Chapitre 4

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Voici une version retravaillée de ton texte pour renforcer l'émotion et fluidifier la narration tout en gardant l'intensité de l'histoire :

La porte s'ouvrit brusquement. Le vampire tourna la tête vers l'entrée, émettant un sifflement agressif, avant de disparaître dans l'ombre. Mon cœur battait la chamade, et je me tenais toujours, l'âme tremblante, mon haut légèrement déchiré. Mon regard croisa celui d'un loup aux yeux bleutés. Immobile, il ne bougea pas, tandis que le vampire fuyait. Dans un bruit violent, une vitre se brisa à l'étage.

Je ne quittai pas des yeux le loup. Doucement, je me levai, prudemment, mes jambes tremblant sous moi. Il s'avança lentement, et moi, par instinct, je reculai.

Si ce n'est pas le vampire, c'est un loup. Ce n'était pas une soirée ordinaire.

Le loup s'approcha encore, un pas après l'autre, tandis que je continuais de reculer, jusqu'à ce qu'une commode m'empêche de fuir davantage. Il s'arrêta juste devant ma jambe, me fixant de ses yeux perçants. Il ne bougeait plus. Il attendait.

Mes doigts tremblants se tendirent vers lui, sans que je comprenne vraiment pourquoi je faisais cela. J'effleurai sa fourrure. Elle était douce, étonnamment douce. Une bouffée de chaleur me traversa malgré la peur qui m'envahissait. C'était un loup, mais je n'avais pas l'impression qu'il voulait me faire de mal.

Une larme roula sur ma joue, et je tombai à genoux, en pleurant. Le loup se pencha et lécha doucement mes larmes, comme pour me consoler. Je le pris dans mes bras, m'accrochant à sa chaleur. C'était un être surnaturel, je le savais, mais j'avais besoin de réconfort. Peu à peu, mon corps se calma, et je m'assoupis contre lui, emportée par la chaleur apaisante de sa fourrure.

Je me réveillai quelques heures plus tard, les yeux gonflés de sommeil. J'avais bien dormi. La lumière filtrait par ma fenêtre, qui était toujours intacte. Intacte... Mais le vampire... ? Je remarquai une marque sur ma cheville. Tout cela avait été réel. Le vampire, le loup.

Je soupirai en descendant les escaliers, un frisson m'envahissant en repensant à l'attaque de la veille. Je n'avais aucune envie d'aller à l'école ce matin. Tout semblait lourd, épuisant. Je pris un petit-déjeuner rapide, puis me glissai dans un bain, en proie à mille pensées. Aujourd'hui, Peter allait partir pour la Californie. Pourquoi cela me perturbait-il tant ? J'essayais de me concentrer sur autre chose, mais ses yeux, son départ, tout me semblait flou.

Je sortis du bain, me secouant légèrement pour sortir de mes pensées. Je m'habillai avec une jupe noire, un haut blanc et noir, des collants transparents, et des bottes. Je pris une veste en cuir, glissai mes clés et mon téléphone dans mon petit sac, et le passai sur mon épaule avant de quitter la maison.

Je marchai tranquillement jusqu'à un café où je pris un pain au chocolat et un chocolat chaud. Je m'installai ensuite sur un banc du parc, me laissant envelopper par la douceur du moment. En mangeant, un chien arriva, visiblement affamé. Je souris et lui offris mon pain. Je n'avais plus faim. Il mangea en silence, et je le regardais en buvant mon chocolat chaud. Il resta près de moi un moment, sans raison apparente, avant de s'endormir sur le banc.

Je caressai son pelage tout en observant le ciel. Le chien semblait seul. Je le comprenais, moi aussi, je me sentais seule parfois. Quand une heure passa, il se leva, me donna un dernier regard, puis s'éloigna. Je le saluai doucement avant de rester seule sur le banc, fixant les nuages.

Je me levai finalement, marchant sans but précis, mes écouteurs enfoncés dans les oreilles, chantonnant faiblement. Dans une semaine, c'était mon anniversaire. Un soupir m'échappa. Je n'avais pas faim, et pourtant l'heure du repas approchait. Je repensais à la fourrure douce du loup, un léger sourire sur les lèvres. C'était étrange, mais cette pensée me réchauffait.

En quittant le parc, je passai devant l'école et vis les amis de Peter, accompagnés de filles. Ils devaient partir aujourd'hui, non ? Et pourtant, je vis Peter, une fille accrochée à son bras. Un poids soudain se forma dans ma poitrine. Qu'est-ce qui m'arrivait ? Je devrais être heureuse pour lui. Et puis, je repensais encore à ce loup, à sa chaleur réconfortante. Un sourire malgré tout traversa mon visage.

Je jetai un dernier coup d'œil en cachette et le vis me regarder. Il m'avait vue. Il m'avait vue ! Une panique soudaine me saisit, et je pris la fuite, courant jusqu'à chez moi. Une fois à l'intérieur, je montai directement dans ma chambre, mon cœur battant fort contre ma poitrine. Je pris un bain pour me détendre avant de me préparer pour le travail. Un jean gris, un débardeur noir, et une veste en cuir. Je me sentais prête à affronter la soirée.

Le travail se passa bien, et j'eus même une augmentation. Peter et ses amis ne vinrent pas. Je rentrais chez moi en chantonnant, heureuse. J'étais prête à tout, et je ne me laissais pas abattre.

Mais alors que je passais par un raccourci dans une rue sombre, une main se posa soudainement sur mon épaule. Je criai de peur, me retournant pour découvrir Peter, son sourire moqueur.

"Non mais tu veux me tuer ?" dis-je, le cœur encore battant.

Il sourit.

"Qu'est-ce que tu veux ? J'ai besoin de rentrer." Ma voix était dure, froide.

"Je voulais te voir," répondit-il, le sourire aux lèvres, comme si tout allait bien.

Je le regardai, le cœur lourd.

"Désolée, mais je t'ai dit... Plutôt mourir que d'être ton âme-sœur."

Je vis la colère grimper en lui. Il serra les dents pour la contenir, puis, d'un geste brusque, il saisit ma main. Une décharge me traversa une nouvelle fois. Je retirai vivement ma main, massant la zone où il l'avait touchée.

"Dégage !" hurlai-je, en reculant. "Tu n'es rien pour moi. Va t'en."

Il serra les poings, une lueur de rage dans les yeux, mais se tourna et partit sans un mot. Je le regardai s'éloigner, un dernier regard plein de colère et de soulagement mêlés, puis je repris mon chemin, plus déterminée que jamais.

Lune BleueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant