prisonnière du prince TOME 2

Imprévu

- tu as laissé en suspens le monde entier déclara son cousin en prenant place face à lui.

- au moins c'est dit, ils n'ont pas besoin d'en savoir plus.

- alors ça y est, tu es marié il ne reste plus que moi répondit Zahir d'une voix monotone.

- marié et triste révéla Malik

- pourquoi ?

- elle me déteste encore plus... j'aurai du lui dire avant.

- c'est trop tard Malik.

Se levant pour regarder les buildings dehors, il secoua de la tête.

- je l'aime et elle me hait expliqua-t-il

- tout ce que voit, c'est une jeune femme qui a vécu l'enfer, elle est fragile ce n'est qu'une enfant Malik, c'est difficile pour elle et si elle te haïssait elle n'aurait pas accepté de partager ton lit expliqua Zahir.

- tu as raison mais tu n'imagines pas à quel point c'est difficile pour moi, j'y arrive pas, être loin d'elle est pire que tout ce que j'ai pu endurer dans ma vie jusqu'à présent confessa Malik le visage fermé.

- je sais, je le vois...

- j'ai réussi à l'embrasser rapidement avant hier soir et j'étais si heureux le lendemain, je suis retourné à la case départ reprit-il.

- maintenant c'est ta femme Malik, il faut tu rassurer c'est urgent conseilla-t-il

- que veux-tu dire par là ?

- tu es sur la défensive comme si on allait te la prendre te l'arracher et tu sais que ça n'arrivera pas.

Serrant le verre qu'il tenait, il serra la mâchoire.

- je ne changerai pas zahir....

Se retournant, zahir souffla légèrement.

- je vais...

- votre majesté, il va falloir vous débrouiller seule pour le reste du séjour annonça Omar à son cousin affolé.

- le jet et près à décoller il faut partir poursuiva-t-il

- bon sang Omar que ce passe-t-il ?

- Elena a eu un accident, Dounia m'a appelé affolée annonça-t-il.

Brisant le verre qu'il tenait, Malik sentait son sang faire qu'un tour.

- vas-y fonce s'écria zahir en se levant.

La main ensanglantée, Malik se mit à courir comme un fou vers l'ascenseur de l'hôtel.

- que c'est-il passé !

- je l'ignore, Dounia n'arrivait pas à parler correctement répondit Omar en entrant dans la voiture.

- votre main est...

- ce n'est rien appelle Dounia ordonna Malik affolé.

Entourant sa plaie avec un morceau de sa chemise, il imaginait le pire en regardant Omar qui attendait une réponse.

- rien, déclara-t-il

Le cœur serré, Malik regardait le jet au loin en priant qu'elle n'est rien de grave.