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Moi : Tu veux me forcer à parler?

Riyad : Si il le faut, ouais.

Je le regarde un instant. Et je soupire. Je détourne le regard pour regarder le vide.

Moi : Il vivait avec sa sœur et sa tante avant. Mais elles sont toutes les deux morte d'un accident de voiture. Ma mère l'a alors aider pour ses finances.

Riyad : Après vous vous êtes mis ensemble. Vous avez fuit parce qu'il t'harcelais. Mais vous êtes aller ou?

Moi : On est parti vivre chez le frère de ma mère.

Riyad : Hm. Je vais pas te demander ce qui s'est passé quand il t'a fait des attouchements ou quand il t'a drogue pour ne pas te rappeler ces mauvais souvenirs. Je veux juste des lieux. 

J'hoche de la tête. Je le remercie pour ce service qu'il me rend. En réalité, il a l'air d'être quelqu'un de bien même si des fois il est froid. Il a l'air gentil mais je ne veux pas trop m'attacher à lui. Je finis par lui donner l'adresse de mon ancien foyer. Il me remercie d'un sourire rapide puis il quitte la pièce en me laissant seule avec mes peines et mes larmes. Dans ma solitude qui me noie de mon chagrin. De mon deuil. De mon chagrin amoureux. De mon meurtre. Je suis rester toute la journée dans cette chambre. je me suis dit qu'au final ça ne servais plus a rien de garder le silence parce que tôt ou tard tout sera révéler. Et aussi parce que je compte sur Riyad pour m'aider à m'enfuir. Alors quand Ziyad reviendrai je lui dirai ce qu'il veut savoir. En réalité je préfère le dire a Riyad parce que Ziyad est trop impulsive mais il va finir par le savoir alors je lui dirai moi même.


[.....]


Ziyad est arriver il y a quelques heures en colère. Je n'ai pas osé parler pour ne pas l'affronter, lui et sa haine. Alors j'ai attendue mais il ne s'est absolument pas calmer. Il faisait les cent pas dans la chambre mais tout d'un coup il s'est mis a péter un câble et il a tout casser. Il a jeté tout ce qui lui passait par la main. Je me suis rapidement lever pour me mettre dans un coin de la pièce pour éviter de me faire toucher. On dirait qu'il est aveugler par sa haine. Il tremble de rage carrément. Riyad est entrer dans la chambre. Il a balayer la chambre du regard puis il m'a regarde de haut en bas surement pour s'assurer que je n'ai pas été blesser. Il s'approche doucement de Ziyad, il lui demande de se calmer et c'est ce qu'il fait. Ziyad s'assoit sur le lit, il laisse glisser ses mains sur son crane en baissant tête. Riyad me jette un coup d'œil puis il regarde a nouveau son frère.

Riyad : Viens, on doit parler.

Ziyad se leve et ils sortent tout les deux. Je me met a trembler. Ces coups m'ont rappeler trop de souvenirs. Il frappait le mur avec violence et haine. Comme il me frappait avec violence et haine. Il attrapait ces objets avec brutalité. Comme il m'attrapait avec brutalité. Mais je me suis presque promis de ne plus pleurer pour cet homme qui m'a fait tant de mal. De ne plus verser aucune larmes pour lui car il ne les mérite pas. Je me rend dans la salle de bain et je me passe de l'eau froide sur le visage afin de reprendre mes esprits. Je me regarder dans le miroirs mais je baisse immédiatement les yeux. Je ne peux. Non. Non. Non. Je n'y arrive pas. C'est dur. Trop dur. C'est tellement compliqué. Pourquoi c'est si dure? Sans toi maman, je me perd et je ne me confie plus. Sans toi papa, je ne retrouve plus ma joie de vivre. Sans toi Anissa, je ne parle plus. Sans toi Alissa, je me sens seule. Sans toi Ismael, je ne rigole plus. Sans toi Kevin, je ne comprends plus le sens de la vie.

Sans vous je ne retrouve plus mes repère. Qui? Qui peut m'aider? Ziyad? Il me hais en même temps qu'il m'aime. Riyad? On ne se connaît même pas. Alors qui? Vous? Mais vous êtes décédé sous les mains de la mafia. Alors je demande, qui?

Femme battue Où les histoires vivent. Découvrez maintenant