And it's called black magic (Little mix/1D)

Chapitre 12

PDV Jesy

C'étais l'heure du déjeuner alors je me dirigeais vers la cafétéria. Leigh, Jade et Perrie ne mangeaient pas a cette heure-ci donc je me retrouvais seule pour le déjeuner. J'avais apporté mon repas pour éviter de faire la queue alors une fois dans la cafétéria, je m'assis directement a une table libre. Ce n'était peut-être pas gentil de ma part mais j'étais contente que Bess, Katie et compagnie ne soient pas dans les parages. Une fois assise, je déballais ma salade de pâtes et commençais à manger tranquillement avec mes écouteurs sur les oreilles. Je sursautais quand quelqu'un me tapota l'épaule. Je me retournais et vis Niall en face de moi, un plateau dans les bras. Il remua les lèvres mais je ne distinguais aucun son. Ah oui mince mes écouteurs !

"Excuse moi tu peut répéter ? Lui demandais-je après avoir déposé mon Ipod sur la table.

"Je peux m'asseoir ici ? Répéta t-il. J'hochais alors la tête contente d'avoir un peu de compagnie. Il s'installa alors en face de moi et déposa son plateau sur la table.

"Alors cette matinée de cours ? Demandais-je pour faire conversation. Il planta sa fourchette dans sa purée avant de répondre.

"Elle aurait pu être mieux. J'avais français et j'ai rien contre ce pays mais leurs langue est sacrément dur à apprendre. Se plaignît-il.

"C'est vrai que la grammaire est assez complexe. Avouais-je. J'étais sur le point de relancer la conversation quand trois silhouettes apparurent sur la gauche de la table. Il s'agissait de trois garçons. L'un avait les cheveux noirs et les yeux bleus, un autre était roux et le troisième avait la peau foncée et c'est ce dernier qui prit la parole.

"Niall, peut tu nous expliquer ce que tu fais avec le tyran ? Hein ?! C'est de moi qu'il parle ?!

"Du calme Stevey. Jesy n'est pas un tyran ou du moins elle ne l'est plus. Me défendit Niall ce qui me rassura. Et bien oui, il n'y a pas plus de deux semaines, il me haïssait à un point inimaginable et le fait qu'il me défende montre qu'il a totalement pardonné mes actions méprisables du passé. C'était juste parfait étant donné que j'avais toujours un petit coup de cœur pour lui. J'adorais le fait qu'il soit assez différent des autres garçons. Il est souvent seul ou entouré d'étudiants pas très populaires mais il était presque impossible de lui mettre une étiquette. Avant j'étais l'intello de service et après la formule magique, je suis devenue le tyran de l'université. On peut voir à quel point notre statut peut changer.

"Non, un tyran est un tyran. Tu te rappelles le jour où ses chiens de gardes m'ont balancé dans la benne à ordures ? Et le jour où ce pauvre Harvey s'est retrouvé coincé dans un casier ? Le dit Harvey baissa la tête visiblement gêné. "Et puis encore ce fameux après-midi où Logan s'est retrouvé collé à sa chaise en cours de mathématiques ? Le pauvre en fait encore des cauchemars. Conclut-il en passant un bras autour du garçon aux cheveux noirs.

"Le règne du tyran Nelson est terminé ! Et je n'eus même pas le temps de réaliser ce qu'il se passait que Stevey saisit l'assiette de purée de Niall et me la renversa sur la tête. Un silence de mort s'installa alors dans la pièce et même la cuisinière avait cessé de servir les étudiants. Ils me fixaient tous se demandant ce que j'allais faire, quel supplice j'allais leur faire endurer. L'image qu'ils ont de moi me dégoûte a tout point. Je ne veux pas être une peste détesté de tous faisant la misère aux autres sur son passage. Non je hais ce genre de personne alors pourquoi le serais-je ? Je battue rapidement des cils avant de croiser le regard concerné de Niall puis je saisis mon sac et quittais la cafétéria le plus vite possible. Je fonçais vers le premier endroit qui me vint à esprit et me barricadais dans une cabine de toilette. J'avais commencer à pleure sans m'en rendre compte et tentait du mieux possible d'essuyer mes larmes. Je sortis finalement de la cabine et me plaçais devant un lavabo. Je croisais mon reflet dans la glace et ce n'était pas jolie a voir. J'avais de la purée tout le long de mes cheveux et un peu sur le haut de ma robe. J'ouvris le robinet et saisis des serviettes en papier pour arranger les dégâts. Après environ cinq minutes d'acharnement, toute la purée avait pratiquement disparu. N'ayant aucune envie de retourner a la cafétéria, je me laissais glisser le long du mur des toilettes des filles. Jetais a présent assise sur le sol, les genoux repliés sur le côté quand la porte battante s'ouvris. J'allais me lever mais je reconnue la personne qui se tenait derrière ma porte.