La sonnerie résonne dans tout l'établissement pour indiquer la fin de la première heure de cours. Tous les élèves se précipitent pour ranger leurs affaires afin de quitter la salle mais moi je prends mon temps, je ne suis jamais pressée. Mael me souhaite bonne chance et m'embrasse sur la joue puis pars pour rejoindre le cours suivant. Je descends les escaliers de l'amphithéâtre pour rejoindre le bureau de Monsieur Hilton qui se trouve dos à moi, entrain d'effacer le tableau. Il se tourne et hausse les sourcils, accompagné d'un de ses sourire épais et satisfait. Je roule des yeux et pose mon sac au sol avant qu'il ne commence en s'asseyant :
– Je voudrai m'excuser, Emy.
J'écarquille les yeux suite à ses paroles et fronce les sourcils, réalisant qu'il venait vraiment de s'excuser. Mais pourquoi ? C'est un professeur et aux dernières nouvelles, c'est un putain de trou du cul qui essaie d'imposer ses règles en rabaissant les élèves comme il a pu me le faire.
– Et pourquoi ce geste si généreux ? Demandé-je sèchement.
– Voyons, Emy. Je fais un geste vers vous, pourquoi ne voulez-vous pas faire de même ? Il est vrai que je vous ai mal parlé tout à l'heure et j'ai réfléchi à ce que vous m'aviez dit.
– Et quoi donc ?
– Je vais vous aider. Mais à une seule condition.
– M'aider ? Attendez, vous voulez m'aider à augmenter mes notes ?
– Oui. Je ne peux pas laisser une élève en difficulté, vous avez eu raison tout à l'heure alors je vous aiderai mais je vous demande une seule chose en échange.
– Laquelle ? Demandé-je perplexe.
– Soyez agréable en cours et faites le travail demandé, s'il vous plaît. Sinon, comment voulez-vous que l'on avance et que vous progressiez ?
– Hum, ça fait deux.
– S'il vous plaît.
– Très bien. Soupiré-je. Combien voulez-vous ?
– Oh non, non. Je ne veux pas d'argent ni quoi que se soit. Refuse-t-il en se levant et agitant ses mains pour en faire des signes de refus.
– D'accord... que vous prend-il d'être tout à coup gentil avec moi ? Vous avez pourtant très bien remarqué que je ne vous aimais pas.
– Cet exact. Et je n'aime pas cette ambiance entre nous, Emy. Pourquoi se détester alors que nous pouvions très bien s'entendre dans mon cours ? Nous allons éviter toutes autres interventions qui pourraient gêner et essayer de vivre en harmonie dans cette classe.
– D'accord...
Il me sourit tout en me parlant. Ces paroles me rendent dingue, il a vraiment un problème ce prof ou je rêve ? Il me critique et me rabaisse et d'un coup, il se fait pardonner. Je hausse les épaules avant de reprendre :
– Il faut juste savoir, monsieur, que je ne suis pas quelqu'un qui apprend vite. J'ai des lacunes dans la compréhension, je n'arrive jamais à assez me concentrer et encore moins à travailler.
– Eh bien nous ferons en sorte de régler tous ces petits détails qui t'empêchent d'être une bonne élève.
– Donc, vous allez me donner des cours particuliers si je vous suis bien ?
– Vous me suivez.
– Je suis d'accord, que me proposez-vous dans ce cas-là ?
Une expression satisfaite se diffuse sur son visage et il attrape son agenda pour l'ouvrir et le feuilleter. J'observe chacun de ses faits et gestes qui sont vraiment très légers. Il passe sa main dans sa chevelure châtain et parfaitement bien coupée, relevée en arrière. Ses yeux bleus-verts son plongés dans son petits carnet qu'il tourne avec ses longs et fins doigts après s'être rassit. Il passe sa langue rapidement sur ses lèvres qui ont l'air si douces et lève son regard vers moi en fermant l'agenda ce qui me sort de mes songes.
– Je peux vous proposer le lundi soir et le jeudi soir de dix-huit heures à dix-neuf heures. Est-ce que ça colle avec votre emploi du temps ? Me demande-t-il innocemment.
Je sors mon carnet et regarde rapidement, oui. Ça convient parfaitement. Je fais un hochement de tête positif et il me sourit en tapant une fois dans ses mains, la partie gagnée.
– Alors nous nous voyons ce soir. Avez-vous les moyens de vous déplacer où il faut que je vienne jusque chez vous ?
– à vrai dire, j'ai les moyens de me déplacer et si ça ne vous dérange pas, je préfère que l'on aille pas chez moi. J'ai un colocataire assez dérangeant...
Il me fait comprendre qu'il n'y a pas de soucis et me tend sa main pour me la serrer. J'accepte son geste et lui souris également puis sors de la classe assez perturbée par les événements. Monsieur Hilton, vient de me proposer des cours particuliers et on va dire que c'était – je crois – sa façon à lui de s'excuser pour s'être comporté comme un connard face à moi devant toute la promo. J'accepte en quelques sortes ses excuses, il n'y a pas de problèmes, et ce soir je vais me rendre chez lui. Je lis le papier qu'il m'a glissé dans la main où est notée son adresse. C'est vrai que dans la normale, c'est le professeur qui se déplace pour son élève mais là, je n'ai vraiment pas envie que Mael sache que l'on me donne des cours particuliers. Tout d'abord parce qu'il va mal le prendre car il s'était désigné comme mon « seul et unique professeur » et ensuite, parce que sa présence va me gêner si j'ai envie de créer des rapprochements entre ce professeur ultra sexy et moi. Je n'hésiterai une seule seconde à répondre à ses avances s'il m'en fait, je sais comment les garçons me regarde quand il me trouve jolie ou attirante et le sourire de Monsieur Hilton faisant ressortir ses fossettes ainsi que ses yeux bleus-verts pétillants en montraient un exemple. Je vais charmer ce professeur pour trois raisons : La première, c'est que comme je l'ai déjà dis, il est vraiment très beau. La deuxième, c'est qu'il a l'air d'assurer au lit. La troisième, c'est que si j'arrive un créer un lien ou accepter ce qu'il attend de moi, j'aurai de bonnes notes sans hésiter.
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Coucou ! :) voilà pour ce chapitre j'espère qu'il a plu. N'hésitez pas à voter, commenter, partager, en parler autour de vous. Vous pouvez réagir sur le hashtag #killerteacherff sur Twitter et me suivre sur les réseaux sociaux où je poste souvent l'actualité de mes fictions et chapitres ! :)
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Killer teacher
General FictionL'histoire que je vais vous raconter est fictive. Elle sort tout droit de mon imagination mais je vais vous demander de vous mettre dans la peau d'Emy quand son point de vu fera surface dans le récit. C'est peut-être inventé mais je sais que des cho...