PVD de Nicolas ...
17h tapante, je suis devant chez Ophélie... Je n'ai jamais vraiment apprécié cette nana, mais sa réputation de fille facile m'a conduit jusqu'à elle.
Je sonne à sa porte. Elle m'ouvre après quelques secondes. Je la découvre en déshabillé de dentelle rose fuchia. Le summum de la vulgarité! Quand je repense aux sous vêtements d'Emilie que j'ai déjà pu entrevoir... je me dis que ces 2 femmes ne sont vraiment pas du même monde. Ophélie à l'air d'avoir compris pourquoi je suis là vu sa tenue. Elle me fait presque pitié ! Comment peut-on brader son corps comme ça. Il y a une différence entre coucher facilement et offrir son corps au premier venu. Même si, aujourd'hui, son attitude m'arrange un peu !
J'ai à peine fait un pas à l'intérieur qu'elle me saute dessus et m'embrasse. Son haleine est un mélange de menthe et de cigarette froide. Beurk... dégueulasse ! Tout en m'embrassant, elle commence à déboutonner ma chemise, ses doigts parcourent mon torse et sans crier gare elle s'affaire déjà sur la fermeture éclair de mon jean. En un rien de temps, je suis à poil dans son salon !
Je l'attrape par les hanches et la retourne. Elle bascule vers l'avant et s'accoude sur le dossier du sofa en me donnant une vue imprenable sur ses fesses. Je dois avouer qu'elle est bien faite. Son corps est parfait et ça m'aide à bander un minimum... je sors une capote de ma poche et l'enfile à la hâte. Je ne prends même pas la peine de la déshabiller, je décale juste son minuscule string et me place entre ses jambes... Je la défonce en levrette comme la dernière des salopes. Elle gémit de plus en plus fort, elle a l'air de prendre son pied... et je sens que de mon côté, j'arrive au point de non retour également. Je jouis dans le préservatif au bout d'une quinzaine de minutes. Je n'ai jamais baisé comme ça... Il faut dire qu'à part Sonia, j'ai eu très peu de femmes dans mon lit... Ca soulage, et pourtant j'ai une sensation de... comment dire... d'insatisfaction !
- Eh bien... c'était... waouw... quelle rage en toi mon chou... En tout cas, tu reviens quand tu veux ! me dit Ophélie alors que j'étais en train de me rhabiller.
- Je suis désolé... Je me suis servi de toi pour assouvir une pulsion... c'est dégueulasse de ma part ! avouai-je.
- Je m'en doute, mais ne t'en veux pas... J'étais consciente dès le départ que tu venais pour ça. Tu veux en parler ? me demande-t-elle.
Je m'assieds alors et entreprends de lui expliquer mon désir si intense pour Emilie, le sentiment de trahison face à Sonia... Bizarrement, c'est bien plus libérateur de lui parler de ce que je ressens plutôt que de l'avoir sautée.
PDV d'Emilie...
J'ai passé une partie de la journée chez mes parents et je n'avais aucune envie de rentrer maintenant chez Nicolas. J'ai donc décidé de faire un crochet chez Greg. Comme à son habitude, mon meilleur ami m'accueille à bras ouverts et s'inquiète de mon état psychologique depuis l'incident avec Sylvain.
Je lui explique en détails la nuit et la matinée d'hier. Ses yeux s'écarquillent lorsque je lui explique ma séance masturbation exhibitionniste ...
- Tu as besoin de sexe ma chérie... et tu sais que je suis le mieux placé pour te satisfaire dans ces cas là!
Greg a toujours le chic pour arriver à me mettre dans son lit et bien que sa proposition est alléchante... j'hésite. Lorsqu'il commence à me caresser, je ferme les yeux... mais c'est le visage de Nico qui m'apparaît. C'est lui que je veux... C'est de lui dont j'ai envie et une baise rapide avec mon meilleur ami n'arrangera rien à ce besoin. J'arrête alors la main de Greg qui devenait de plus en plus proche de ma zone intime.
- Je suis désolée, loulou... Je ne peux pas ! murmurai-je.
- Tu es dans ma merde ma chérie... Tu es amoureuse ! me lança-t-il amusé.
J'acquiesce à ses derniers mots... il a raison... je suis dingue de Nicolas, alors qu'il me repousse gentiment à chaque fois qu'on se rapproche l'un, l'autre.
- Parles-en avec lui... vu sa réaction vendredi, je suis quasi certain qu'il ressent la même chose pour toi... ajoute-t-il.
Je prends alors congé et rentre à la hâte à la maison... Greg a raison, je dois discuter avec Nico, on ne peut pas vivre frustré chacun dans notre coin alors qu'on ressent probablement la même chose.
***
Lorsque j'arrive enfin chez nous, je ne trouve que Logan affalé dans le canapé en train de jouer sur sa console. Il m'apprends que son père est parti voir une amie il y a 1h...Une amie ? Quelle amie ? Mais Logan n'a pas l'air d'en savoir plus, ni de vouloir développer sur le sujet. Je lui propose de préparer le souper, il choisi des lasagnes. Nous mangeons en tête à tête, lui et moi, nous discutons un peu et je me rends compte que sous son air d'ado renfrogné, c'est un chouette gamin. Il part se coucher vers 22h, et Nicolas n'est toujours pas rentré... Je fulmine, mais je n'ose pas l'appeler... je n'ai aucun droit sur sa vie privée. Finalement Greg devait avoir tort, s'il passe autant de temps avec une autre, il ne peut pas partager mes sentiments.
Après un bref passage à la salle de bain, j'en ressort affublée d'une jolie nuisette toute blanche et d'un fin peignoir assorti. Je traverse le couloir pour me rendre dans ma chambre quand j'entends la porte d'entrée se claquer... et du bruit... plein de bruit... mais que fait-il ? Je descends voir... Je le trouve étalé de tout son long dans le canapé, en m'approchant je me rends compte qu'il sent l'alcool... Quelque chose comme du whisky, je pense...
- Ohhh Emilie... comme t'es beeeeeeeeeeeelle... siffle-t-il.
- Tu es ivre ! Que s'est-il passé pour que tu sois dans un état pareil ? demandai-je sans trop espérer une réponse cohérente...
- C'est ta faute ! J'ai tellement envie de toi... mais je ne peux pas... je vais tout gâcher... j'ai du aller baiser une pute...
Mon coeur s'accelère à ces dernières paroles... Une pute ?
Il poursuit sa tirade avec une intonation pleine de reproches à mon égard :- ... je l'ai baisé comme un fou, je pensais que ça irait mieux après... mais c'est pire... j'ai toujours autant envie de toi et en plus je me sens coupable d'avoir couché avec une autre que toi ! Et putain... dans cette tenue, tu me rends fou... j'ai juste envie de te prendre là maintenant tout de suite...
Je suis surprise de tant de franchise... et même si une chaleur agréable s'est installée dans mon thorax et mon bas ventre, je n' oublie pas que ses mots ne sont pas filtrés du à la quantité d'alcool qu'il a ingurgités...
Il se lève en titubant et s'approche de moi. L'une de ses mains passe autour de ma taille et l'autre se pose sur mon cou... Nous sommes l'un contre l'autre... Je ne bouge plus.
- Emilie... je... j'ai envie de... je me sens pas bien... je crois que je vais vomir !
Merde, je m'attendais à tout sauf à ça ! Je reprends rapidement mes esprits et l'aide à monter à l'étage en direction de la salle de bain... A peine est-il penché sur la cuvette qu'il vide le contenu de son estomac... Une fois terminé, je l'assois sur le bord de la baignoire et commence à le déshabiller, il a besoin d'une douche pour se retaper un minimum... J'en profite une peu pour laisser mes mains vagabonder sur son dos, son torse... Lorsque j'abaisse son pantalon et son boxer, je me retrouve face à une impressionnante érection de son membre... waouw... j'ai envie de le toucher là, mais ce serait abuser de lui... il n'est clairement pas dans son état normal et je pense qu'il serait furax s'il savait que j'en avais profiter pour le caresser.
Il ne dit plus un mot et se laisse laver. Une fois la douche terminée, je le sèche et lui fait enfiler un slip propre. Puis, je l'emmène jusqu'à sa chambre.
- Reste avec moi ! me demande t il en tirant mon poignet.
Je ne me fais pas prier et me glisse dans son lit. Il vient se coller contre moi et sa main vient prendre l'un de mes seins en coupe. Je ne fais rien pour l'en empêcher, car cette sensation est extra. J'ai même envie qu'il aille plus loin, mais au bout de 30 secondes, j'entends sa respiration régulière et profonde, je comprends alors qu'il s'est endormi.
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Rencontre fortuite
RomantikQuand j'ai demandé le divorce, je n'avais pas réfléchi à certaines conséquences immédiates qui en découleraient ... La première était : Où allai-je bien pouvoir vivre ? Retourner chez mes parents était une solution temporaire, mais je ne le supporte...