Parti XXX

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Ce n'est pas un retour, c'est les vacances et j'ai un peu de temps libre je vous écris une petite suite. Assez calme quand même la tempête arrive soyer prête lol.

Bonne lecture.

"J'ai jamais rien ressenti d'aussi bon"

-: Qu'est ce que tu attends de moi alors ? C'est tellement facile pour toi de te tenir devant moi et me faire des milliers de reproches, moi j'aurais pas droit de souffler un moment ? J'ai pas tellement changé Djamila regarde moi ! REGARDE MON PUTAIN DE VISAGE, J'AI ATTENDU DES ANNÉES AVANT DE POUVOIR COMPRENDRE QU'IL FALLAIT QUE JE M'EN SORTE, LE GHETTO M'A PEUT ÊTRE POURRI MAIS LE QUARTIER NE DÉCIDERA PAS DE MA VIE.

Djamila: et quoi ? Il va te sauver. Dit moi vous vivez le parfait amour ? C'est devenu ton âme soeur ? Est - ce qu'il t'a dit qu'il va changer, il t'as dit comment il en n'est arrivé là ? Attends est - ce qu'il t'as prévenu pour Malak ? Regarde moi à présent Inlay t'es pas la seul avoir souffert, t'es pas la seul à avoir manger le bitume et tu n'est pas la seul à vouloir trouver le bonheur. Mais lui ? Souheine ? J'ai honte pour toi j'ai honte parce que pour tomber aussi bas fallait être au fond du gouffre.

-: C'est moi qui l'ai vu ce prendre une balle entre la tête, c'est moi qui t'ai consolé se soir la, c'est moi qui ai vu Ammah mourir à petit feu, c'est moi qui est resté éveiller toute la nuit pour pas que tu dérape Djamila tu me reproche à moi d'être au fond du gouffre ? C'est moi qui a appris quelques mois plus tard que Malak a prit 4 ans de prison ferme, j'ai vu l'état de santé de mounir s'aggraver attend y'a à peu près deux ans j'ai perdu mon coach de boxe, j'ai vu Nadya dans le coma et j'ai du être 10 fois plus forte pour pouvoir m'occuper de vous et de sa famille, j'ai 18 ans et je passe ma vie à me justifier je passe ma vie à encaisser et quand sa fait mal j'ai encore plus mal, quand j'essaie de me tirer vers le haut on vient me reprocher d'être trop heureuse parce que moi je dois souffrir je devrais sacrifier ma vie pour celle des autres. C'est lui qui a vu à qu'elle point j'étais entrain de sombrer quand je pleurais toutes les larmes de mon corps il était là, c'est peut être l'homme le plus dur sur la terre mais il est l'a avec moi crache moi tout le venin qu'il faut pour m'achever tu ne pourras jamais rivaliser avec toutes ces années.

Puis j'ai claqué la porte de chez moi, j'ai eu droit à la visite de Youzar, de Anis et a peut près de tous les anciens maintenant c'était au tour de Djamila de me m'achever une nouvelle fois, pour bien enfoncer le couteau pour bien me montrer à quelle point j'étais une vulgaire chose aux yeux de tous. J'avais pas le droit de me rapprocher de Souheine.

C'est sa la vie ? Alors c'est comme sa que sa doit se terminer ? Je devrais passe ma vie à me battre pour faire comprendre aux autres que le bonheur ne s'achète pas et que mon coeur n'a pas se bouton électronique pour que j'arrête de ressentir ce que je ressens en se moment.

Je vais pas arrêté de le voir, ni de lui parler, je continuerais à le prendre dans mes bras, rigoler des nuits entières avec lui sans jamais m'arrêter je m'arracherais les poumons si il le faut pour lui faire comprendre qu'il mérite mieux pour sa vie futur, je prierais des journées entières pour le protéger des fauteurs de troubles mais je lâcherais rien plus maintenant parce que j'ai jamais rien ressenti d'aussi bon.

C'est moi qui décidera du tournent de ma vie, le ghetto à assez décidé pour moi ainsi que les autres, je décide d'être moi même et ça c'est tellement méchant de ne pas l'accepter, y'a que lui qui me juge pas.

Mon ghetto FrançaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant