Chapitre 29 : Une vraie supporter

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-J'ai vu mon grand-père avec un livre de ce genre.

-D'accord euh, tu penses pouvoir prendre le bouquin ? Tu sais où il est ?, s'impatientait Stiles à côté de moi.

-Dans son bureau. Mais je ne pourrais pas l'avoir sans ses clés. Je trouverais un moyen de les avoir.

-Bien, acquisais-je. Maintenant Stiles, go cours d'histoire.

-Ohhh nooon..., se lamenta le brun qui détestait les cours autant que moi.

***

L'après-midi passa aussi vite que le matin... Peut-être est-ce mon inattention en classe qui faisait passer le temps plus vite ? Le soir je rentrais au loft, mangeais calmement et prévint Derek que je sortais ce soir. Il ne broncha pas, ce qui m'étonna beaucoup... Depuis le soir où on s'était engueulés pour la patinoire, il semblait docile comme un agneau. Quand j'eue finis, je partis prendre un sac plus petit. Au moment de sortir de la chambre, Isaac me retint par la main.

-Attends ! Tu vas au match ce soir c'est ça ?

-Oui... Ça te dérange pas ?

-Pas si tu mets ça.

Il me tendit un pull bordeaux où il y avait l'insigne du club de Beacon Hills devant et son nom Lahey ainsi que son numéro derrière.

-On le met quand on ne joue pas, m'expliqua-t-il, mais au moins avec ça, on dirait une vraie supporter !

-Merci beaucoup Isaac !

Je lui fis un bisou sur la joue et partis me changer dans la salle de bain. Le pull était un peu grand, mais il était parfait pour le match. Je sortis de la salle de bain et me dirigeais vers la sortis.

-A tout à l'heure !

-Faits attention à toi !, me lança Isaac alors que j'étais sur le pas de la porte.

Qu'est-ce qu'il pouvait bien m'arriver ? Je descendis les escaliers, sous les regards de la pimbèche, du nouveau et de l'Alpha et sortais du loft. Je me mis à marcher vers le lycée, regrettant de ne pas avoir de voiture ou de moto. Et comme si mon vœux s'était exaucé, j'aperçue la Jeep de Stiles, arrêtée au bout de la rue.

-Tu montes ?, m'invita gentiment le brun.

Je m'empressais de le rejoindre dans la voiture. C'est affaires étaient à l'arrière.

-Une supporter dites-moi, remarqua-t-il. C'est le numéro de qui derrière ?

-Le quatorze.

-Isaac..., marmonna Stiles en comprenant à qui il appartenait.

-Je sais qu'il ne sera pas là, mais il aurait dû jouer.

-Je t'en passerais un à moi aussi.

-Vous en avez plusieurs ?

-Trois chacun !

- Monsieur Stilinski, serait-ce de la jalousie ?

-Moi ? Pas du tout...

Stiles démarra la voiture, essayant d'échapper à la question. Il aurait fait un bon menteur si son pou ne s'était pas accéléré ! De plus, le ton de sa voix n'était pas convainquant... Je posais alors ma tête contre la vitre et regardais le paysage défiler en attendant d'arriver au match.

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