Chapitre 39

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*POINT DE VUE DE LUKE*

Elle s'était fait arrêter.

Michael : Arrêtez de tourner en rond putain, vous me donnez mal au crâne.

Moi : Hayley est en taule et toi tu penses qu'à ton putain de crâne.

Calum : doucement Luke.

Je ressentais tout un tas de sensations étranges depuis qu'elle était partie.

Moi : vous comprenez pas, je ressens tout putain !

Une douleur affreuse traversa ma tête et je fermais fortement les yeux pour la faire disparaître.

Michael : Luke ! Assieds-toi deux minutes.

Je m'asseyais en cachant mon visage dans mes mains.

Moi : ils vont la tuer putain.

Ashton : jamais.

Il a retrouvé sa langue lui.

Michael : si il ne se débarrasse pas d'elle avant.

Calum : les flics sont pas censés faire la justice.

Michael : tu penses vraiment qu'un chef de gang va avoir un procès ? En plus si ils sont liés à Pinton, dieux sait ce qu'il va lui arriver.

Ashton : ta gueule Michael ! Elle est déjà morte pour toi on dirait !

Michael : j'ai vécu ce qu'elle est en train de vivre. Les interrogatoires, les menaces, les coups, parce que pendant que tu te la coulais douce à Melbourne nous on essayait de faire tourner ta merde et je me suis retrouvé en taule !

Ashton : comment t'es sorti ?

Michael : Hayley est venue me chercher.

Moi : c'est sympa de parler de tes souvenirs mais ça ne va pas la ramener.

*POINT DE VUE DE HAYLEY*

A l'heure du dîner, ils m'apportèrent un vieux bout de pain.

Moi : On est pas à guantanamo.

Policier : tu devrais être contente d'avoir quelque chose à manger déjà.

Moi : je suis un être humain vous savez.

Policier : ça reste à prouver.

Je soupirais et il s'en alla. Sors-moi de cette merde Luke putain.

Je passais la nuit entière à cogiter. Je n'avais pas peur d'être ici, j'avais peur pour le gang, pour ce qu'Ashton allait en faire si je ne sortais jamais de là.

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Le lendemain, c'était reparti pour un interrogatoire, le capitaine Jackson avait une tete de bisounours en comparaison à l'homme qui se trouvait devant moi.

...: je suis le sergent Lamar. Je sers dans l'armée américaine.

Son accent me prouvait qu'il était américain. Il passa derrière moi et sortit une autre paire de menottes : chacune de mes mains était maintenant reliée directement à la chaise.

Lamar : je vais vous poser des questions très simples.

Il restait derrière moi et ça me stressait.

Lamar : Ashton Irwin est-il vivant ?

Moi : non.

Lamar : alors pourquoi sa tombe a t-elle été profané et qu'il n'y avait pas de corps.

Try Hard. (suite de Rejects.)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant