Game Colonie

Chapitre 17

On pense souvent aux gens qui nous entour. Moi je n'y pense pas. Pourquoi y faire attention alors qu'eux n'y pense rien du tout. Nous vivons dans un monde d'hypocrite, mais que voulez vous? Nous sommes obligés de vivre comme ça. Personnellement je ne suis pas une de ces personnes qui serait prêt à ce suicider. Je suis trop égoïste pour ça.  

Ce soir là après être sortie du self, je suis allé à côté du lac au ponton que j'aime bien. Mes pieds sont dans l'eau, je les regarde bouger. Je prend mon téléphone puis décide de prendre une photo de moi pour l'envoyer à Claire. Je sais qu'elle aimerait me voir, même si ce n'est pas en vrai je sais que ça lui fait plaisir. Je prend donc une photo de moi en souriant, pour lui montrer que les gens d'ici ne me font rien. Que je mens fout, je mens ficherais toujours d'eux.  Je ne les connais pas après tout, je ne les verrais pas tout le temps. Ce n'est pas comme si ils vivaient dans ma ville. Du moins, j'espère bien.

/// MESSAGE \\\

CLAIRE: CONVERSATION:

Moi: Envoie d'une photo.

Claire: Tu es toujours aussi belle, envoie une photo de ton entourage. Je veux voir dans quel contexte tu es.

Moi: Envoie d'une photo.

Claire: C'est magnifique. En vérité tu as de la chance d'être là bas. J'aurais aimé être avec toi.

Moi: Moi aussi Claire.

PS: Bonne nuit. A demain peut-être.

Claire: Merci à toi aussi. Demain j'aimerais d'autre photo. ;)

Moi: Je tend ferais. Bisou.

/// FIN DES MESSAGES \\\

Claire est comment dire, une personne très différente de moi. Je ne vais pas donné des détails sachant que nous sommes tous différents mais j'aime parlé avec elle. J'ai confiance en elle, après tout c'est normal. C'est ma meilleure amie.

Je décide de jouer à un jeu sur mon téléphone. J'avais mes écouteurs dans ma poche, je les prend puis les mets. Je mets une musique un peu rap. J'aime bien mais pas toute. Mon jeu s'appelle Spider Square. J'y joue des fois quand je me fais chier, mais aussi pour essayer de battre le score d'un ami à moi rencontré par internet. En réalité, je le bat à un autre jeu et j'aime ça. Sachant que là, c'est lui qui à le meilleure score ça m'énerve et j'essaie de le battre. Je ne lui parle plus depuis moins d'une semaine. Je ne lui ai même pas dit que je serais dans une colonie de vacance pendant trois mois. A vrai dire je n'aime pas être la première à envoyer un message, et sachant que lui non plus, ou peut-être c'est parce que je lui fais chier, lui non plus m'en envoie pas. J'aime pas ça, car je m'étais attaché à lui. Je le suis toujours d'ailleurs, mais je ne sais pas. J'aime beaucoup lui parlé, je peux lui dire ce que je dis à personne car je sais qu'il est loin et qu'il ne le dira pas à mon entourage.

J'aime être seule comme maintenant. Je n'aime pas compté sur quelqu'un pour quelque chose, car je sais que tout peux ce casser, peut-être se recoller si l'affaire n'est pas trop fissuré, mais si elle l'est trop on ne peut pas le réparer.

En me levant pour retourner à mon boxe, j'ai une crampe au genou. Aïe. Elle vient jamais au bon moment celle là. En sachant que je suis sur un ponton il faut faire attention. Après que ma crampe c'est enfin volatiliser, je pars en direction de mon boxe. Mais sur la route je tombe sur Laurent. Quand il me voit, il me sourit.

<< Alors? Tu ne viens pas au feu? >> me demande-t-il.

Je fronce les sourcils et me demande mentalement de quoi il parle.

<< Tu n'as pas vu le panneau du soir, hein? >> dit-il en souriant. << On va faire un feu de camp pas loin, tu devrais venir. >> me coupe-t-il dans mes pensées.

<< Hm. Je ne sais pas. >> lui dis-je pas convaincu.

<< Tu sais, je vois bien que tu te fais pas spécialement d'ami. Mais tu devrais quand même venir, tu pourrais passer un bon moment. >> dit-il en posant sa main sur mon épaule. Il me regarde dans les yeux et me fait un tapotement sur l'épaule.

<< Aller viens. Je t'aime bien, tu es  sympa comme jeune. >> dit-il.

<< D'accord, je viens. Mais tu n'essaie pas de me faire parler. C'est clair? lui expliquais-je.

Il hoche la tête puis me pousse dans une direction que je connais pas. Quelques minutes plus tard après avoir parler de ce qu'on pouvait faire autour d'un feu, nous arrivons devant un endroit remplie de personne autour d'un feu très grand. Vous savez c'est comme dans '' Camp Rock '' vers la fin du deuxième film. C'est exactement comme ça, sauf qu'il y a des arbres autour et bien sur, des gens qui ne chantent pas. Laurent me fait avancer car sachant ma réaction je n'allais pas avancer moi même. Il reste deux places prêt du feu, et bien sur c'étais pour lui. Mais je ne savais pas qu'il m'avait gardé une place. Comme si il lisait dans mes pensées il me dit.

<< Je te cherchais quand tu m'as vu, et je t'ai gardé une place. >> dit-il en me souriant.

Je lui rend son sourire, c'est gentil de sa part. Puis peu de temps après ça, j'entend le son d'une guitare qu'on gratte. En cherchant la personne qui jouait, je remarquais que le garçon de toute à l'heure était là. Tiens, tiens. Heureusement, il n'a pas fait attention à moi. Ce n'est pas que j'ai peur, non du tout. C'est que je n'aimerais pas gâcher l'ambiance en lui balançant une vanne. Je déteste qu'on se sert de moi, donc je ne ferais pas de pitié pour Noa. Elle a beau me faire des regards désolé elle peut aller se faire foutre. On joue jamais avec moi, j'imagine qu'elle va le savoir dans pas longtemps si elle vient me parler. Sachant que j'ai vécu la plupart de mon enfance dans ma chambre ou dans mon jardin, j'ai pas vécu en dehors de ça à part au lycée mais bon ce n'est pas une très bonne expérience.

Après je dis que j'ai été enfermé dans ma chambre par mes parents, cela ne veux pas dire que je ne suis jamais allé à une fête, ou que je n'ai jamais rien fait avec des garçons, mais je peux dire que souvent je dormais chez Claire. Vous allez sans doute faire le déclique.

Je ne suis cependant pas une de ces filles qui vont tout le temps à des fêtes ou qu'elle couche avec n'importe qui. Bon, peut-être que j'ai fait ça cette à dire du côté garçon, mais je n'ai pas les même raisons que les autres filles. Elles elles le font pour rien, pour se faire voir, pour se faire regarder des garçons beaux avec un corps de rêve. Moi je l'ai fait, car j'en avais mare que mes parents me laissent rien faire, et je voulais pas gâcher mon adolescence. Bien sur j'ai du me cacher, et faire ça en secret mais j'en suis contente. Mes parents ne le seront jamais, ils n'ont pas à le savoir de toute façon.