Un peu de lumière

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Je sentais la mort à plein nez, mes cheveux collés à mon visage certainement noir de poussière et e graisse pour pas dire sperme. Voilà je pense deux ou trois jours -je n'ai plus la notion du temps- que je suis enfermé ici en tant que jouet sexuelle. Mon corps je ne le sens plus, mes jambes sont contre mon torse qui malgré moi, tremblait. Tout mon corps tremblait, comme si j'allais mourir dans la seconde qui suivait. Mais je n'espérais plus m'en sortir, après tout, je n'ai eu aucun signe de vie de mes "amis" alors ça veut tout dire. Faut avancer Park Jimin, enfin si demain t'es encore en vie. Tes soit disant amis t'on laissé tomber, le message était clair. Je devais crever dans ma propre merde et tout seul si possible.

La porte s'ouvrit dans un grincement assourdissant, je sentais un frisson glacé remontait le long de ma colonne vertébrale, je reculais malgré moi. Je ne voulais pas, pas encore. Je rencontrais le mur et me figeais, fermais les yeux sous l'angoisse. Le bruit de ses pas me faisais tressaillir à chaque fois un peu plus, sa respiration était lente et limite démoniaque. Mes mains dans mon dos, j'essayais pour la centième fois depuis mon arrivé ici, de les défaire et de m'enfuir par je ne sais quel miracle venant du ciel. Mais rien.

Un souffle se fit près de mes lèvres, j'avais peur d'ouvrir les yeux. Il était là, son odeur était sauvage et à la fois douce, je m'étais à force, fait à l'idée que c'était un homme d'environ de mon âge, ou du moins dans la vingtaine. Ses mains parcouraient mon corps glacé, il avait beau me toucher depuis des jours entiers, me faire ressentir du "plaisir", mon corps ne réagissait pas et les larmes envahissaient toujours mon visage. D'un geste brusque, il me fit basculer son lui, son visage vint directement dans mon cou endoloris, il me mordit me faisant hurler de douleur, je sentis un liquide chaud couler le long de mon omoplate, c'était du sang je le savais. Mon corps en était certainement tâché, il était violent, il me mordait partout... Me laissant des marques violentes sur mon corps, les larmes coulaient déjà sur mes joues alors qu'il n'avait pas encore commencer. Ses mains parcouraient mon corps nu, je l'étais depuis deux jours je crois... Je n'avais plus aucun vêtements et je mourrais de froid. Il descendit le long de mon torse tout en griffant mes jambes avec ses ongles. Je me rétractais, mordant mes lèvres saignantes pour éviter d'hurler. Il prit mon sexe en bouche, le maltraitant. Mordant mes testicules et pinçant ma verge, je le suppliais de cesser mais c'était comme parler à un mur. Au contraire, il doublait la violence, mordant cette fois-ci mon sexe. Par un réflexe je lui mis un coup de pied dans le visage. Je regrettais aussitôt mon geste en voyant son regard brillant de colère et de violence. Il grimaça et attrapa mes cheveux entres ses doigts et me dira près de son visage.

- Tu le regretteras.

Sa voix grave résonna dans la pièce, me terrorisant sur place. Je n'osais bouger, il me lâcha violement mon crâne cogna contre le mur. Ce fût le noir complet.

Quand j'ouvris les yeux, je regardais tout de suite vers la fenêtre, le jour commençait à se montrer et c'était une nouvelle journée pour moi. Le troisième jours, ou peut-être même le vingtième j'en sais rien, j'ai juste envie de mourir là maintenant... J'en avais marre de tout ça, il a fallut que je sorte une fois, que je rende un service à JungKook pour me retrouver dans cet endroit ! En même temps, lui en vouloir, je ne pouvais pas. Il pensait l'opération sans risque, qui aurait pu croire que ce malade me suivrait pour m'arracher à eux ? Personnes certainement, la preuve, même JungKook qui était pourtant un policier malin et sûre de lui, il n'avait pas prévu ça. Et même s'il l'avait prévu, jamais il ne m'aurait envoyer là-bas. Enfin je l'espère... Dans tout les cas, je sais que je pourrais facilement lui pardonner. Il avait être un parfait connard parfois, je n'arrivais pas à lui en vouloir bien longtemps et quand je le faisais je tombais malade. Et puis... Les autres ? Tae, Jin et NamJoon ? Ils se sont rendus compte de mon absence ? Et s'ils le savaient mais que ça leur était égale ? Mon cœur se serra à cette idée, je comprends mieux ce que veux dire la phrase "Seul au monde". Je me sens seul, détruit et sale. Dans cette porcherie couvert de mon propre sang ! Je me levais fou de colère et cherchais un moyen de m'enfuir. Je n'allais pas bien loin, mes chaînes me ramenèrent en arrière. Je criais à plein poumons, ma voix résonnait dans la pièce. Je tombais alors sur les genoux. Je n'allais jamais sortir ? Je devais le faire ! Au moins atteindre cette fenêtre ! Je me levais alors bien décidé à le faire, elle n'était pas haute mais je devais sauter pour l'atteindre. Mais avec les miens liés, je n'allais arriver à rien. Faut déjà que je me détaches. Je mis mes liens devant la lumière et tournait le tête, c'était des cordes. Il me faut donc un objet coupant... Je regardais rapidement dans la pièce, rien... Putain ! Je lâchais un juron et me penchais sur le sol pour regarder. Je ne demandais rien d'énorme ! Un morceau de verre ou bien un scalpel ! Bon le scalpel c'est pas ici que j'en trouverais un, mais tout est possible donc...

DOPE [JiKook]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant