20. Catherine Thuin, l'avocate

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Il est 18h, j'attends l'arrivée de Catherine, j'ai oubliée son nom de famille. Après quelques minutes d'attentes, la sonnette retentit. J'ouvre directement, j'étais très impatiente, je me posais pleins de questions.

Ensuite, sa toque à ma porte, j'ouvre, devant moi se trouvait une jolie femme blonde, aux yeux verts, elle avait de jolie lèvre pulpeuse et ses dents sont d'une blancheur ...

- Bonjour Pauline, enchanté.

Elle me serre la main, et me fait un sourire, ensuite elle me dit :

- Ne perdons pas de temps, allons nous asseoir et discuter des faits.

Une fois assise, je lui propose un café ou un thé.

- Non, juste un verre d'eau, merci.

- Bien sûr.

Après lui avoir servi un verre d'eau, elle sort un tas de feuilles, et me dit :

- On a du boulot.

Je reste muette.

- Tu te demandes certainement pourquoi tu es en liberté ? Je vais te dire pourquoi. Les médecins t'ont cachés quelque chose, et je suis étonnée que tu ne saches pas encore. Tu as le cancer du sein.

J'ai fait tomber la tasse de thé. Elle me l'a dit d'un ton tellement sec.

- Pardon ?

Dis-je avec stupeurs et tremblements :

- Oui Pauline, je suis désolé, espérons que dans le futur ça va aller. Mais sache que grâce à ce cancer, ça t'évitera peut-être prison à vie. Si nous nous défendons bien et nous trouvions des arguments potables, ta peine pourrait être suspendue.

- Je m'en fous complètement de ma peine en prison, vous dites que j'ai un cancer et personne ne me l'a dit ? Depuis quand j'en ai un ???

- Je ne sais pas. Mais pas depuis longtemps, je pense. As-tu déjà ressenti des douleurs au niveau des seins ? Ou alors comme une "boule" en dessous des aisselles ?

- Non, pas à ce que je sache.

- Bientôt, tu auras ces différents symptômes. Tu auras beaucoup de migraines et tes seins ne seront plus comme avant ... Demain soir, tu dois aller voir un médecin spécialiste, moi, je ne suis qu'une avocate.

Je suis partie aux toilettes, j'ai pleuré, j'ai pleuré comme l'autre fois, quand j'ai appris la mort d'Élisa.

Après quelques minutes Catherine toque à la porte :

- Pauline, je sais que c'est très difficile, mais il faut qu'on en revienne aux faits, ton procès est prévu dans 1 semaine, il ne faut pas perdre 1 minute.

Je m'essuie les yeux, et j'ouvre la porte. Devant moi, il y avait donc Catherine, elle me regardait droit dans les yeux l'air de dire "Courage". Cette femme est quelqu'un de bien, j'ai ce sentiment.

Nous nous sommes mises dans mon canapé, ensuite elle me dit :

- Écoute Pauline, aujourd'hui ce n'est pas le moment de faire la paperasse, etc. Nous allons discuter, des heures s'il le faut, mais je dois absolument tout savoir pour pouvoir te défendre lors du procès.

- Tout ? Dans les moindres détails ?

- Oui, je prends un bloc note, puis je t'écoute.

Catherine part chercher son bloc note et revient :

- Je suis tout ouïe.

- Et bien, tout a commencé quand j'avais 10 ans. Je n'ai jamais été une élève comme les autres, j'ai jamais eu confiance en moi, je me renfermais toujours sur moi-même et je n'avais pas d'amies. Sauf une. Élisa ! On se connaît depuis que l'on a 8 ans. Le véritable cauchemar à l'école à commencé quand j'avais 10 ans, jusqu'à mes 17 ans. Un vrai calvaire que nous avons subi ! On a été victime de vexation, victimisation, coups et blessures, nous étions comme les souffres douleurs des gens. Il y a quelques semaines, Élisa et moi avaions décidé de nous venger de toutes les personnes qui ont gâchées notre adolescence, et c'est là que l'histoire commence ...

... 2 heures plus tard ...

- J'ai pris ensuite pleins de médicaments, je voulais absolument me suicider, ensuite, je me suis endormie. Quelques jours après je me suis réveillée, dans un lit d'hôpital. Voilà mon histoire, je vous ai tout dit dans les moindres détails.

Elle avait écrit au moins 5 feuilles rectos versos, je suis choquée, mon histoire est résumée sur ces feuilles. Catherine me regarde avec un air inquiétant :

- Pauline, ce que tu as fait est affreux et irréparable, mais je pense qu'avec ta maladie, et avec un tas d'arguments et de preuves, tu peux n'avoir aucune peine. C'est très rare dans ce pays, mais tu as commis 11 meurtres, mais ces meurtres, tu ne les as pas commis toute seule, donc si j'arrive à trouver des preuves qui prouvent que tu n'y es pour rien et que tout est de la faute à Élisa, ça peut la faire.

J'allais l'interrompre pour lui dire de ne pas parler comme ça d'Élisa. Mais Élisa est quand même morte, donc qu'on l'accuse ou non. Cela ne change rien.

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�� La suite dans le chapitre 21 ��

† Vengeance †Où les histoires vivent. Découvrez maintenant