« Where are you and I'm so sorry
I cannot sleep I cannot dream tonight
I need somebody and always
This sick strange darkness
Comes creeping on so haunting every time
And as I stared I counted
Webs from all the spiders
Catching things and eating their insides »
J'ajustai mes écouteurs, repensant à ma première semaine à Sydney qui s'était plutôt bien passée. J'avais rencontré une fille, Emily Johns, qui était plutôt gentille. Je ne la connais peut-être pas assez mais j'ose espérer qu'on s'entendra bien vu que nous allons dans la même école. Je n'ai pas envie de passer encore une année seule.
Ma chambre est vide et ça m'inflige encore plus de tristesse. Les murs sont blancs et une multitude de cartons poussiéreux trônent sur le parquet. Il faudrait peut-être que je commence à les déballer.
Cela fait une heure que j'essaye de m'endormir en vain.
Je ne trouve pas le sommeil.
Et tous ces cris sous la fenêtre m'exaspèrent, très probablement une bande de personnes sorties d'une fête en boite de nuit. En tous cas, ils sont bourrés, ça j'en suis sûre.
Je me penche pour regarder un peu la situation extérieure sur le trottoir en ne gardant qu'un seul écouteur pour écouter "I miss you" de Blink.
Certaines personnes m'ont souvent dit que mes goûts musicaux sont bizarres, violents ou trop vieux. Mais j'aime ma musique et je me fous des jugements, ce que j'ai fais gentiment comprendre en remerciant les gens avec mon majeur.
J'arrive à voir par la fenêtre une jeune fille blonde soutenue par deux garçons, sa robe tâchée de vomi. Je suis prête à parier que, à cette fête, elle n'a pas fait que danser. Les mots qu'elle prononce sont indéchiffrables et elle ne tient plus sur ses jambes. Pauvre fille.
Moi aussi à Manchester j'aimais faire la fête, j'aimais danser jusqu'à ce que mon rythme cardiaque se morfonde avec celui de la musique, et j'aimais boire aussi. Mais pas jusqu'à finir sur une table à demi-nue entrain de siffler mon 15eme verre de tequila.
À cette pensée un sourire mi-triste mi-amusé se forma sur mes lèvres.
Je me levai et partit fermer ma fenêtre et mes rideaux, enfin décidée à m'endormir.
Je me demande comment cette année se passera. J'espère que je ne serai pas la fille dont personne ne connaîtra l'existence. Ou encore la fille qui sert de punching-ball aux gars de l'équipe de rugby et qui est rabaissée par toutes les bimbos qui se peignent la tête chaque matin avec leur saleté de rouges à lèvres et leur fond de teint de merde. J'espère juste être ni trop populaire -je pense pas que ça risquerait d'arriver- ni une de ces rejetées dont je viens de parler.
Emily a dit qu'elle me présentera à ses amis et elle espère que je sympathiserai même avec son "petit copain" qui comme elle le dit, n'est pas très commode au premier abord.
Il n'y a plus personne dans la rue mais je peux encore entendre des voix de garçons en train de crier. Ou du moins, jusqu'à qu'un autre bruit se superpose aux cris de ces garçons.
Un bruit de verre cassé.
Ma fenêtre.
Les bourrés d'en bas viennent de casser ma fenêtre avec des pierres, putain.
J'ouvre directement ce qu'il reste de ma fenêtre pour apercevoir quatre garçons en plein fou rire. Je vais les tuer.
Je n'arrive pas vraiment à les distinguer dans l'obscurité de la nuit, ce qui me dérange encore plus, donc je plisse les yeux un maximum pour les voir.
Celui qui tient les pierres a des cheveux bouclés, presque plaqués par la sueur je dirais, et il est en train de rigoler, sa main sur sa bouche pour étouffer son rire. Il ne se rend même pas compte que je le regarde telle une furie depuis maintenant deux bonnes minutes. A côté de lui se trouve un brun lui aussi mort de rire, mais je vais commencer à croire que son rire va me faire glousser à mon tour, je n'ai jamais entendu quelqu'un s'esclaffer de la sorte. Ça doit sûrement être les effets de l'alcool.
À leurs côtés un blanchâtre au cheveux...Verts? Oh quelle couleur originale.
Il était presque collé à une autre silhouette plus grande que les autres et on aurait dit qu'ils se tenaient discrètement la main, mais la faible lumière de la lune ne me laissait pas voir grand chose.
Lorsque le bouclé m'aperçut, leur fou rire se coupa net et je vis le basané leur faire signe de s'enfuir. A ce moment, ils commencèrent tous les quatres à courir pendant que je leur criais des "hé" qui ne servaient strictement à rien.
- Bande de cons! criais-je un peu plus fort espérant que le voisinage ne m'entendra pas.
Une fois qu'il eurent disparu à l'angle de la rue, je fermai mon rideau et me mis à prier pour que cette nuit je ne me fasse pas piquer par tous les moustiques de Sydney. Ils pourraient désormais facilement entrer par le trou formé dans ma vitre.
Tant pis ce soir je n'aurais pas d'autre choix que de dormir la fenêtre ouverte...heum cassée.
Je me dirigeai vers mon lit, essayant d'esquiver les bouts de verre par terre pour éviter de me couper, "Je devrai nettoyer demain", pensais-je en soupirant.
J'enlevai mes écouteurs et les jetai sur mon lit, énervée. Si cette bande de bourrés avait envie d'emmerder quelqu'un, pourquoi moi? Ces choses n'arrivent qu'à moi de toute façon. Je m'assis en tailleur et grinçai des dents pour ne pas leur hurler une dernière fois quelques insultes.
J'espère pour eux qu'on ne se croisera plus jamais, ou sinon je les castrerai un par un.
-----
Heeeey 💃
Alors on est deux à écrire cette histoire. Moi c'est Shana et l'autre fille s'appelle Jasmin (ca se lit Jasmine hein) et dites nous si vous aimez l'histoire ou si vous aimez pas, enfin commentez si y'a des remarques ou n'importe on prend tout au second degrés 😊Je voulais aussi vous dire que cette prologue va introduire sur une histoire avec plein de suspens et tout😏
En espérant que vous allez aimez, je vous laisse😘
- SHANAAA🌹
VOUS LISEZ
Throwing rocks at your window a.i.
FanfictionIl n'y a plus personne dans la rue mais je peux encore entendre des voix de garçons en train de crier. Ou du moins, jusqu'à qu'un autre bruit se superpose aux cris de ces garçons. Un bruit de verre cassé. Ma fenêtre. Les bourrés d'en bas viennent de...