Salam aleykoum.
Des caresses sur mes cheveux, me fait ouvrir les yeux je me frotte les yeux en regardant autour de moi Sayyel est assis à ma gauche en me souriant tandis que jalil est couché à ma droite, youness est assis dans l'un des sofas de la chambre les yeux droit rivés sur moi et enfin anas qui est resté debout à côté du lit. Ils me donnent l'impression d'être des geôliers qui gardent d'un œil attentif leurs prisonniers. Je repose mon regard sur Sayyel qui m'ouvre grand ses bras, je m'y refuge en posant ma tête sur son torse il me caresse tendrement les cheveux en posant ses lèvres dans le haut de ma tête.
Je me détache de lui en le devisageant, un sourire narquois se dessine sur mes lèvres.
Moi: Sonia te donne plus d'affection, dis-je sarcastiquement.
Il balaya ce que je viens dire d'une main, un sourire sincère se dessine sur ses lèvres, il ébouriffie mes cheveux.
Moi: arrête, dis-je en dégageant ses mains. Je déteste ça.
Jalil: façon tu n'aimes rien.
Moi: je ne savais pas que tu fréquentais les petits morveux moi, retorquais-je d'un ton provocateur.
Jalil: eh qu'elle arrête de m'appeller ainsi, je vais la frapper hien. J'ai pas ton âge petite.
Moi: mais tu m'apprends rien en fait, non jure tu vas me frapper.
Il me fisule du regard en s'arrachant les cheveux agacé, je peux lire de l'amusement dans les yeux des autres.
Jalil: ça vous amuse nespa? Comment d'habitude jalil personne le respect.
Moi: moi au moins je suis respectée par rapport à toi.
Il me balance l'oreiller en pleine face je suffoque de surprise en me couvrant le visage le connard, soudain la situation me revienne lentement, j'arrive pas à croire que je suis en train de taper une chamaillerie avec l'un de mes frères sans gêne j'ai comme l'impression que l'haine que j'avais à l'encontre de mes parents se dissout lentement maintenant que je connais toutes la vérité même si ça ne justifie toujours pas leurs actes à la con.
Youness se raproche du lit en me tendant sa main, un sourire triste se dessine sur mes lèvres, je dois faire la connaissance de mes frères. ce geste me fait sans le vouloir du mal j'aurais aimé de les connaître depuis bien longtemps et de vivre la protection fraternelle. Une larme coula sur ma joue que je m'empresse d'essuyer.
Moi: je peux te prendre dans mes bras. Lui demandais-je les yeux pétillants de larmes.
Il hoche la tête en m'ouvrant grand ses bras, je me jette dans ses bras en nichant ma tête dans son cou les autres nous rejoignent dans un câlin à cinq je souris contre son cou en laissant mes larmes couler le long de mes joues. Un souffle tremblotant s'échappe de la barrière de mes lèvres je ne sais pas combien de secondes ou minute est passé mais je me sens si bien dans leurs bras je sais que désormais j'ai une grande famille sur qui je peux compter. Anas pose un bisou sur mon front en essuyant larme qui a coulé sur sa joue qu'il essaie tant bien que mal de camoufler.
On se détache et s'assoit sur mon lit, youness efface mes larmes en me blotissant contre lui.
Youness: nous sommes tellement désolé, on aurait tellement aimé que tu grandis avec nous, si seulement je pouvais faire disparaître cette douleur qui te consume à chaque fois que tu pose ton regard sur nous, je me sens mal et impuissant face à ta douleur. On te fait la promesse aujourd'hui de toujours faire parties de vie plus jamais ils n'arriveront à nous séparer.

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les tournants de ma vie.
Accióncette histoire parle d'une jeune fille par la qu'elle la vie n'a pas était tout rose et facile le noir sa refuge la solitude son seule amie.