Je sors de la douche après m'être préparée pour ne rien faire aujourd'hui et rejoins Mael dans le salon qui est au téléphone, allongé sur notre canapé.
– Justement, la voilà. Je vous la passe. Oui, bonne journée à vous aussi.
Mael me tend le téléphone et je comprends rapidement que c'est ma mère quand il me fait une grimace et cette grimace, veut dire qu'apparemment, j'ai des problèmes. Je fronce les sourcils et joins le cellulaire à mon oreille.
– Oui maman, comment vas-tu ?
– Je vais bien mais ton bulletin de note pas vraiment. Lâche-t-elle sèchement au bout du fil.
J'éloigne le téléphone de mon oreille et couvre avec la paume de ma main le combiné puis m'adresse à Mael :
– Merde, mon bulletin ! On ne devait pas le recevoir ici ?
Mael hausse les épaules et reprend sa lecture alors je fais les cent pas dans la pièce sachant que je vais passer un mauvais quart d'heure avec ma mère. Pour elle, la réussite dans les études est vraiment importante, je la comprends, ça l'est pour moi aussi mais comme dit Mael quand il parle à mon sujet : je ne peux pas mélanger études avec soirée, alcool et sexe. Bien évidemment.
– Hum. Ah oui ? Tu veux que je lui apporte un remontant ?
– Très drôle, Emy. C'est toi qui aurait besoin d'un remontant, tu ne crois pas ? Mael m'a dit que tu étudiais beaucoup le soir alors je ne comprends pas d'où sortent ces cinq en maths et en histoire géographie et sans compter ta note en littérature !
– Qu'en est-elle ? Demandé-je ignorante.
– Trois. Trois !
Je me tourne vers Mael et ris parce qu'il entend toute la conversation également. Il a bien fait de ne pas dire à ma mère que je sortais presque tous les soirs et fallait mieux pour moi. Je ne dis rien et ma mère continue son récit au téléphone, me faisant des leçons de morales sur mon avenir, des choses qu'elle a pu me répéter maintes et maintes de fois en s'embarquant dans un tourbillons de conneries alors je m'en lasse vite et pour échapper à une punition quelconque je décide d'inventer une excuse.
– Tu te rends compte, Emy ? Tu iras voir ton professeur de littérature et tu demanderas des cours particuliers ou bien des leçons en plus. C'est inadmissible ! Puis ce huit en anglais ? Je suis vraiment-
Je prends la pile de livre de Mael qui s'élève sur la table du salon et rapproche le micro puis les fait tous tomber au sol dans un vacarme qui fait sursauter Mael puis crie :
– Oh mon Dieu, Mael ? Tu vas bien ? Attends je vais t'aider à te relever.
Je regarde Mael pour lui faire comprendre de m'aider alors il lâche un gros « Aïe » puis je coupe ma mère dans sa phrase :
– Excuse-moi maman, je dois te laisser, Mael a glissé dans la douche et il a besoin d'aide, je t'aime !
Je raccroche et jette le téléphone sur le canapé avant de me laisser tomber dessus. Un petit mensonge, rien de grave, il le fallait pour ne pas que j'en subisse les conséquences.
– C'était vraiment nécessaire ?
– J'ai adoré ton cri de fillette, vraiment. Tu sais Mael , il va falloir faire quelque chose à ta virilité.
– Je suis virile !
- Hum, hum. Écoute, ma mère est toujours autant sur mon dos même à distance, il faut bien que je me sorte de là.
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Killer teacher
Ficción GeneralL'histoire que je vais vous raconter est fictive. Elle sort tout droit de mon imagination mais je vais vous demander de vous mettre dans la peau d'Emy quand son point de vu fera surface dans le récit. C'est peut-être inventé mais je sais que des cho...