Attention : ce chapitre contient une courte scène à caractère sexuelle. Le langage est implicite et ne s'apparente pas à une scène dites de smut. Je vous invite à passer ladite scène si cette dernière vous met mal à l'aise.
Bonne lecture !
🎶Amour plastique - Videoclub🎶
🎶Die for you - The Weeknd🎶" JE me suis réveillé au creux de mon lit, groggy par les rêves qui avaient rythmé mon sommeil.
Les volets de ma chambre avaient été soigneusement rabattus de sorte à ce qu'aucunes lumières ne puissent les traverser.
Ayant perdu la notion du temps, j'ai avancé jusqu'à la fenêtre et ai ouvert ces derniers, attendant sans doute de voir la lumière du jour briller à m'en éblouir la rétine, au lieu de cela, une masse noire s'éleva à mesure que les volets découvraient le paysage, reflétant mon propre visage qui scrutait l'extérieur.La pièce était encore dans son obscurité la plus totale, me poussant à allumer cette petite lampe de chevet que je gardais près de mon lit dont la particularité était de diffuser diverses couleurs sur le plafond et les murs.
Je pu alors apercevoir mes vêtements couchés sur le sol, mon téléphone posé à quelques centimètres de mon oreiller - sur lequel il était indiqué minuit et trente-quatre minutes - et pour finir, un cachet de paracétamol sorti de son emballage à côté d'un verre à moitié plein;
semblant avoir été intentionnellement laissé sur ma table de nuit.
Je souris en prenant le médicament blanchâtre censé me soigner de cette douleur anticipée. Lorsque le gobelet fut vide et que la pilule eut coulé le long de ma gorge, je me décida à enfiler un t-shirt nonchalamment posé sur la chaise de mon bureau qui - je dois bien l'avouer - n'avait pas rencontré le fer à repasser depuis longtemps.
En sortant de mon antre, c'est avec beaucoup de surprise que je constatais mon appartement plus propre qu'il ne l'avait jamais été. Mon salon était rangé et brillant de milles feux, les coussins de mon canapé avaient été tapotés, la télévision diffusait une musique douce à faible volume qui donnait une ambiance à la pièce. Il en fut de même pour la cuisine, qui sentait la vanille plus que nécessaire.
Jusqu'au moment où je retournais dans la salle de bain, avec un sourire qui vînt se poser sur mes lèvres dès l'instant où je vis Gabriel, accroupis par terre, entrain de fouiller le dernier tiroir du meuble de rangement.- Je me disais bien que je ne m'étais pas subitement transformé en fée du logis pendant mon sommeil.
Il tourna le regard en ma direction et lissa sa chemise tout en se redressant.
- Je cherchais le désodorisant. Se justifia-t-il.
- Pas besoin de te justifier, tu peux faire comme chez toi ici et fouiller dans tous les placards que tu vois si ça t'enchante. Et si ça peut te rassurer, la pire découverte que tu peux faire en fouinant dans cet appartement, c'est probablement un paquet de chips dont la date de péremption est passée depuis quelque jours. Plaisantais-je.
Il sourit à son tour et avança de quelques pas en ma direction.
Je fis de même jusqu'à laisser un infime espace entre nos deux corps, assez éloignés pour ne se toucher de nulle part, mais assez proches pour que son menton frôle mon torse.- Et donc cette histoire de désodorisant ?
- Deuxième tiroir à droite du meuble blanc, un flacon noir.
- Parfait. Le léger souffle s'échappant à chaque mots prononcés pour venir s'écraser dans mon cou me décrocha un rictus.
Nous nous sommes rapidement séparés de cette proximité emplie de tensions. Lui, retournant la tête dans les placards et moi, sortant de la salle de bain, bien qu'avant de quitter la pièce, je me suis appuyé dans l'encadrement de la porte, attendant bien ne plus lui faire face pour glisser :
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Au delà du réel -2- [BARDATTAL]
FanfictionAu delà du réel, on trouve le virtuel... Entre les élections européennes qui approchent et l'absence de Gabriel dans sa vie, Jordan est plongé dans un tourbillon d'émotion négatives. Un jour, cherchant du réconfort, il va jeter un coup d'œil au comp...