Chapitre 40

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JEUDI

Si je vous disais que cette nuit j'ai fait une énorme connerie vous me croirez ? Bon je ne dirais pas une connerie puisque je ne regrette pas mais à l'extérieur ou pourrais dire que s'en ai-t-une.  Très franchement,  je ne sais pas vraiment comment c'est arrivé, mais c'est arrivé. J'ai couché avec Evan. Je vous le fais pas dire c'est un.. un je ne sais pas quoi.
Bon, j'imagine que vous l'aurez deviné je ne suis pas de ces filles a regretté ou a être directement amoureuse directement. Et j'espère fortement qu'Evan ne va pas en faire des éloges, ou si il pouvait oublié ça serais aussi bien d'ailleurs.
Je suis actuellement dans ses bras, en haut d'une cabane. Oui, nous avons couché ensemble dans une cabane, bien évidemment je vous rassure Florian et Jazz n'était pas de la partie, eux était partis avant que cela ne commence. Du moins eux aussi était dans un sale état, j'espère d'ailleurs qu'ils sont bien rentrés.
Donc comme je vous le disais je suis encore dans la cabane dans le bras d'Evan et bien évidemment comme si Dieu n'était pas de mon côté, je ne peux pas me sortir de ses bras car justement il me sert aussi fort qu'une petite fille tient son doudou. Je ne sais pas comment j'ai fait d'ailleurs pour dormir car j'ai affreusement chaud et j'ai surtout mal au crâne.
Heureusement que j'ai pensé à prendre des dolipranes avec moi, je ne sais pas comment j'ai fait. Donc mon cher Evan il va falloir que tu bouges ton cul. Comment faire ? Je pourrais crier, bouger dans tout les sens, faire l'anguille en essayant de m'échapper par en bas ? J'ai des idées carrément réfléchis c'est dingue, noté l'ironie. Oh putain, j'en ai une.

Un, deux, trois.

CLAP !

<< Putain, c'est quoi ce bordel. >> crie Evan en se levant aussi vite que l'éclair.

Je le vois se lever en quatrième vitesse et arrivé au bout de la cabane, j'en rigole lorsque lui ne comprends rien de cette situation. Il me regarde étonné, et fronce les sourcils. Il est aussi perdu que moi quand je me suis réveillé. J'aurais pas été la seule au moins.
Je me lève sans la couette, je cherche mes affaires du regard puis quand je les ai trouvé je marche vers eux. Quand je lève le regard, Evan me regarde avec un drôle de regard. Quoi ? Il a jamais vu de fille nue au quoi ?

<< Quoi ? J'ai un truc sur la gueule ? >> demandais-je après avoir mit mes sous-vêtements.

<< Non, c'est juste que je ne t'avais jamais vu nue, je veux dire j'avais jamais vu ton corps à la lumière. >> dit-il tout en scrutant mon corps avec du désir dans le regard.

Quand je suis enfin habillée, je reste bloquée sur un truc. Le soleil qui surplombe le ciel, putain il est quel heure ? C'est le jour des visites putain. Je regarde ma montre et vois qu'il est 14 heures. Je suis dans la total merde, les visites commençaient à 13h30. Nos parents doivent être là depuis longtemps.

<< Putain Evan, il est 14 heures on est dans la merde. >> fis-je en lui jetant ses affaires au visage. << Grouille toi putain. >> lui fis-je en l'attendant sur le porche de la cabane.

***

Je me suis préparé en quatrième vitesse, jean troué dans les genoux bleu, croc top rose pale et nike aux pieds. Maquillage à la va vite je suis en marche direction l'accueil. Je ne sais pas ce qu'ils vont dire en me voyant arrivé. Je suis totalement perdu, je ne sais pas quoi leur dire. De toute façon je suis sûr d'une chose je vais arrêter de me faire marcher dessus par mes parents. J'en ai trop marre.

Quand j'arrive à l'accueil j'y troue tout les parents avec leurs enfants. Je ne fais pas attention à eux et cherche les miens. J'ai beau regardé, bougé un peu partout je ne trouve pas les miens. Attends une seconde, ils ne seraient pas venu ? Je vois Laurent au loin qui me regarde avec un regard triste. J'en reste bloquée, puis je réalise d'un coup que mes parents ne sont vraiment pas venu, et que je me posais des questions pour rien du tout car en réalité ils ne sont pas là. Je décide de vite partir d'ici, et je me dirige vers le seul endroit où je m'y sens bien. Le ponton.
Je suis un peu déboussolé, j'étais dans le fait qu'ils allaient venir, je me suis poser des milliers de question, j'ai faillit explosé tellement j'en avais marre d'y penser.
Tout ça pour rien car personne n'est là. Je n'arrive pas à savoir si je suis heureuse ou triste ? Soulagé ou mécontente.
Arrivée au ponton, je m'y assois et laisse mon regard ce perdre dans le reflet de l'eau. Je ne sais quoi penser. Jazz, Florian et Evan doivent être avec leurs parents à ce même moment, je ne sais pas si je les envie ou si je suis contente pour eux. Fin si je suis contente pour eux, mais je ne sais pas si je les envie ou si je suis plus soulagé que mes parents ne soient pas là. Je me répète et cela m'énerve.
Quand j'allais justement sortir mes écouteurs, Evan s'assoit à côté de moi et me fixe.

<< Ils ne sont pas venu tout compte fait ? >> me demande-t-il malgré qu'il sache déjà la réponse.

<< Non, et je n'arrive pas à savoir si je suis soulagé ou mécontente. >> lui dis-je en sortant tout compte fait mon paquet de cigarette. Je lui en propose une, qu'il accepte.

<< Je pense que dans tout les cas, tu es soulagé qu'ils ne soient pas venu car tu n'étais pas préparé à les recevoir. Puis tu es mécontente car tu t'es bouffé le crâne avec cette histoire. >> me dit-il en sortant la fumée de sa bouche.

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