Chapitre 2 : Arrivée en Italie

551 63 0
                                    

Quand nous arrivons à Rome, je conduis Duck dans un très bon restaurant. Le serveur s'adresse à Duck en italien, je vais pour intervenir mais Duck répond en Italien, avec un fort accent américain, mais il se fait comprendre. Je suis agréablement surprise. Nous discutons mécanique, voiture, moto, nous passons un agréable moment. Duck finit par me convaincre d'appeler Dario pour terminer notre voyage. 

Une demi-heure plus tard, Dario m'indique que le Jet nous attend. Quand nous arrivons à Monopoli, je demande à Dario si Duck peut rester ici quelques jours, visiblement, il aime beaucoup l'Italie. Dario accepte et l'invite même à la soirée de demain pour son anniversaire. Je commence donc à lui faire faire le tour du manoir, mais nous nous arrêtons dans la bibliothèque ou Tony se trouve.

- Hey mia bella !

- Ciao Tio.

- Tu es accompagné, on dirait ?

- Oui, tu te souviens de Duck ?

Les deux hommes se donnent une poignée de main, puis il s'avance vers moi et me prends dans ses bras, j'ai l'impression qu'il a pris 10 ans, il semble fatigué.

- Est-ce que tu vas bien ?

- Oui, beaucoup mieux depuis que tu es là.

- Arrête dis-moi la vérité, le traitement expérimental que tu prends n'est pas efficace ?

- Si, il l'est, je suis encore en vie.

- Je vais vous laissez, nous coupe Duck.

- Non restez, je vous remercie de l'avoir accompagné jusqu'ici, j'aime savoir qu'elle est entourée de personnes sur qui elle peut compter.

- C'est bon Tony, je peux prendre l'avion toute seule.

- Oui, je sais. Je suppose que tu fais visiter la villa à ton invité ? Venez me rejoindre pour déjeuner ensuite.

Nous déambulons avec Duck dans la villa et nous déjeunons avec Tony. C'est agréable, je me sens vraiment bien. En fin d'après-midi, Dario fait son apparition avec Leilo et Lucas. Je les regarde tous les trois comme s'ils représentaient un danger. Les trois se figent et passent d'une attitude détendue a une posture défensive. C'est bien, ils ont compris que je ne laisserai rien passer.

- Bien, avant de passer à table, je suppose que nous devons discuter. Débute Dario en me regardant.

- Je n'ai rien à te dire, je suis ici pour ta soirée anniversaire et pour Tony. Pour le reste je m'en branle, Don Moretti.

- Léona, surveilles ton langage, parles mieux à ton frère ! S'énerve Tony.

- Ok je comprends, mais il va falloir, que tu apprennes à communiquer si tu veux qu'on avance. Me rétorque Dario.

- Non mais c'est toi qui dis ça, vous complotez dans mon dos encore et toujours, à quel moment tu m'as parlé de comment tu as dit déjà ? Ah oui, Ma Garde Rapprochée ! Je ne pense pas que tu aies communiqué là-dessus ! Ne viens pas me donner des leçons.

- D'accord, tu as raison, j'ai dû faire dans l'urgence, j'ai choisi la facilité et j'ai saisis les opportunités qui se sont présentées.

- Mais je suis quoi putain, une affaire de plus, l'épine que tu as dans le pied. Je n'ai pas besoin que tu t'occupes de moi !

- Non, bien sûr tu n'as besoin de personne ! Tu te débrouilles tellement bien toute seule !

- Et toi tu es un maniaque du contrôle, un putain de manipulateur !

Death Angels Tome 3 : La régulièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant