'avait pas tout a fait tord. Quand il m'avait poser la question je lui avait répondu que non, et cela la visiblement marquer. Il rit nerveusement.

Ziyad : Et tu trouves ça normal de faire des câlins à MON frère alors que moi, ton mari, j'suis a côté? Tu te fous de ma gueule?

Moi : C'est vrai que je ne te fais plus confiance, et surement toi aussi. Mais je ne peux pas sortir avec le frère de mon mari. Je ne suis pas comme ça. Et lui au moins il m'a réconforter.

Ziyad : Ah parce que moi j'te réconforte pas peut être? Quand tu fais des cauchemars il est là lui? Hein? Quand t'as fait une crise il était la ou pas? HEIN? QUI ÉTAIT LA POUR TOI, C'ÉTAIT MOI OU PAS?

Ma gorge s'est nouer à l'entente de ses phrases. Et maintenant c'était moi qui se mettait à culpabiliser. J'avais l'impression de lui avoir fait énormément de mal alors qu'en réalité c'était lui qui m'en avait le plus fait. Ce jour la, ou il m'avait emmener au commissariat j'aurai du descendre de la voiture et aller porter ma plainte contre lui. Ça aurai tout changer. Du début à la fin de cette histoire.

Femme battue Où les histoires vivent. Découvrez maintenant