Parti XXIII

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Un Choix.

Le retour est triomphant la victoire et longue et la récompense est grande devant l'entre du Hall C, personne à l'horizon ils ont tous déserté les lieux sans prévenir sans m'en tenir compte je suis loin de tout loin des autres je m'avança alors tenant la pose toujours à la même place près de Jibril même s'il n'est pas la toujours je reste fidèle au poste. J'avais quitté Souheine quelques temps plus tôt il m'avait déposé près du ghetto toujours en me faisant des centaines de menace et des milliers de recommandations 《 J'suis la et oublie pas parce que j'peux faire mal Inlay 》 on peut pas changer le Souheine étrange et menaçant. Je sortis mon téléphone de ma poche je composa le numéro de Anis.

Appel entrant:

Anis: Allo

-: Salam aleykoum

Anis: aleykoum Salam comment tu vas ?

-: Hamdoulah j'suis toujours la.

Anis: T'es dans le hall ?

-: Oui j'suis là.

Anis: Bouge pas j'arrive te chercher.

Il raccrocha le téléphone aussitôt le regard dans le vide les bras croisé j'attendis l'arrivé d'anis mes pensés se dirigèrent vers Macktar mon frère était toujours enfermé loin de sa petite famille loin de la vrai vie loin de la réalité serais t-il toujours fière de moi à son retour ? Suis-je réellement quelqu'un de bien ? Est-ce que le temps à fait de moi une autre personne ? je ne pourrais vous répondre je ne connais pas la réponse à ces questions je suis tellement bien après tout ce que j'ai du subir pourrais-je avoir moi aussi le droit au bonheur ? Et qu'est ce que c'est le bonheur finalement ? Comme le reste du temps j'étais encore loin retournant des dizaines de fois mon cerveau afin de pouvoir avoir des réponses concrètes. J'attendis encore une dizaines de minutes avant de le voir arrivé il rentra dans le hall me fit une petite accolade avant de me demander de le suivre.

-: On va ou ?

Anis: suis moi pose pas de question.

-: Youzar sera la. Dis-je doucement.

Il ouvrit la portière sans me répondre je monta dans la voiture il fit de même il ne démarra pas directement un silence pesant prit place.

Anis: Il regrette Inlay, t'es sa petite princesse mais c'est trop dure pour lui c'est presque irréel.

-: Il est gentil avec moi tu sais, c'est pas le même Souheine avec moi il est tellement pas comme je pensais. Dis-je en chuchotant.

Anis: Je sais plus quoi te dire l'ancienne c'est trop d'un coup et il est pas comme les autres putain si tu t'en rendais compte. Dit-il en serrant les poings.

-: C'est pas grave Anis je le ferais, j'ai pris l'habitude de toute façon je m'en remettrais.

Anis: C'est pas ce qu'on te demande l'ancienne on veut juste te protéger être la pour toi.

-: Je vais arrêter de le voir, je vais mettre un terme à tout sa c'est bon Anis c'est plus la peine. Dis-je en posant ma tête contre la fenêtre.

Il demarra alors la voiture sans me répondre le trajet ce fit alors en silence je ferma les yeux la tête lourde pourquoi tout doit être autant difficile pour moi j'ai tellement envie d'avoir une vie stable et j'appréciais tellement passer des moments avec Souheine qui est t-il vraiment pour que les gens le craignent à ce point ? Pourquoi personne me dit jamais rien ?
On n'a du rouler environ deux heures avant qu'Anis ce décide de se garer sans un mot je descendis de la voiture je le suivis il marchait assez rapidement difficilement je compris qu'il m'emmène vers la plage de mon enfance je souris doucement me rappelant le nombre de fois où j'étais venu profiter de la mer avec l'ancien et Djamila en regardant de loin je vis les anciens assis sur le sable tandis que les autres s'amuser dans l'eau. J'envela mes baskets continuant à marcher vers les autres arrivé à leur hauteur je lança un salam collectif avant de m'asseoir près de Jibril je posa ma tête sur son épaule fatigué.

Mon ghetto FrançaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant