prisonnière du prince TOME 2

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  Se levant d'un coup, il s'en allat en direction de la chambre de la jeune femme peut-être qu'elle s'était calmée songea Malik et il avait besoin de la revoir toute suite, déverrouillant la porte, il entra d'un pas décidé, se trouvant sur le lit la tête enfouie dans un oreiller, il pouvait voir ses cheveux longs éparpillés sur les draps, sans en voir d'avantage, il s'avançait vers elle la main tendue avant d'attraper une mèche de ses cheveux entre ses doigts, la jeune femme dormait profondément le visage mouillé Malik ne mit pas longtemps à déduire qu'elle avait pleuré.

Les yeux ouverts, la jeune femme se mit à s'écarter apeurée.

- je ne vais pas vous faire du mal.

- vous m'avez enlevé le mal est déjà fait rétorqua-t-elle la voix cassée.

- vous serrez bien ici assura Malik

- qu'est-ce que vous en savez ? Demanda-t-elle en prenant appui sur ses bras pour s'éloigner un peu plus.

- je le sais, c'est tout. assura Malik en voyant Elena reproduire la même scène que tout à l'heure en se levant du lit pour se diriger vers la porte.

- si vous pensez que passer cette porte va vous rapprochez un peu plus de votre mari, vous vous trompez cela va juste me mettre en colère.

La voyant s'arrêter, Malik se leva.

- comment vous...

- je le sais, c'est tout et je vous conseille de l'oublier rapidement. Déclara Malik en voyant la jeune femme attraper les voiles de sa robe pour les serrer.

- il doit me rechercher en ce moment laisser moi partir, je vous en prie implora-t-elle.

- j'ai dit, non oublié le de toute façon, il ne vous retrouvera jamais, je suis puissant, il ne peut absolument rien contre moi assura Malik avec force.

- vous... Vous êtes quoi exactement un détenteur d'un harem. Demanda-t-elle en bafouillant.

Sans pouvoir s'empêcher de rire, Malik observait la mine déconfite d'Elena.

- cette époque est révolue depuis des siècles, vous êtes seule ici.

- vous vous voulez quoi exactement de l'argent ? Une rançon ? Je ne vaux rien vous savez chuchota-t-elle les yeux fermés.

- je ne veux rien de tout ça, je vous veux vous gronda Malik malgré lui.

- et moi, j'ai dit non ! Laissez-moi partir s'écria-t-elle les larmes aux yeux.

- je crois que vous n'avez pas compris, vous ne partirez pas me suis-je bien fait comprendre siffla Malik

- jamais vous m'entendez alors il va falloir vous faire à cette idée mademoiselle rajouta-t-il en refermant la porte d'un coup sec.

Malgré les plaintes de la jeune femme au loin, furieux, il s'enfonça dans le couloir.