Chapitre 9

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Michael : j'aimerais volontiers mais des menottes m'en empêche.

Moi : merde.

Je chercha quelque chose sur moi qui pourrait nous aider. Je sortis un petit couteau (donné par Luke) et j'enfonça la lame dans le trou de la menotte. Je tournais impatiemment et la menotte s'ouvrit.

Moi : tu garderas l'autre jusqu'au hangar. Portes moi.

Il me fit la courte échelle et je passa ma tête à la fenêtre. Calum était là.

Moi : psst, Cal.

Il leva la tête et appela mon frère.

Luke : attrape ça.

Il lança un coupe tube et je scia les barreaux de la fenêtre.

Moi : pousses moi Michael.

Il fit ce que je dis et je monta sur la fenêtre.

Moi : tu peux monter tout seul ?

Michael : aides moi juste à attraper le rebord.

Je tira d'un coup sur son bras et il s'accrocha.

Luke : sautes.

Je me laissa tomber en arrière sans réfléchir et je sentis des bras me rattraper : Calum. Il me lâcha pour aider Michael.

.. : EH ILS SE SONT ENFUIS !

Merde ! Le policier.

Moi : où est la voiture ?

James déboula au volant de la voiture et on grimpa tous dedans avant qu'il ne démarre en trombe.

Moi : fais un détour au cas où on soit suivis.

James : ok.

Il conduisit pendant 20 minutes avant de se garer devant le hangar. On entra.

Michael : je suis partis combien d'années ?

Moi : viens, il faut nettoyer ton visage.

Je l'amena vers le petit miroir à moitié fendu et pris un gant de toilette. Je le mouilla avant de le passer sur son visage.

Moi : qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?

Michael : disons qu'ils en ont un peu profité.

Moi : c'est dégueulasse.

Michael : je suis un criminel en même temps.

Il n'avait pas tort.

Michael : qu'est-ce que j'ai manqué ? Quelqu'un a reprit le flambeau ?

Moi : oui, l'héritier désigné par Ashton.

Michael : ils l'ont trouvé ?

Moi : il était juste sous leurs yeux.

Michael : c'est qui alors ? Luke ? Cal ?

Moi : nan.

Michael : alors ?

Moi : c'est moi.

Michael : quoi ?

Moi : Ashton m'a fait faire le tatouage il y a quelques mois.

Michael : c'est toi ?

Moi : et oui, difficile à croire qu'une fille puisse faire ça.

Michael : je peux le voir ?

Je retira mon t-shirt.

Michael : qu'est-ce que..

Moi : je te montre mon tatouage, ne pense pas que je te fais un strip-tease.

Je baissa le côté de mon soutien-gorge.

Michael : putain il l'a vraiment fait ce con.

Moi : je l'ai détesté pendant des jours quand il me l'a fait faire et je le déteste toujours.

Michael : t'as vraiment repris le gang ?

Moi : le fait que la majorité des hommes ne m'en pense pas capable m'a influencée.

Michael : t'es pas croyable.

Luke : à table les blaireaux.

Moi : aller viens.

Michael se leva et on alla se poser dans un canapé. Être avec Michael, Calum et Luke était étrange sans Ashton. Mon frère me tendit une boîte de nouilles d'hier soir.

Michael : et donc, quels sont tes plans ?

Moi : je sais pas.

Luke : elle ne sait pas mais elle à déjà explosée le nez de Tom.

Michael : nan ! Et j'ai raté ça.

Moi : il n'y avait rien d'exceptionnel.

Luke : elle commence déjà à faire la meuf modeste.

Moi : vas te faire foutre. Et vous ne pouvez plus me menacer de me tuer parce que je suis votre chef.

Michael : ne fait pas trop la maligne quand même. Une balle se perd vite.

Moi : visez le cœur, ça rendra la chose plus tragique.

Ils se turent à l'évocation de la mort d'Ashton.

Moi : on ne va pas en faire un sujet tabou.

Calum : c'est tout de même un sujet sensible.

Ça ne le dérangeait pas hier soir.

« quoi ? »

« ta gueule »

Michael : il était notre meilleur ami.

Moi : et il est mon copain.

Luke : pourquoi tu parles toujours de lui au présent ?

Moi : parce que je n'ai pas cessée de l'aimer lorsqu'il s'est fait tirer dessus.

Luke : il faut que tu ailles de l'avant.

Moi : ce n'est pas ce que je fais ?

Calum : tu t'enfermes dans le passé.

Moi : ta gueule Calum.

Je me leva brusquement et partis du côté du hangar qui était censé être ma chambre.

« reviens »

        « nan, je vais rester dans mon passé »

« t'es susceptible »

J'enfila mon legging avec un crop top avant d'aller vers le sac de frappe.

« on va voir des potes »

Je commença à frapper dans le sac et je m'énervais de plus en plus. Je frappais de plus en plus fort et mes jointures explosèrent.

Moi : AH !

Je devenais folle. Deux bras m'arrachèrent du sac et je me retrouva face au torse nu et musclé de Calum.

Calum : Hayley !

Moi : lâches moi !

J'essayais de le pousser mais il était bien trop fort.


Try Hard. (suite de Rejects.)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant