Une Vie avec Dylan O' Brien [Tome 1] [EN RÉÉCRITURE]

Onzième chapitre

Je me réveille vers 9h. Je cherche Dylan dans le lit. Il n'est pas là. Je me rappelle qu'il doit partir à 11h pour prendre l'avion de 14h il me semble. Il y a 6 heure de décalage horaire avec le Mexique, donc en ce moment là - bas il est 3 heure du matin.

En réfléchissant à tout le décalage horaire qu'il y a entre ici et le Mexique et au nombre d'heures que Dylan a, de voyage en avion, je devine qu'il va sans doute arriver là-bas dans la soirée. Des calculs dès le réveil je suis vraiment folle moi. Plus que 2h30 pour profiter de lui !

Je me lève d'un bond après cette pensée et je me dirige vers la cuisine où je me doute qu'il se trouve. L'appel de la bouffe sans doute.
En effet, il est bien là, à prendre son petit déjeuner. Il me voit arriver et je lui saute dans ses bras.

《J'ai pas envie que tu repartes, dis-je comme si j'étais une enfant qui suppliait son papa de rester.

-Moi non plus, mais tu sais bien que j'ai signé un contrat et s'il n'en tenait qu'à moi je t'emmenerai avec moi. 》

Je le serre encore plus fort, il m'embrasse le front et essaie de me consoler, parce qu'il n'aime pas me voir triste de son départ.
Je me desserre de lui, je l'embrasse, puis il va prendre sa douche. Je me prépare mon déjeuner, j'ai encore du mal à imaginer qu'il part pendant 3 mois, ça m'en fait presque une boule à l'estomac.
30 minutes plus tard, il sort de la salle de bain, il est 9h35, plus que 2h.
Je n'arrête pas de compter les minutes, les secondes qui s'écoulent et qui m'éloignent toujours un peu plus de Dylan. C'est juste horrible de compter le temps; je me croirais presque dans Time Out comme s'il me restait 2h à vivre. Je m'inflige un stress considérable.
Il va préparer ses valises, il est maintenant 10h quand celles-ci sont devant la porte, prêtes à être embarquées et à repartir encore une fois au soleil, au Mexique. Il reste 1h30. Je ne suis jamais allée là - bas, ce n'est pourtant pas les occasions qui manquent mais, juste que j'aimerais y aller avec Dylan, et il n'est pas toujours disponible pour ça. En faites, presque jamais.
En parlant du loup, je vois que le portable de celui-ci sonne, je vois aussi que c'est Wes. Je lui tend son téléphone et il répond.

《Allô, Wes ?

-.....

-Ouais ça va et toi ?

-.....

-Oui c'est bon, mes valises sont prêtes, j'arriverai vers 18h ce soir.

-......

-Comment ?!

-......

-Mais c'est pas possible ! Je pars déjà 3 mois !

-......

-OK comme tu voudras.

-....

-Oui à ce soir. A plus. 》

Je sentais un peu d'énervement dans sa voix, ce qu'il allait me dire n'allait pas me plaire, pas me plaire du tout même, c'était sur.

《Mon cœur ? me dit-il en se frottant l'arrière de la nuque. Cela sent vraiment pas bon du tout.

-mmmh ?

-Wes dit qu'il y a une urgence au cast', faut que je parte plus tôt. Il m'a acheté un billet d'avion pour prendre le vol de 11h15, il faut que je parte tout de suite.

-Maintenant ou dans un heure, de tout façon je serais triste dans les deux cas donc...

-Merci.

-Pourquoi ?

-Merci de pas péter un câble parce que je m'en vais plus tôt, alors que tu était déjà un peu en colère que je reparte.

-C'est normal Dylan. 》

Et il vient me prendre dans ses bras, un câlin court mais chaleureux et remplit d'amour. Ensuite, il prend mon visage entre ses mains et il m'embrasse, un roulage de pelle, carrément comme on dirait de nos jours.

Il sait bien que je préfère ne pas parler avant qu'il parte, alors il se détache de moi, prend ses valises et ouvre la porte. Il me regarde une dernière fois et referme la porte derrière lui.

Il est à peine partie, que je ressens déjà un grand vide, j'essaie de ne pas pleurer, il ne faut pas que je pleure, il ne faut pas que je sois faible.
Je regarde le bol de Dylan et le débarasse en silence.
Je sens que la fin de la journée va être TRÈS longue.

Louis me harcèle de texto, il ne sait pas comment s'y prendre avec la fille dont il me parle depuis maintenant 2 jours. Sacré Louis alors. Il a toutes les filles qu'ils voudraient à ses pieds et pourtant il ne sait même pas comment en gérer une.

L'amour, faut le provoquer. A part dans mon cas, il ne sonne pas à votre porte. C'est tout un sentiment à entretenir, un travail d'orfèvre, je vous le dis.