La tueuse & le Guérisseur, tome 1

Remerciement

  Merci d'avoir lu La Tueuse et le Guérisseur tome 1 ! 

🔥 Si vous êtes curieux de découvrir ce que l'avenir réserve à Valentina et Alexander, rendez-vous le 16 Novembre pour Fúria Vermelha ! 

🌹 Vous y ferez la connaissance de Flavia Rorarez et du feu brûlant de Marcus Costa... 

Préparez-vous pour une nouvelle dose d'émotions et de passion ! 🔥✨

Extrait :

pdv Marcus

Je passe une main sur la plaie qu'elle m'a infligée. Le sang chaud glisse sur mes doigts, mais je n'y prête pas attention. Ce n'est qu'une blessure de plus. C'est ce qu'elle fait, elle laisse des marques, des cicatrices, et je ne peux pas m'empêcher de vouloir en avoir plus. Cette douleur me rappelle que nous sommes liés par quelque chose de plus profond que ce qu'elle comprend. Quelque chose de sauvage, d'obscur.

Je descends les escaliers, sentant la lourdeur du manoir autour de moi, comme une bête vivante qui observe chacun de mes pas. Hector attend au bout, les bras croisés, son regard posé sur moi. Il n'a pas besoin de demander, à ma blessure il comprend que je l'ai rencontré.

— Elle va essayer de s'échapper, tu le sais, dit-il, la voix grave.

Je souris, un sourire froid, sans émotion.

— Elle ne le fera pas. Pas tout de suite. Elle est trop intelligente pour ça.

Je lis le doute dans ses yeux, mais je ne me trompe jamais. Flavia n'est pas comme les autres. Elle ne réagit pas avec la panique ou la peur. Elle réfléchit, elle planifie. Elle va chercher à trouver une faille dans mon jeu, mais ce qu'elle ignore, c'est que je contrôle chaque pièce de ce plateau. Elle est déjà prise, qu'elle l'accepte ou non. A un niveau différent, que je n'avais pas prévu.

— Tu veux vraiment la laisser dans la nature ? demande Hector, une once d'incompréhension dans la voix.

Je hoche lentement la tête, en roulant mes épaules comme pour relâcher une tension que je n'avais même pas remarquée. C'est exactement ce que j'ai fait, je l'ai lâché dans ma demeure.

— Le jeu a changé. Elle viendra à moi quand elle sera prête, dis-je d'un ton calme, détaché.

Je sens le regard de Hector peser sur moi, mais je ne lui accorde aucune importance. Il n'a jamais compris les subtilités de mes jeux sordide. Il est un soldat, un homme d'action, pas un stratège. Je me tourne vers lui, un sourire toujours accroché à mes lèvres.

— Assure-toi que les sorties soient surveillées.

Hector acquiesce, son visage impassible, il trouve tout ça insensé. Il ne voit que le chaos que Flavia peut provoquer, mais moi, je vois au-delà de ça. Et elle est à moi.

Je retourne dans mon bureau, la douleur lancinante dans ma cuisse me ramenant à la réalité. J'aime cette sensation. Elle me rappelle que tout ce qui se passe ici est réel. Que ce n'est pas juste une confrontation physique, mais aussi un combat d'esprit, de volonté.

Je m'installe derrière mon bureau, observant les documents qui s'étalent devant moi, mais mon esprit est déjà ailleurs. Je pense à elle, à la manière dont elle lutte contre ses propres émotions.

— La destruction est une forme d'art, murmuré-je pour moi-même en saisissant mon verre de whisky, observant le liquide ambré tournoyer sous la lumière tamisée.

Elle va revenir. Parce qu'elle n'a pas le choix. C'est inévitable. Je le sens comme je sens la mort.