Death Angels Tome 3 : La régulière

Chapitre 7 : Descente aux enfers

A la descente de l'avion, Dyno conduit une limousine jusqu'à une énorme villa. Dès que nous arrivons, Dyno m'indique de le suivre jusqu'en bas, dans les sous-sols. Je m'attends à ce qu'il m'enferme dans une cellule, mais c'est une grande pièce aseptisée, il m'indique un paravent :

- Je vais vous demander de retirer tous vos vêtements, sous vêtement y compris, Mademoiselle, et les poser dans le bac. Vous trouverez une robe à votre disposition derrière.

- Et si je refuse ?

- Ça contrarierait beaucoup Monsieur Conti ! Sachez que Monsieur Conti obtient toujours ce qu'il veut.

Je m'exécute toujours en mode robot, et remet la robe qui se boutonne sur l'avant, c'est une grande robe ample qui arrive aux genoux, comme celle que l'on met à l'hôpital.

Ensuite deux personnes en blouse blanche arrivent, et on me demande de m'allonger sur la table d'auscultation.

- Ces médecins vont vous ausculter. M'annonce Dyno.

- Je suis en bonne santé.

- Dans ce cas, ce sera rapide.

Je m'allonge et je me laisse faire, tout mon corps est passé au crible, de l'examen gynécologique à mes dents. Dyno nous tourne le dos, mais il veille à ce que je me laisse faire. Je suis en pleine descente en enfer, j'ai l'impression de tomber, je ne réagis que lorsque je sens un collier étrangler ma gorge. Je me relève pour tenter de trouver de l'air.

- Attention, le collier est trop serré, elle ne peut plus respirer, qu'est-ce que vous foutez tous les deux. Gronde Dyno.

Ma vision s'obscurcit et c'est le trou noir. Je me réveille dans une chambre, je porte une robe de soirée et j'ai mal à la gorge.

- Je suis vraiment désolé Mademoiselle Moretti, cet imbécile de médecin a commis une erreur. Mais rassuré vous, il a pris une balle dans la tête. Monsieur Conti vous attend pour dîner.

Je me lève et je regarde Dyno :

- Je n'ai pas faim, j'ai mal à la gorge.

- Très bien, vous le direz à Monsieur Conti.

Il m'attrape par le bras et me fait sortir de la chambre, quand nous arrivons dans la salle à manger, Conti arrive à grande enjambée vers moi et me sers dans ses bras.

- Enfin mon cœur tu es près de moi.

Il m'embrasse sur le front, et m'invite à m'asseoir. Je le laisse me manipuler comme une marionnette, j'attends de voir la suite.

- Bien je suppose que tu es impatiente de connaître la suite, alors je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps, mon cœur. Nous allons dîner, ensuite nous partons en Italie à Merian pour rejoindre ma famille. Je suis impatient de te les présenter, mais je dois t'informer des règles, une fois que nous serons là-bas. Je crois que l'on t'a informé que ma sœur et moi avions une relation très intime. Rassure-toi lorsque nous serons mariés, il n'y aura plus qu'une relation d'affaire entre elle et moi, en attendant, je devrais la satisfaire, c'est ce qui a été convenue avec elle pour qu'elle n'essaye pas de faire de mal. Ma sœur est très possessive et il est vrai qu'elle sait parfaitement me satisfaire, si elle nous pose des problèmes après le mariage, je la tuerais, tu seras ma seule priorité. La seule règle que tu dois toujours avoir en tête est de m'obéir, si tu fais tout ce que je te dis, tout se passera bien, je pourrais même t'accorder quelque liberté. Mais nous n'en sommes pas là, la chose la plus importante que tu dois garder en tête, c'est qu'à tout moment je peux provoquer la mort de Tony ou de tes deux bikers. Est-ce que tu as compris ce que j'ai dit, mon cœur ?