1 mois après
Je viens de sortir du coma cette fois j'ai dormi plus longtemps que d'habitude, je suis exterminé, je suis devenu un fantôme je ne me reconnais plus j'ai perdu mes cheveux, j'ai plus aucun poil sur le corps, j'ai perdu énormément de poids j'ai la peau sur les os j'arrive plus à marcher très longtemps j'ai du mal à manger toute seul, j'ai dû à me vêtir, j'ai du mal à me laver, j'ai du mal à parler, j'ai le mal de vivre mais j'essaie de tenir le coup.
Rien à changer, le seul point positif de ce dernier mois c'est mon rapprochement auprès d'Allah. J'ai demandé à Youzar de me ramener des tonnes de livres sur la religion, j'ai télécharger énormément de conférence sur l'islam et j'ai prié tard le soir, j'ai prié de tout mon être, de toute ma force, j'ai tout donné à chacune de mes prosternations, je lui ai demandé de me pardonner les tonnes de pèches que j'ai commis, je lui ai demandé la guidé, parce que sa miséricorde est Infini je lui ai demandé de me faire miséricorde pour que je puisse faire partie des véritables croyants, des sincères de ce qui ont une véritable foi. J'ai invoqué Allah du plus profond de mon être, j'ai lâché des tonnes de larmes, j'ai pleuré, pleuré, pleuré pour mon ingratitude envers lui pour toutes les fois où il m'a donné et je me suis plains. J'ai accepté ma maladie parce que je sais, j'ai compris que tout ce qui vient d'Allah et juste et il ne commet aucune injustice et à partir du moment où tu le comprends, tout change, ma vision de la vie à changer, mon mal être à changer, mes pleures ont changer, tout, tout.
Mon cancer ne diminue pas, ne s'améliore pas mais j'ai jamais autant eu envie de vivre, de me battre pour devenir quelqu'un de meilleur, pour améliorer mon quotidien pour crier au monde entier que j'ai la foi et que mon cœur est rempli d'amour pour ma religion et que ça personne ne pourra me le voler, personne ne pourra me l'arracher c'est mon jardin secret, c'est tout ce qui me reste, c'est tout ce que j'ai toujours voulu.
J'ai le sourire au lèvre, el hamdoulilah voilà ce que je dis à chaque personne qui me demande comment je vais. Youzar est constamment à mes cotes, c'est l'épaule sur laquelle je me repose, c'est mon mentor, il m'apporte tellement, il me réconforte dans les moments de faiblesse, il s'endort a cotés de moi quand je vais mal, il me nourrit quand ma maladie m'en empêche. Il ne me lache plus je remercie Allah de m'avoir donné un frère comme lui je crève pour lui.
Avec Djamila les choses se sont arrangés je lui ai pardonné, j'ai plus aucune rancune dans mon cœur, je veux aller de l'avant, je veux commencer à vivre sans poids pour les autres. Ils sont tous au courant pour ma maladie, c'était un moment douloureux pour tout le monde j'ai eu le droit à des cris de rage de la part de Ammah et de You. Ils m'en voulaient énormément d'avoir caché ma maladie. Ammah a beaucoup pleuré mes banlieusards aussi d'après Youzar « pas une autre de plus » c'est ce qu'ils se sont dit, mais aujourd'hui tout ce passe pour le mieux ils sont tous derrière moi, ils me soutiennent à fond ils ont espoir que je m'en sorte j'ai le droit à des dizaines de visites tous les jours et je m'en plains pas. Zakaria est aussi venu me voir, vous vous rappelez de lui le lâche du ghetto voilà comment je le qualifié y'a même pas un an de ça. On s'est expliqué calmement, on a longtemps parlé même si je ne partage toujours pas ces idées j'ai tourné la page il m'appelle presque tous les jours pour prendre de mes nouvelles et ça me va.
Puis y'a Hasan mon fameux médecin, c'est la plus belle rencontre que j'ai pu faire cette année, il est magique, il est totalement fou, carrément Paro j'ai envie de dire, un peu pervers sur les bords j'ai remarqué aussi mais je l'aime bien, c'est un gars bien prés a tout pour sa famille et son métier.
Hasan : In' arrête de bouder.
Il avait mangé tous les chocolats qu'il m'avait lui-même offert.
In' : Non t'es nul.
Hasan : Aller je t'en rachèterais puis il en reste encore un. Dit-il en le prenant en main prêt à le manger.
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Mon ghetto Français
General FictionJe suis qu'une banlieusarde balafrée par les éprouvent de la vie, j'en n'ai reçu des coups dans ma court existence, j'ai vécu se que personne a su, j'ai subi ce que personne aurait cru ! hak Allah que j'ai ramé, j'ai ramé quand d'autre ce sont laiss...