𝐑𝐈𝐒𝐊

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒𝟔

Distribution de popcorns pour tout le monde : 🍿🍿

N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire à la fin du chapitre pour me donner votre avis sur celui-ci, j'adore vous lire et vous me faîtes beaucoup rire ♡

Bonne lecture 💗

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Julia

29 février 2024

Après plus de 8h de vol, plusieurs fuseaux horaires passés et une fatigue intense, mes pieds foulent le sol de Bahreïn.

Comme à son habitude, mon père m'a pris un vol privé. D'habitude je ne suis pas fan de ces vols, mais cette fois-ci la fatigue se fait sentir et je suis contente de directement récupérer mes affaires et pouvoir sortir de l'aéroport rapidement.

Je suis arrivée de nuit, ce qui fait qu'il y a déjà des taxis qui attendent. J'en prends un au hasard et lui indique l'adresse de l'hôtel. Je me retiens de dormir dans le taxi, je n'ai pas beaucoup dormi pendant le vol et il m'a crevé.

Après je ne sais combien de temps, on arrive enfin. Je le paye et le remercie avant de pénétrer à l'intérieur du bâtiment. L'entrée est immense et en levant la tête je remarque le lustre qui descend sur plusieurs mètres. Pourtant celui-ci doit bien être à quatre mètres au-dessus de ma tête.

Je m'avance vers l'accueil et la dame face à moi redresse la tête nonchalamment. À ses yeux rougis et ses cernes creusés, je comprends qu'elle comme moi nous n'avons pas passé la meilleure nuit de notre vie. Alors que j'adosse mes avants-bras sur le comptoir, je ne peux retenir un bâillement.

— Désolé, longue nuit, déclaré-je avec un petit sourire

Elle semble se détendre et ne retient les commissures de ses lèvres s'étirer.

— Moi aussi, mais je vais bientôt pouvoir aller retrouver un lit confortable. D'ailleurs, avez-vous une réservation ?

— Oui, au nom de Toto Wolff. J'ai une deuxième chambre à son nom, expliqué-je comme par réflexe.

Elle regarde son ordinateur et défile les réservations pendant un moment. Elle tape plusieurs fois sur son clavier et fronce les sourcils. La fatigue tire de plus en plus sur ma patience et des questions commencent à se poser dans mon esprit.

— Oh c'est bon, finit-elle par déclarer. Je m'occupe de faire la carte et vous pourrez aller dormir.

Elle s'en occupe rapidement et revient vers moi avant de me la tendre. Avec celle-ci elle me tend un papier avec tout un tas d'informations.

— Je pense que vous comme moi nous n'avons pas envie que je vous donne tous les horaires. Sachez simplement que tout est inscrit ici, m'inidique-t-elle

Je la remercie et me dirige vers l'ascenseur en traînant ma valise qui commence à être lourde pour mes bras faibles. Lorsque j'arrive devant la chambre, un frisson me parcourt tout le long de ma colonne vertébrale.

— Chambre 545,

Comme la chambre de Charles au Brésil.

Je me hais de penser à ces petits détails sans importance et ouvre la porte. La pièce est plongée dans le noir, les volets sont fermés. Je ne réfléchis pas plus et laisse ma valise et mes chaussures traîner quelque part avant d'enlever mon pull et mon jogging et de me glisser sous les draps.

Je lâche un soupir de satisfaction et ferme les yeux. Le lit est confortable et les draps sentent bon. Je n'avais pas besoin de beaucoup plus. Ce qui m'étonne, c'est qu'il était légèrement froissé. Je n'en tiens pas vraiment compte, je n'ai pas l'intention de chipoter sur des choses comme celles-ci.