prisonnière du prince TOME 2

Premier réveil

  Les yeux gonflés, Elena les ouvrait avec du mal, car le soleil et la chaleur transpercés la pièce, après avoir vu le soleil se coucher, ensuite la nuit noire, elle avait fini par s'endormir épuisée.

Le plateau de la veille était toujours posé sur la table et elle n'y avait pas touché peut-être que si elle mourait de faim, il la laisserait partir songea Elena à court d'idées malgré son ventre qui gargouillé.

Des vêtements d'une qualité et d'une douceur incroyable étaient disposés sur le rebord du lit, attrapant une robe qui rassemblée à un kimono, elle se mit à courir dans la salle de bains jusqu'au lavabo fait de verre pour s'y préparer, nue Elena observait le dernier bleu que son mari lui avait laissé, appuyant sur celui-ci, elle grimaça, les images de Luke revenez chaque nuit l'empêcher de dormir dans des cauchemars horrible, sauf cette nuit être à bout de forces l'avait aidée à dormir paisiblement.

Enfilant la robe après s'être lavée, Elena assise sur le lit touchait ses cheveux mouillés, elle n'avait rien pour les brosser perdue dans ses pensées, elle n'avait pas réalisé que Malik était rentré dans la chambre.

- deux choix s'imposent à vous soit vous mangez, soit c'est moi qui m'en charge.

- à vous de choisir acheva l'homme à la chemise blanche qui dévoilé son torse musclé.

Le visage déformé par la colère, il la regardait assiette à la main déterminé à ne rien lâcher.

- je... N'aie pas de brosse pour les cheveux bégaya-t-elle.

Sans un mot, il posa son assiette sur le lit en partant.

Attrapant l'assiette rapidement, Elena se résigna à manger en prenant une bouchée, savourant celle-ci, elle sentait les saveurs dans sa bouche comme une renaissance avant d'entendre des pas s'approcher, la bouche pleine, elle tourna la tête pour se cacher.

  Il se mit à brosser ses cheveux énergiquement, sa main posée sur sa tête prenait tout son front et son pouce descendait sur son œil.

- je peux le faire, vous savez dit-elle en sentant son corps se balancer à chaque coup de brosse.

- manger répondit-il simplement

- mais vous me faite mal, je ne suis pas un cheval se plaignait Elena.

Avec un peu plus de douceur, il continuait à la brosser.

- je vous le confirme, vous n'êtes pas un cheval sinon ça ferait longtemps que vous seriez dressée. Balança-t-il durement.

Sans un mot, le ventre noué par ses paroles violentes, Elena sentait une larme coulée sur sa joue.

- dorénavant, quelqu'un pourra vous brosser les cheveux si vous le souhaitez.

- je ne suis pas handicapée, je peux le faire toute seule !

- beaucoup de femmes aiment ça pourtant.

- et bien pas moi rétorqua Elena en essayant de se lever.

- et si c'est moi qui en décide, vous n'aurez pas le choix !

- vous êtes complètement fou cria Elena en se débattant pour se dégager.

- des milliers de femmes rêveraient d'être à votre place pourquoi me fuir gronda l'homme les yeux noirs.

- je n'ai rien demandé, c'est vous qui m'avez kidnappée se justifia Elena le doigt pointé vers lui.

- si les femmes que vous enlevez sautent de joies grand bien leur fasse rajouta-t-elle.

  - vous êtes la première à avoir ce privilège déclara-t-il en s'approchant d'elle.

Les joues en feu, Elena avait la sensation que la pièce se refermer sur elle.

- ce n'est pas un privilège pour moi, mais plutôt un cauchemar.

- qui êtes-vous déjà demanda Elena les poings serrés.

- je suis le prince Malik alkari je possède la moitié du pays.

- vous... Quoi ?

- vous avez bien entendu.

- ça ne vous donne pas le droit de kidnapper des gens comme ça rétorqua Elena.

- je viens de vous dire que vous étiez la seule siffla l'homme en attrapant son bras.

- c'est quoi votre plan ? M'enfermer ici jusqu'à la fin de mes jours.

- Je n'espère pas en arriver là si vous vous soumettiez à moi peut être qu'....

- je n'ai pas l'intention de me soumettre allez chercher une autre femme ce n'est pas ce qui manque ici et puis lâcher mon bras coupa Elena tremblante.

Relâchant son bras violemment, il attrapa son assiette.

- très bien, résister moi tant que vous voulez bientôt vous serez à moi cracha-t-il en claquant la porte pour la seconde fois.

Immobile, Elena porta ses mains à son visage.