les tournants de ma vie.

chapitre 40.

Salam aleykoum.

Dans la peau de waël nourdin.

Six mois, six longues mois sans elle, sans la femme qui me donne envie de vivre. Sans la femme qui me donne le sourire chaque matin quand je pose mes yeux sur elle. Mais journée se résume à une seule chose depuis six mois maintenant qui est de m'occuper de mon fils qui a maintenant six mois et de layana avec le soutien de tout mon entourage. Yamal je l'ai nommé yamal comme <<l'espoir >> il est mon espoir à chaque fois que je pose mes yeux sur lui je me dis qu'elle va se réveiller,qu'elle va finir par se réveiller un jour. Comme la façon dont il sait battu lui pour rester en vie suite à ses problèmes respiratoire dû au circonstances dont qu'il est né. Il est rester un mois à l'hôpital, j'ai crû j'allais le perdre.

Six mois que nihad est en coma et toujours aucun changement sur son état de santé, son cœur n'a pas supporté les multiples chocs qu'elle a reçu. Elle ne montre aucun signe qui prouve qu'elle va se réveiller dans peu de temps. Les médecins ont tant de fois voulu la débrancher mais je suis resté niet sur ma décision. J'ai le confiance qu'elle se réveillera un jour ça prendra peut-être du temps mais elle se réveillera je ne sais pas quand mais mon instinct me le dit et elle voudra bien rencontrer notre petit yamal, notre petit espoir. Il marche déjà à quatre pattes j'aurais aimé qu'elle soit présente et de voir notre fils marcher à quatre pattes.

Même s'il voyait toujours mon visage les premiers mots qui ont traversé la barrière de ses lèvres c'était maman. Je sors de ma chambre pour aller dans celle de yamal je le trouve en train de jouer avec layana à ses côtés dès qu'il me voit il tend ses bras à ma direction. Je pose un bisou sur le front de layana avant de le prendre dans mes bras.

Layana: on part voir tonton mehdi et maman, me demande-t-elle.

J'hoche la tête comme réponse elle vit très mal la situation elle me demande toujours quand est-ce que sa mère va se réveiller elle passe maintenant plus de temps avec jalil que moi et aujourd'hui mehdi va faire sa deuxième opération pour sa jambe gauche. Il était dans un état très critique quand il a été conduit à l'hôpital ayant reçu une balle dans le ventre et l'autre sur son pied gauche et torturé ce qui a causé son opération qui est voué complètement à l'échec et si celui d'aujourd'hui ne rapporte pas ses fruits ils seront obligés de lui imputer la jambe. Et pourtant il ne perd toujours pas son humour toujours aussi blagueur et chiant. Je pense que nous sommes les seuls à avoir peur pour lui la dernière fois il nous avait dit << relaxe les gars, même si je me fais imputer la jambe au moins je suis toujours en vie le plus drôle c'est que je vous ferai chier deux fois plus>>.

Je souris à cette pensée avant de sortir de la chambre en prenant la main de ma fille. Arriver à ma voiture j'attache yamal qui se suce le pouce sur sa siège  auto, j'attache layana avant de m'assoir côté conducteur pour aller à l'hôpital notre routine depuis maintenant six mois, six longues mois que notre vie ne rime qu'à ça toujours à l'hôpital.

Layana: on va voir maman yamal, dit-elle en tapant les mains ce qui le fit   rire.

Son doux rire de bébé qui m'arrache un sourire pour la énième fois. J'ai besoin de ma femme pour partager tout ce bonheur avec elle, surtout pour élever nos enfants ensemble et de veiller sur c'est deux merveilles.

Yamal: ma..man, tapa-t-il des mains.

Layana: oui maman. Façon même si tu tapes des mains tu ne vas jamais prendre ma place, renchérit-elle en lui tirant la langue.

Moi: je rêve ou tu es jalouse de ton petit frère, dis-je en ricanant.

Layana: je ne suis pas jalouse.

Layana: papa.

Moi: uhum.

Layana: et mira.

Je souffle en m'enfonçant sur ma siège. Mira elle ne pouvait plus supporter tout cette atmosphère elle devenait limite folle entre c'est illusions et ses crises d'angoisse répétitifs. On a dû prendre une décision qui était vraiment dure pour nous elle devait se retrouver. On la interner dans un hôpital de psychiatrique voyant qu'elle perdait complètement la raison c'est n'était pas facile pour elle ni pour nous d'ailleurs.

Mais c'était la seule solution pour l'aider pour qu'elle nous revienne comme elle était avant, pour qu'elle arrête de se détester et de se sentir coupable pour la mort de leur mère.

Moi: vous la verrez bientôt mon amour soit juste patiente.

Elle hocha la tête tandis que je me gare sur le parking de l'hôpital, je descends de la voiture avant de détacher les enfants. Yamal se met à pleurer je le berce en lui donnant sa tétine qu'il cherchait.

Je rentre dans la chambre de mehdi sans prendre la peine de toquer, je le trouve assis avec Sofia à ses côtés, la chambre était presque bondée.

Moi: laissez le malade respirer nan.

Jalil: et si tu nous salués d'abord, dit-il en me prenant yamal.

Je souris, il a repris des couleurs c'est deux derniers mois, il était dévasté par la mort de sa mère on le connaissait tous fils à maman mais on a jamais imaginé qu'il allait au point d'essayer de se suicider suite à la mort de tata élisa malgré la douleur de ses frères ils ont dû faire taire leurs douleurs pour lui et mira.

Quant à Sayyel il s'est plus renfermé sur lui même il s'en veut de ne pas avoir pût sauver sa mère pourtant c'est n'était pas de sa faute.

Adam: tu oublies que c'est waël aucun respect pour nous.

Moi: ta femme n'a pas accouché hier toi.

Il leva les yeux au ciel en me faisant un doigt d'honneur avant de sortir de la chambre, il me choque de jour en jour celui là. Je me dirige vers mehdi avec un sourire rassurant sur les lèvres.

Moi: tu es prêt.

Mehdi: on est jamais prêt pour ses genres de situations mais on garde la foi, me souria-t-il les yeux remplis de tristesse. Je suis allé voir nihad à mon réveil toujours dans le même état.

Moi: comme tu l'as dit on garde la foi.

Nabil: ne t'inquiète pas cette fois ci ça va réussir mon instinct me le dit.

Anas: prions seulement.

Le médecin rentre dans la chambre pour nous dire qu'il est l'heure c'est dans un silence pesant. Et d'un sourire triste qu'on sort tous de la chambre après lui avoir fait des douas.