Reine des Mondes T2 - Vie de Loup [Terminé]

→ Chapitre 14

✒ Corrigé 

J'étais partie du territoire des Nightshade, une petite demi-heure après avoir expliqué la situation à Flynnt. Il m'en voulait de partir comme ça, mais il comprenait aussi que je pouvais le mettre en danger. Donc... me voilà maintenant, dans la forêt, à parcourir plus de 73 km. Enfin, non je n'ai pas encore parcouru les 73 km. En fait c'était a à peu près la distance entre les Nightshade et la meute de Fenris. Pour l'instant je n'avais fait que 5 km. Oui je sais, ce n'était pas beaucoup, mais au moins je n'étais plus sur le territoire de la meute Nightshade...

J'espérai que cette nuit, je ne me transformerais pas, car hier c'était la pleine lune, ce qui était encore le cas ce soir. Donc, si je ne voulais pas blesser ou tuer quelqu'un, il valait mieux que je mette le plus de distance possible entre la meute et moi.

Bordel !

Je ne me sentais pas bien du tout ! Je sentais que je allais me transformer ! Putain de pleine lune ! Pourquoi a-t-il fallu que j'aie le sang de trois putains d'espèces de loups-garous ?! Bon, comme hier soir, mes vêtements allaient probablement partir en fumée. Je les enlèverais avant que la transformation ne commence. Heureusement que j'avais réussi à parcourir 7 km de plus...

Je levai la tête vers le ciel ; la lune commençait à rayonner haut dans le ciel, de quoi me mettre dans la merde. Soudain ma respiration devint saccadée, comme si j'avais couru un marathon. J'ôtai rapidement mes sous-vêtements avant qu'ils ne se décomposent.

Ça y est, l'enfer de la métamorphose a commencé...

- Aie ! Ma tête...

Je parcourais les alentours du regard. Il y avait un petit - voire gros – problème : je ne m'étais pas arrêtée là hier soir. Je n'étais pas folle, mais hier, j'étais en plein cœur de la forêt, avec de nombreux arbre verts, une obscurité à vous faire peur lors d'Halloween, etc... et là j'étais limite dans une clairière éclairée, avec en plus un point d'eau, non pardon un petit ruisseau !

- C'est quoi ce BORDEL ?! Criai-je toute seule, à moitié hystérique.

Je cherchai mes affaires - enfin mon sac à dos - du regard. Conclusion, il avait disparu. Mes vêtements que j'avais soigneusement enlevés avant ma transformation : disparu eux aussi.