La Belle et La Bête /En Réécriture/

Chapitre 8

Enfin ! J'avais enfin fini de ranger tout ces livres et je pouvais dire sans exagérer que j'étais exténuée. Une heure après que j'ai recommencé à ranger toutes ces œuvres littéraires et que Beast était allé déjeuner dans la cuisine, ce dernier m'avait rejoins. Je l'observais du coin de l'oeil durant toute le temps où je m'attelais à ma tâche pour déceler le moindre indice qui pouvait m'apprendre quoi que ce soit sur l'identité de la personne avec qui il avait parler au téléphone.

 Mais je stoppais assez rapidement mon stratagème lorsqu'il me fit remarquer et je cite ses propres mots : " Je sais que je suis très beau, mais je vais finir par croire que tu es une psychopathe si tu continues à me regarder constamment." Ces mots m'avaient fait l'effet d'une douche froide et je m'était abstenu de tous regards envers lui pour le reste de l'après-midi et regardais les ouvrages qui se trouvaient devant moi fixement. 

Au final, cette après-midi je n'avais appris aucune nouvelles informations sur ce mystérieux interlocuteur. Mais j'étais réellement contente d'avoir enfin finie cette tâche plus que ennuyeuse.

Ainsi, à dix-huit heures trente passées, je me dirigeai vers ma chambre pour me changer et ensuite rejoindre Églantine dans la cuisine. Celle-ci était encore une fois aux fourneaux. Je me glissai silencieusement derrière elle et exerçais une légère pression sur ces hanches tout en criant "bouh" pour lui faire peur. Celle-ci lâcha un cri strident à m'en briser les tympans et brandit sa louche d'un air menaçant vers moi.

A la vue de sa réaction, je ne pus m'empêcher de rire et elle commença à me donner de petits coups avec la dite louche en marmonnant de petites remarques comme : "On a pas idée de faire peur à une vieille dame comme moi ! Tu veux que j'ai une crise cardiaque, c'est ça ? Tu veux me tuer ?". Mon rire redoubla et quand il s'estompa enfin je lui fis un câlin tout en lui glissant à l'oreille : 

"- Tu sais que je t'adore alors pourquoi voudrais-je que tu meurs ?"

Elle me rendit mon accolade tout en me disant qu'elle aussi m'aimait beaucoup. Mais nous fûmes interrompues dans notre moment d'affection lorsque Beast débarqua brusquement dans la cuisine tout en s'exclamant :

"- Oh ! C'est l'heure des câlins ? Moi aussi j'en veux un !"

Je ne pus m'empêcher de lâcher un petit "meurs" qu' Églantine entendit puisque cela me valu encore une fois un coup de louche.

"- Aïe !

- Ça t'apprendra à dire des méchancetés !

- C'était pas une méchanceté !

- Qu'est ce qu'elle a dit encore ?

- Rien."

A mon plus grand étonnement Églantine ne contesta pas ma réponse et ne me dénonça pas à notre supérieur. Mais celui-ci ne pu s'empêcher de m'envoyer une petite pique pour ce venger.

"- Alors Bella, on a toujours ma petite remarque de tout à l'heure en travers de la gorge ?"

Je ne laissai paraître aucune émotion sur mon visage et me contentai de répondre avec une voix neutre.

"- Sûrement."

Je ne lui laisserai pas une seconde occasion de m'humilier et partis sans plus attendre vers ma chambre pour me reposer jusqu'au dîner. Je m'allongeai sur mon lit et fermai les yeux. Mais je ne fus pas en paix très longtemps car quelqu'un vint frapper à ma porte quelques instants plus tard. Je laissais échapper un soupir d'exaspération mais répondit tout de même :

"- C'est ouvert Églantine !"

Je me redressai sur mes coudes pour pouvoir converser plus facilement avec elle car je n'avais pas l'envie de me lever complètement. Je fus surprise de voir la tête brune de Beast apparaître dans l'embrasure de la porte.

"- Je peux entrer ?"

Je levais les yeux aux ciel et répondis :

"- Comme si j'avais le choix..."

Il laissa un petit sourire en coin apparaître.

"-C'est vrai, tu n'as pas vraiment le choix puisque tu es dans MA maison !"

Je détournai les yeux vers ma fenêtre. Je n'avais pas encore fermé les volets.

"- La faute à qui ?"

Je le regardai dans les yeux pour observer sa réaction, il paraissait dérouté par ma remarque.

"- A moi j'imagine ?

- Vous pouvez enlever le "j'imagine", monsieur.

- Tu m'en veux encore pour la remarque de tout à l'heure ?

- Je ne vous regardai pas pour votre physique, qui soit dit en passant je ne trouve pas si avantageux que ça.

- Alors pourquoi ?" 

Je détournai à nouveau le regard vers la vue de l'extérieur qui s'offrait à moi.

"- C'est vous qui me posez des questions maintenant ?

- Cela te pose-t-il un problème ?"

Mes yeux étaient toujours rivés vers le dehors.

"- Non puisque moi j'accepte d'y répondre. Je voulais savoir à qui vous parliez au téléphone avant que j'arrive et de quoi plus exactement.

- La curiosité est un vilain défaut.

- Dit l'homme qui vient de me poser une question sur pourquoi je l'observais pendant que je travaillais dans son bureau.

- Un point pour toi.

- Je suppose qu'à cette question non plus vous ne répondrez pas ?

- Pour une fois, je vais faire l'effort d'y répondre.

- Si vous le dites.

- Je parlais à un de mes amis les plus proches...

- Vous avez des amis ?"

J'avais tourné brusquement ma tête vers lui et aperçus son expression offusquée.

"- Oui j'ai des amis, c'est si surprenant que cela ?

- Oui plutôt...

- Je ne relèverai pas... Et pour ce qui est de savoir de quoi nous parlions et bien cela vous concernait ou plus précisément votre père.

- Vous allez encore lui demander d'être votre majordome ?

- Non, je ne suis pas si cruel !

- Vous êtes sûr ?

- Encore une fois je ne relèverai pas. En effet , cela concernait votre père qu'il faut que j'appelle ?

- Et pourquoi devriez-vous l'appeler, si cela n'est pas trop indiscret ?

- Nous avons passé le stade de l'indiscrétion depuis un certain temps. Mais pour vous répondre, je voulais organiser une rencontre avec lui pour vous.

- Pour moi ?

- C'est ce que j'ai dis. Tu te souviens lorsque vous m'avez "surpris" à vous écoutez devant ta chambre, Églantine et toi ?

- Comment oublier ?

- Et bien je t'ai entendu dire que tu aurais aimer revoir ta famille ou ton père en tout cas...

- C'est vrai et alors ?

- Et bien je voulais faire un geste pour vous, bien que votre comportement ne soit pas exemplaire et donc organiser une rencontre entre vous et votre famille."

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Voilà, voilà !

J'attend vos avis avec impatience  et vous souhaite une bonne lecture !  

(Melouw je pense à toi aussi)

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