Chapitre 36

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LUNDI

<< Tu penses qu'on restera ami après ce camp ? >> demandais-je après avoir extériorisé la fumé de mes poumons.

Evan reste silencieux quelques secondes avant de me répondre.

<< Je ne sais pas vraiment, après ça ne tiens pas que de moi. >> fait-il en tournant la tête vers moi.

Il me fait un grand sourire. Il est adorable ce con. Hier , j'ai dit à Jazz et Florian que j'avais laissé une chance à Evan d'être mon ami. Bien évidemment ils savent mes doutes, et ils savent aussi que je ne vais pas lui faire confiance à 100%. Mais après tout, qu'est ce que je perds ? Rien du tout donc peut importe.

<< J'aime bien cette endroit enfin de compte. >> murmurais-je.

Evan tourne la tête vers moi et fronce les sourcils :

<< Tu n'es pas venu de ton plein grès ? >> me demande-t-il en me fixant.

Je réfléchis à sa question, dois-je lui dire ?

<< Pas vraiment, ce sont mes parents qui m'ont, comment dire, forcé la main. En fait, je t'explique, j'ai toujours voulu aller en camp de vacance quand j'étais plus jeune. Mais mes parents n'ont jamais voulu, je ne sais pas trop pour quoi d'ailleurs. Ah si, ils voulaient me protéger. Et quelques jours avant mon arrivée ici, ils m'ont informés qu'ils m'avaient inscrite ici. J'étais en colère et dégoutée, car j'avais prévu de passer l'été avec ma meilleure amie. Du coup, sachant qu'ils allaient m'harceler de message, car ils sont très protecteur, j'ai eu l'idée de ne pas leur répondre. >> fis-je tout d'un coup.

Evan ne dit rien, et je préfère ce silence que une phrase qui ne vaut pas le coup d'être dites.
En réalité je ne sais plus quoi faire de cette histoire avec mes parents. Quand je suis arrivé dans ce camp, Florent et sa sœur ont eu une réaction bizarre face à mon nom de famille. Cela m'intrigue bien évidemment, puis après je suis perdue. Pourquoi m'avoir emmené ici ? Pourquoi m'avoir gardé des années enfermés dans ma chambre et ne rien pouvoir faire, pour qu'à mes 17 ans me faire venir ici. Je trouve que ça n'a pas de sens. Je me pète le crane pour rien..

Nous rejoignions le groupe dans lequel nous sommes pour notre activité de la journée. Je suis motivé aujourd'hui et j'ai envie de bouger. Alors à ce que j'ai pu entendre, nous allons faire de l'escalade. J'adore ça, j'en ai fait quand j'étais au collège. Je regarde Evan et il sourit.

<< Pourquoi tu souris comme un con ? >> lui demandais-je en le regardant toujours.

<< Je vais pouvoir mater ton cul. >> fit-il en me faisant un clin d'œil.

Je reste sans rien dire pendant quelques secondes puis j'éclate de rire. Je m'en doutais qu'il allait me sortir un truc du genre.

**

<< Aller Mia ! >> crit-il en me regardant.

Je continue à monter sans lui répondre, il sait que ça m'agace au plus au point donc je ne veux pas lui donner la satisfaction de lui répondre, mais l'envie me démange tellement. Le pire dans cette histoire c'est que c'est moi la première à monter. Je ne l'ai pas choisis, ça me dérange pas du tout de monter la première, mais c'est qu'enfait c'est lui qui a choisis. Florent après être arrivé ici, et après être préparé à monté a demandé qui voulait être le premier ou première a monter. Et ce con d'Evan m'a poussé en avant. Florent a pris ça pour un choix sauf que ce n'était pas le cas ! Du coup, je suis ici, presque tout en haut du parcourt et je vous dis qu'il ne sait pas foutu de nous. Je suis presque à 5 mètres de hauteur. Je n'ai pas peur de ça, le truc c'est que c'est Evan qui me sécurise, c'est lui qui est en bas et qu'il me tient. Je n'ai pas confiance en lui, bien évidemment je ne suis pas bête je sais qu'il ne ferait pas la connerie de faire quoi que ce soit, mais je n'ai pas dans l'idée qu'il fasse un truc.

<< Tu y es presque mon chou. >> fait-il.

Putain non, pas ça.

<< Evan, ferme ta putain de gueule. >> fis-je en lui faisant mon plus beau fuck.

Quel con, il savait. C'était son but de me faire craquer.

Je termine tout en haut au bout de deux minutes, je me tiens aux dernières pierres, je me penche et regarde par terre. Ils sont tout petit, c'est rassurant. Je me sens rassurée tout en haut, loin d'eux. Mais pour me rappeler que je suis en haut, à 5 mètres de hauteur la corde me sert le ventre, je sers les dents. Je sais qu'il en a fait exprès. Putain.
Je lève mon pouce en l'air pour faire comprendre qu'il peut me faire redescendre.
Je mets mes pieds à plat sur la surface et j'attends qu'il me descende.
Quand je suis presque arrivé en bas, je me sens tomber à toute vitesse, je tombe sur les fesses. J'entends les rires qui s'accroche directement à mes oreilles. Je ne suis pas en colère, car ce qu'il ne sait pas c'est que je vais lui faire la misère juste après.
Je me relève directement, puis je me retourne, il sourit à pleine dent cet imbécile.

<<  Evan, t'es inconscient ou quoi. Il ne faut jamais lâcher comme ça. >> fis Laurent en arrivant à ma hauteur.

Il me regarde dans les yeux, je vois dans ses yeux qu'il est inquiet et en colère. Je lui donne un sourire pour calmer son inquiétude.

<< Ne t'inquiète pas Laurent, tout va bien >>

Quand je retourne vers le groupe, Laurent reprends son discours et nous raconte qu'il va falloir faire des groupes de deux ou de trois. Bien évidemment, moi je sais déjà avec qui je vais faire cette activité. Evan s'avance vers moi discrètement.

<< Alors, ça t'a plu ? >> fait-il arriver à mes côtés. << Je me demandais si tu allais me crier dessus ou rigoler mais je m'attendais pas à ce que tu ne dises rien. >> fait-il en me regardant.

Je me pose la question, si je dois lui mettre un vent ou lui répondre sèchement. C'est vrai que l'insouciance d'Evan est dérangeante, j'aurai pu me faire très mal. Mais après tout je sais que c'était pour rigoler, et surtout pour m'embêter. Il doit juste s'attendre à une vengeance, et très franchement je pense qu'il va la sentir passer.

<< J'ai adoré, tu sais. Tomber sur les fesses, voir les gens rire de moi. Ouais, très franchement j'ai kiffé ça. >> dis-je sarcastique.

Qu'il idiot.

Nous décidons donc de faire équipe, je ne compte pas faire ma vengeance maintenant. Je vais attendre qu'il n'y pense plus pour pouvoir lui faire une bonne crasse, bien évidemment la mienne sera mieux que la sienne, du moins je l'espère de tout cœur.

( Photo pour fair penser à l'humeur des personnages )

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( Photo pour fair penser à l'humeur des personnages )

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BONJOUR, à tous. J'espère que mon manque d'absence ne vous contrarie pas. Je n'ai plus vraiment le temps d'écrire depuis quelque temps, mais j'espère de tout cœur que vous lisez encore mon histoire. Meeerci à tous

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