26. farewell

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Nora

Je suis une horrible personne. En plus de mettre fait avoir et d'avoir trahi mes amis, je brise le coeur de celui que j'aime. Je l'entend d'ailleurs me courir après.
- Nora attends ! J'ai juste une question.

Je me retourne et hoche la tête lui demandant de continuer.

- Ces derniers mois, tu t'es juste servi de moi ou il y avait quelque chose de vrai ? non parce que pour moi c'était réel. Et je t'en veux et j'ai envie de te détester mais je peux pas, parce qu'on t'a manipulée. Mais j-

Je l'arrête en l'embrassant. Je me recule et lui réponds
- Toi et moi ça a toujours été réel. Mais j'ai besoin d'espace et de temps. Et...pardonne moi, pour tout, j'ai jamais voulu te faire de mal mais quand j'ai lu cette lettre j'ai cru que j'allait mourir de haine et de rancoeur envers ce gang.

Je pensai pas que ce serait aussi dur d'être dans un gang. Même si je m'y été entraînée j'ai découvert d'autres faces de cet univers.

- Si tu reviens, tu sais ou me trouver..

Je me retourne et monte dans ma voiture où toutes mes affaires sont installées. Je lui lance un dernier regard dans le rétroviseur et demarre. Il me reste un dernier endroit où aller.

*

Je m'approche de la maison de mon grandpère la boule au ventre. J'ai peur que ce que m'a dit Dume soit vrai. J'ai réussi à trouver son adresse ce matin dans son bureau. J'arrête la voiture et attrape une arme que je mets dans la poche cachée de ma robe. Puisque tout le monde pense qu'il est mort sa maison n'est même pas protégée. Je toque et attend devant la grande porte en bois. Il ouvre et je vois son visage. Il était sencé être mort à mes quatres ans, donc je ne sais même pas si il me reconnait.

- Vous êtes ?

- ça fait longtemps grand père...

Il équarquille les yeux et m'ouvre la porte pour que j'entre. La maison fait un peu flipper. Il y a des armes de chasse aux murs et des têtes de sangliers.

- Tu es Nora ? dit-il en faisant semblant d'être faible.

- Arrête de mentir je sais très bien que tu es pas le petit vieux faible que tu penses être.

Il hausse un sourcils

- Tu peux arrêter de faire genre, montre moi ton vrai visage.

Il m'offre un grand sourire.

- Il t'a dit alors... Je ne pensais pas qu'il allait le faire enfin, je reglerai son cas plus tard.

- Tu vas faire quoi ? je crache

- Ca ma petite fille ça ne te regarde pas.

- Si ça me regarde. Comment mamie a pu être avec une pouriture comme toi...

- Oh ça va tu me parles autrement ! il dit en haussant le ton

- Vas-y raconte moi ce que tu as fait, comment tu as briser des vies pour ton petit pouvoir et ton argent de merde.

Sa main se dirige vers ma joue mais je l'intercepte.

- Beau reflex.

- Apris par Orsu. Et un peu dume aussi.

- Pardon ? Orsu ?

- Ah oui cet imbécile m'a fait croire qu'il était ami avec mes parents et que les agostini les avaient tués donc du coup ça fait des années qu'il m'entraine mais j'ai appris la vérité ce soir et j'ai rejoins les Agostini pour tuer les Orsini et c'est bon d'ailleurs ils sont tous mort.

Light and DarknessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant