5- Childhood friend

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P.D.V d'Elvin.

Allongé sur mon lit, je m'ennuyais à mourir, la semaine était passé tellement vite. Depuis que Chris était revenu j'étais vraiment plus enjoué parce que même si on se chamaillait souvent on s'appréciait réellement, comme des frères. Sans lui il n'y aurait pas de moi et sans moi pas de lui. Je soufflais pour une énième froid et décidai de prendre mon portable pour envoyer un message à mon ami en espérant qu'il réponde.

SAM,. 14:51

Vous: Hey roi des chieurs j'espère que t'es debout! On sort aujourd'hui?

14:57

Lonewolf: Votre message n'a pas été envoyé, veuillez retenter l'opération ultérieurement.

Lonewolf: Mais ne soyez pas trop persistant, 3 messages suffiront.

Lonewolf: Même 1 c'est mieux.

15:00

Lonewolf: Vous n'êtes même pas obligé de répondre.

Vous: Nan mais tu as cru être marrant?

Lonewolf: Je suis une machine Monsieur, mon système ne rit pas.

Vous: Parfois j'ai vraiment des envies de meurtres envers toi.

Lonewolf: Devrais-je vous rappeler que vous parlez à une machine ?

Vous: La ferme. Je passe chez toi te prendre, à 30. Si tu n'es pas prêt je te tire par le caleçon et tu me connais, j'en suis capable.

Je n'eus pas de réponse mais à mon avis il avait reçu le message. Je descendais pour regarder la télé avant de partir. Elisabeth qui été ma tutrice était assise sur le canapé son ordinateur portable sur les genoux et une tasse de chocolat chaud dans les mains pour se réchauffer. Elle était écrivaine et même si son nom n'était pas encore connu, j'étais persuadé qu'un jour il le serait. Je décidais de m'affaler à ses côtés, elle eut un léger sursaut de surprise puis me regarda d'un air attendrit. En faite c'était plus qu'un air attendrit, c'était un air maternel mais je ne voulais pas y croire par peur de m'accrocher et de me tromper. J'ai déjà essayé de m'attacher et ce n'est pas une bonne idée, ça n'apporte que de la souffrance et la seule personne qui pouvait comprendre ça, c'est Chris. Ainsi que... Non, seulement Chris peut le comprendre. La légère voix d'Eli [c'est de cette façon que je l'appelle] me sortit de mes pensées.

-Tu comptes aller quelque part ?

-Oui, tu sais mon pote dont je t'avais parlé, Chris ? Je vais le voir, on va sortir un peu pour se retrouver. Au lycée je peux pas lui parler de tout ce que je voudrais puis la dernière que je l'ai vu seul à seul, ses "pères" j'imitais un crochet avec mes mains en le disant étaient plus intéressant que moi.

Elle souriait même si je savais très bien que ça ne lui plaisait pas que je parle des tuteurs de Chris de cette façon. Je soupirais bruyamment sachant très bien ce qu'elle pensait et me relevais. Elle me regardait comme s'il cela la rendait triste que je me braque, tous des menteurs pensais-je. Sur cette pensée je partais mettre mes chaussures, elle me suivit en posant l'ordinateur sur le sol. Elle ne rajouta rien d'autre que: Ne rentre pas trop tard, d'accord ? Que j'eus la politesse d'ignorer. 

J'arrivais devant la maison après 20 minutes de marche. Je soufflais pour me réchauffer, le froid me piquait le nez et de la fumée ressortit de ma bouche. Pour le mois d'octobre c'était abusé. Je sentis une main se poser sur mon épaule et me retournais brusquement. La tête blonde tomba en arrière surement déstabilisé par mon geste brusque, je m'excusais en aidant à le relever. Il commença à parler alors que je ne l'écoutais qu'à moitié, son nez qui était rouge ressortait énormément dû à sa peau pâle. 

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