Quand ma soeur est née, j'étais déjà une ado. Très vite, je m'en suis occupée comme si c'était ma fille. Encore aujourd'hui, j'ai plutot l'impression d'être sa mère que sa soeur, et pourtant, si c'était le cas, je pense que nous n'aurions pas la relation que nous avons actuellement. Nous sommes fusionnelles, on se confie l'une à l'autre, on se caline, on se conseille, j'essaye de la protéger et de l'orienter le mieux possible dans sa vie. J'ai peut-être râté un truc, vu sa situation, mais malgré tout je pense que j'ai fais mon maximum, et je suis fière d'elle. Elle est responsable et réfléchie. Elle a pesé le pour et le contre depuis 10 jours concernant l'IVG. Je suis soulagée qu'elle s'en soit tenue à sa première décision. J'aurais tout fait pour l'aider, elle et son bébé, si elle avait tenu à le garder, mais je suis aussi persuadée qu'elle a fait le meilleur choix. J'espère juste qu'elle aura tiré une leçon de cette histoire et qu'ils feront attention à toujours se protéger à l'avenir.
Nous sommes de nouveau au planning familial, mais cette fois avec Logan. Le médecin à du retard et l'ambiance est assez pesante. Solène à peur d'avoir mal et on dirait que Logan ne sait pas trop ce qu'il fou là et semble assez stressé. Moi, je lis un bouquin, mais je ne suis pas tout à fait à l'aise non plus. Puis, enfin l'assistante sociale vient chercher Solène et Logan, je suis encore une fois mise à l'écart et ça m'énerve, mais je n'ai pas le choix ! Une secrétaire vient même m'avertir que le médecin va procéder à l'intervention mais qu'il n'y a pas possibilité que j'entre près de ma soeur puisque Logan veut être auprès d'elle. Ce que je comprends. L'attente est longue.
Au bout d'un peu plus d'1h, les enfants ressortent enfin du cabinet médical. Solène à l'air d'avoir mal et elle est toute pâle. L'infirmière me recommande de la faire se reposer durant les 2 prochains jours et me donne un certificat médical pour ne pas aller à l'école.
Une fois dans la voiture, elle me dit que la douleur qu'elle ressent est semblable à des douleurs de règles, mais puissance 10... la pauvre... j'aimerais tellement savoir la soulager.
Je l'ai obligé à aller se coucher dans le lit de Logan dès notre retour à la maison, et ai imposé au gamin d'être aux petits soins avec elle.
***
Dans quelques jours c'est Noël, c'est à cette occasion que nous avons décidé avec Nicolas que nous annoncerions les grandes nouvelles à nos familles. Il est grand temps de toutes façons, car je ne vais plus pouvoir le cacher longtemps. Mon ventre s'est déjà bien arrondi depuis ces 2 dernières semaines. C'est dingue ! En plus, je commence aussi a ressentir ses mouvements... j'adore ! Moi, qui ne me sentais pas prête quand je l'ai su, à l'heure actuelle je suis plus qu'excitée à l'idée accueillir notre puce... J'ai même déjà regardé pour faire une liste de naissance... Nicolas n'est pas contrariant, il dit oui à tout ce que je propose... Nous sommes juste un peu en désaccord concernant LE prénom de notre fille... mais je ne perds pas espoir de gagner cette bataille là aussi.
Je suis en train d'essayer quelques vêtements en vue du réveillon de Noel, mais tout est trop serrant ! Je ne sais plus fermer mes pantalons et mes robes moulent à la perfection mon ventre... et comme je veux garder la surprise jusqu'à ce que nous l'annoncions, je ne peux pas me permettre de porter ça !
- Nico!!!!!!!!! criai-je pour qu'il me rejoigne dans notre chambre
Je l'entends monter les escaliers en courant... Depuis qu'il sait que je porte son enfant, il est devenu tellement attentif... il accoure dès que je l'appelle.
- Il faut absolument qu'on aille faire du shopping, regarde moi ça la catastrophe ! dis-je en lui montrant que je ne parviens pas à fermer le bouton et la fermeture éclair de mon jean.
Il s'approche en souriant et s'agenouille devant moi pour m'embrasser le ventre.
- Tu es sublime mon coeur ! Mais je conviens qu'il ne serait pas du meilleur goût que tu te balades la chatte presque à l'air...
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Rencontre fortuite
RomanceQuand j'ai demandé le divorce, je n'avais pas réfléchi à certaines conséquences immédiates qui en découleraient ... La première était : Où allai-je bien pouvoir vivre ? Retourner chez mes parents était une solution temporaire, mais je ne le supporte...