Reine des Mondes T2 - Vie de Loup [Terminé]

→ Chapitre 3

✒ Corrigé 

Plus que quelques heures avant mon départ. Nous étions le 30 Novembre, dans quelques heures, nous serions le premier décembre.

Dans quelques heures, je quitterais mon meilleur ami et le vampire qui s'est occupé de nous comme un père, pour rejoindre mes origines, mon autre pouvoir... les protecteurs.

Crepsley avait organisé une fête pour mon départ, Darren était chargé de venir nous chercher Flynnt et moi pour ensuite nous escorter jusqu'au lieu des festivités.

On frappa à ma porte au moment ou je finissais de poser le feutre noir fin qui maquillait les paupières de mes yeux rouges. Ces dernières étaient coloriées en gris foncé, penchant sur le noir.

Quant à mes yeux, ils étaient encadrés de noir. J'avais en outre appliqué un trait d'eye-liner fin sur mes paupières, puis, ajouté un trait de crayon à l'intérieur de l'œil.

En me regardant dans le miroir, je pus constater que mes yeux rouges étaient bien mis en valeur, faisant ressortir leur couleur sanguine, ce qui me donnait un air séduisant, mais tout aussi dangereux.

La robe n'arrangeait rien, me donnant encore plus un air menaçant... voire meurtrier.

J'avais opté pour du blanc parsemé de rouge ; mais pas n'importe lequel : un rouge sang assortit à la couleur frappante de mes iris.

Le buste de ma robe était albe et se dégradait petit à petit et, ainsi, la traîne finissait pourpre au sol. Le rouge commençait à apparaître au niveau de ma taille, ce n'était encore que de petites gouttes de sang et l'on pouvait encore apercevoir du blanc. Mais, lorsqu'elle atteignait le niveau de mes cuisses, le rouge était dominant, la couleur claire ne l'était plus – si ce n'était que de simple reflet candide- créant ainsi un petit contraste écarlate qui s'amplifiait avec le volume et la fluidité ainsi que le bas de la robe.

Toujours face au miroir, j'entendis des pas se rapprocher. Je fermais les yeux, me remémorant les beaux souvenirs que nous avions crées ensemble au fils des derniers jours.

Il s'était rapproché de moi, m'enlaçant de ses bras autour de mon cou, comme ferait un frère à sa petite sœur, pour poser délicatement un petit baiser sur ma joue d'albâtre.

- Tu sais que tu fais peur vampette ? M'interrogea t-il.

- Je sais, rigolai-je. Alors que penses-tu de la robe ? Lui demandai-je, curieuse de connaitre sa réponse.

- Franchement ? Tu porte bien ton surnom.

- Quoi ? Je ressemble à une vampette ? Fis-je en feignant de m'offenser

- Nan ! Mais t'es conne ou tu le fais exprès ? demanda-t-il en souriant.

- A ton avis ?

- Qu'est-ce que je vais faire de toi ? Soupira-t-il.