Throwing rocks at your window a.i.

~ Chapitre 21 : Appologies Accepted~

Je grimaçai de mécontentement à l'entente des dernières paroles de Mme Olsen.

"-Brooklyn! Hadley! Cessez donc de chahuter, votre bavardage dérange mon cours.

-Mais Madame, je lui posais juste une question sur le sujet! s'exclama innocament Brook.

-Super blondasse, grognai-je à l'oreille de ma camarade, T'avais pas autre comme excuse de merde?

-Et en plus vous avez de culot de me contredire sur une évidence? -s'énerva Mme Olsen- Irwin?"

Le ton aigu et colérique de la prof sortit brusequement Ashton de sa petite sieste. Il décola sa joue rouge de la table et répondit avec un sursaut, ses yeux encore lourds de sommeil.

"-Echangez donc de place avec votre camarade devant et venez vous assoir aux côtés de Mademoiselle Even. Ansi, jeunes filles, vous metterez une fin à tous ces babillages ."

Moi, Brooklyn et Ashton soupirions à l'unission mais exécutions à contre-coeur les ordres de notre professeur. Brooklyn occupa le banc habituel d'Ashton tandis que ce dernier vint se placer près du mien. Je suppose que l'irritation était lisible sur nos figures contrariées car Mme Olsen ajouta avant de reprendre le fil de son cours:

"-À l'avenir, tâchez de ne pas répéter ces mêmes erreurs"

J'étais sure que cette vielle vipère avait fait exprès de me mettre juste à côté du mec que je supportais le moins au monde.

"-Tiens tiens Even, sourit en coin Ashton, C'est que nos destins se rencontrent encore une fois.

-Rendors toi Irwin, lui souris-je faussement.

-T'es pas marrante Even.

-Tu  peux de te le mettre dans le fion ton destin, lui répondis-je aimablement, J'ai rien à faire avec toi.

-De toutes façons, destin ou pas, il reste trente minutes à la fin du cours. Trente petites minutes à passer ensemble dans la joie et la bonne humeur, il ricanna en plaçant son stylo entre ses dents.

-Que Dieu me bénisse, trente minutes avec toi ça va être dur."

Je conclus notre petite conversation en me focalisant sur la leçon dictée par Mme Olsen. Irwin s'était offert le plaisir à de multiples reprises de me donner "involontairement" plusieurs coups de coudes pour que mon écriture déraille sur mon cahier. Même si je le menaçai de le castrer à coups de critérium (oui j'aime bien cette expression) il continuait toujours de trouver un moyen pour me faire chier.

"-Attends que je trouve le critérium dans ma trousse qu'on rigole.

-Ma meilleure amie ne pourrait jamais me faire ça voyons, il croisa ses bras sur son torse tout en se balançant sur sa chaise.

-N'avais pas tu décrété que nous ne seront jamais amis?"
Cette fois-ci, ce fut mon tour de sourire d'un air narquois.

Il approcha d'une vitesse vertigineuse son visage du mien et laissa son souffle chaud et humide s'échouer contre ma peau faciale.

"-Exactement. Nous ne seront jamais amis."
Chuchota-t-il à mon oreille.

J'eus pendant une fraction de seconde un haut le coeur et tentai silencieusement de reprendre mes esprits. Nos visges avaient été trop proches à mon goût.

Je ne répondis pas et baissai mon regard sur mon cahier continuant à écrire. Je laissai 4 lignes vides  car je venais de louper les ultimes paroles du prof, à cause de l'autre con qui avait reprit ses balancement éffrénés sur sa chaise.

"⁃Madame, il y a quoi après  liberté?"

La prof me dictait les phrases que je n'avais pas écrit avant qu'un bruit sourd nous interrompe soudainement.