Parti XXIV

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《 Crac, Crac》

Retrouver ma plume, ré apprendre à vivre, continuer sa route, espérer le meilleur pour sa famille se battre tous les jours pour un avenir meilleur, oublier le reste, oublier le reste.

-: Ammah ?

Ammah: Oui ma fille.

-: T'es la meilleure mère du monde.

Ammah: Hafrita t'essais de flater ta mère.

-: T'as oublier ton côté malien Ammah tu parles même plus ta langue.

Ammah: J'ai passé toute ma vie au Maroc Benthi c'est normal.

-: Moi je partirais au Mali j'irais voir grand père et Néné.

Ammah: In sha allah comme sa tu veras que labas c'est la misère pour eux aussi.

-: C'est quand ton prochain rendez - vous.

Ammah: Ah Inlay c'est dans très longtemps Djamila m'accompagneras.

-: J'irais aussi.

Ammah: allez maintenant sort de ma chambre je vais me reposer.

-: Non je veux dormir à côté de toi. Dis-je m'allongeant.

Ammah:Tu crois que t'es un bébé allez oust. Dit-elle em me pinçant.

Je me leva en souriant, lui donna un dernier bisous sur le front avant de quitter sa chambre.

Ammah: Inlay. Dit-elle.

-: Oui Ammah. Dis-je en revenant sur mes pas.

Ammah: Fait attention à toi Benthi n'oublie pas à côté de la difficulté certes il y'a une facilité [Verset 5 sourate l'ouverture]

-: Na'am. Dis-je doucement.

Je quitta sa chambre afin de retourner dans la mienne Djamila dormait profondément j'alluma la radio m'allongea sur mon lit écoutant attentivement le qu'ran. J'oublie pas ma religion malgré tout loin d'être un modèle à suivre j'ai la foi, l'Islam est ancré en moi, ancré dans mon coeur pas un jour passe sans que mes prières ne sois pas faites à l'heure j'ai tellement de chose à changer , tellement de pêches accumulé, j'ai des litres de chose à me faire pardonner, Oh toi seigneur de l'univers préserve moi, préserve ma mère, c'est toi qui détient son âme entre tes mains Y'a rabbi ne me la reprend pas maintenant, Ya rabbi pardonne moi le nombre de fois où je t'ai désobéis c'est toi le miséricordieux, le pardonneur. Protège mes frères, protège mes banlieusards Y'a Allah accorde leur ton pardon. Ya Allah fait qu'on s'en sorte ne nous oublie comme les autres, préserve le, guide le, aide le à s'en sortir.

La première semaine avait été longue et pénible mais j'ai rien lâché, j'ai du bosser beaucoup plus durement car le manque d'argent commençait à se faire sentir, j'ai enchaîné les heures supplémentaires manque de sommeil j'étais énormément fatigué mais je ne laissais rien paraître Souheine venait me chercher tous les jours sans exception, lui voyait que j'étais sur le point de faire un malaise alors j'avais le droit à d'énorme crise de sa part pour que je me repose un peu mais il en était hors de question, Ammah avait besoin de soin, et même s'il comprenait ma position il arrivait quand même à crier sur moi il ne changera jamais.

-: Est-ce que tu peux venir une fois me chercher sans pour autant me hurlé dessus c'est fatiguant à la longue.

Souheine: Je vais pas la fermé parce que toi t'es incapable de t'occupe de toi.

-: Déjà je te permets pas je sais tres bien me gérer.

Souheine: Me rend pas fou on va manger quelque chose.

Mon ghetto FrançaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant