† Vengeance †

13. Me revoilà

  Je n'y croyais pas. Je pensais qu'elle était morte, sous terre, et bien non ! Vous l'aurez compris en face de nous se trouve Estelle, la veille nous l'avions enterré vivante, comment a-t-elle fait pour survivre ? Elle était en sang, elle était également remplie de boue, elle faisait peur, mon dieu ... Elle avait réussi à rentrer dans la cabane le temps que nous étions dans la voiture. Elle avait pris tout ce qu'elle avait besoin pour nous torturer. Cette fille est déjà un grosse sadique dans la vie normale, donc nous faire souffrir ça va être un jeu d'enfant. Faut qu'on soit forte ! Une chose est sûre, c'est que tous les outils qu'elles utilisent, ce sont les nôtres, on sait comment les bloquer ou les manipuler. Pareil pour la chaise sur laquelle nous sommes attachées, on sait comment se libérer vu que c'est la corde qui nous tient, nous l'avons conçu pour que si un jour, nous sommes attachées, on sait d'un coup de main se retirer. Mais on préfère attendre. Pendant quelques minutes Estelle se trouvait dans une autre pièce, très certainement occupée à préparer sa vengeance personnelle. On en profite pour se libérer, mais on a peut-être oublié quelque chose, ou plutôt nous l'avion pas vu. La corde était attachée à une cloche ... En se libérant, la cloche sonna et Estelle court vers nous, on essaye de partir, mais on n'y arrive pas. Elle nous bloque le passage, elle nous dit

- Vous n'auriez pas dû, vous libérez, ça va aller mal.

En main, elle avait un taser, le fameux taser que nous utilisions tant ... Elle s'approche d'Elisa et lui dit "Toi, tu viens avec moi". Elle l'attache, je me suis jeté sur Estelle pour qu'elle la lâche, mais elle m'a électrocuté, je me suis évanouie.

Chez Élisa.

Elle vient d'électrocuter Pauline, elle est au sol, c'est vraiment une salope cette Estelle. Elle m'a prise et m'a mise dans la pièce à côté et me dit d'un ton fort

- Tu sais ce que c'est ?

- Des aiguilles, espèce de tarer.

- Bravo, et tu sais à quoi elles vont servir ?

Je la regarde, énervée, je lui crache à la gueule.

- Espèce de conne, attend que je sois libérée, je vais te tuer, sans scrupules !

- Tu ne réussiras pas, ton heure est venue, et comme je vous ai dit dans le sms, dans cette cabane, je te vois. Dans celle-ci, tu souffriras.

Elle s'approche de moi avec une aiguille, elle prit la langue, et planta l'aiguille en plein milieu de ma langue. J'essaie de garder mon calme, mais c'est affreux cette putain de douleur.

- Alors, ça fait quoi d'être à la place de la victime ?
Me dit-elle.

- Pourriture.
Lui dis-je, pleins de sangs dans la bouche.

Elle prend une autre aiguille, elle s'approche de mon nombril, et le plante en plein milieu de mon nombril, c'était AFFREUX ! J'essayais de ne pas pleurer, mais c'est tellement dur, elle touche les endroits les plus douloureux, j'ai une seule envie pour le moment, l'égorger vivante.

- Il me reste 10 aiguilles, ça fait mal avoue ?

Je crache du sang sur sa figure.

- Va te faire foutre !

Elle prit trois aiguilles, elle plante la première aiguille sur ma main gauche, la deuxième sur ma main droite. Pour la troisième, elle va dans mon oreille, petit à petit, elle avance, une douleur affreuse et insupportable me vient. Elle a été trop loin, je n'entends plus rien de mon oreille gauche, je ne sens même plus la douleur de cette oreille.

- Langue, main, nombril, oreille .... Ce n'est pas fini.

Je n'avais plus à force de pleurer, ni de souffrir ou encore d'avoir mal ...

- C'est fini pour le moment, je reviens vers toi dans une petite heure quand tu auras repris tes esprits.

Chez Pauline.

Je viens de me lever, j'ai une affreuse douleur au dos, c'est à cet endroit-là qu'elle m'a envoyé un coup de taser ... Je me suis levée, elle m'a attaché les mains, mais elle n'a pas bien serré, donc j'ai su vite me libérer ... Sur le comptoir se trouvait le taser, je l'ai vite pris. Quelques secondes après, j'ai entendu des cris qui venaient de l'autre pièce, c'était sûrement Élisa, en vitesse, je rentre dans cette pièce ... Je n'aurais pas dû entrer, ce que je vois est affreux. En face de moi se trouve Élisa, elle arrivait à peine à respirer, elle me regarde, une larme coule sur sa joue, elle me dit :

- D....Dddrier tooo....

Elle avait la langue en sang, elle ne savait plus s'exprimer correctement, mais j'ai parfaitement compris ce qu'elle essaye de me dire "derrière toi", je me suis donc retournée, elle avait une arme à la main, je me suis jetée sur elle, on a commencé à se battre comme jamais je me suis battue, on se crachait déçu, on s'arrache les cheveux et on se donne des coups de poings très très puissants, elle a couru dehors, je l'ai suivie, un combat rude avait lieu ...

Chez Élisa.

Elle se battait devant moi, j'étais impuissante, je ne pouvais rien faire, elles viennent de partir dehors, j'étais attaché, je ne savais rien faire. Après quelques minutes de cris et d'insultes, un coup de feu retentit, puis un deuxième ...

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�� La suite dans le chapitre 14 ��