Chapitre 16

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PDV Laure:

Je ne sais pas si Thomas a choisi de s'enfuir ou non. Je me concentre juste sur les bras du griffeur. Celui qui contient l'aiguille s'abat alors sur moi. Il vise mon épaule gauche. A la dernière seconde, je baisse légèrement mon épaule. L'aiguille se plante dans le béton. J'en profite pour lui donner un coup de pied dans une de ses pattes. Alors que je me relève, le griffeur perd un peu l'équilibre et me griffe dans le dos. Je laisse échapper un cri de douleur mais reste debout. Je passe ma main sur mon dos et la ramène poissée de sang. Le griffeur se relève. Il faut que je parte avant de vraiment me faire piquer. Je me mets alors à courir. Les premiers pas sont douloureux mais l'adrénaline l'emporte. Je ne vois pas Thomas et j'en suis heureuse. Il doit être loin maintenant, je l'espère. Le griffeur est toujours derrière moi. Je tourne à gauche, à droite et finis par foncer dans quelqu'un. Je lève la tête et vois Minho et Thomas.


- Les gars! Un grand sourire apparaît sur mon visage.
- Tu as réussi à t'en sortir! Dit Thomas en me prenant dans ses bras.


Il me relâche. Et ne fait pas attention à ses mains. Sauf Minho.


- Attends c'est quoi tout ce sang!?


Il me prend par les épaules et me tourne dos à eux. Thomas et Minho virent au blanc.


- C'est aussi horrible que ça?
- Non y a juste beaucoup... Beaucoup de sang...
Répond Minho faiblement.
- Les gars c'est pas le moment de tourner de l'œil, le griffeur va arriver d'un moment à...


Le griffeur me coupe la parole en lançant un de ses cris. Il est juste au bout du couloir que j'ai prit précédemment.


- Minho, tu peux courir avec toutes tes blessures?
- T'inquiète pas pour moi, tu crois que j'ai fait comment jusqu'à maintenant?
- Oui c'est vrai.
- Et toi?
- Ne t'inquiète pas non plus. Bon maintenant faut vraiment y aller
.


En effet, nous pouvons apercevoir le griffeur. On se remet à courir. Minho et moi sommes plus lents. Mais on arrive quand même à maintenir la distance qui nous sépare du griffeur. Mais ça ne dure pas longtemps. Couloir après couloir, le griffeur s'approche de plus en plus de nous. Minho a du mal à tenir et moi je suis carrément à bout de souffle. Mon sang continu de couler, ça ne s'arrête pas. Je commence à voir trouble, j'ai l'impression que mon esprit pars de mon corps. Puis je trébuche. Je tombe à genoux. Thomas me relève vite. J'ai du mal à enchainer deux pas. Mais je continue. Je vais me battre jusqu'au bout. Je n'ai pas envie de mourir. Vous allez me dire mais qui a envie de mourir? Sachez que dans le bloc, beaucoup de blocards préféreraient mourir que de rester en vie dans ces conditions.


- C'est bon Thomas, tu peux me lâcher.


Il me lâche doucement toujours en courant. Devant nous, un mur commence à bouger et à se rapprocher de l'autre.


- Bougez!! Nous cri Minho.


Nous courrons comme nous pouvons. Je traverse le couloir et arrive au bout, là où le mur ne bouge plus. Minho est à mes côtés. Mais pas Thomas. Il s'est arrêté juste avant. Il regarde le griffeur et l'appelle.

Notre cauchemarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant