La fête bat son plein, je suis au milieu de pleins de jeunes de mon âge, bourrés, excités, impossibles à résonner. J'aimerai aller dans un coin tranquille et lire un livre mais je ne pense pas qu'il y est une pièce où ils organisent une soirée lecture ici. Du moins pas à ma connaissance. Je rejoins une pièce un peu plus calme avec moins de monde pour m'échapper de ce torrent de jeunes en délires qui ne pensent qu'à s'amuser et peu importe qui ils poussent, sur qui ils renversent leur verre et où ils dégueulent. Mon Dieu, pauvre Gigi. Elle est ses « sœurs » vont avoir pas mal de travail demain.
Quand j'entre dans une pièce ressemblant à un salon plus petit que celui où nous étions pour le discours, cinq personnes sont assises sur un canapé, discutant tranquillement. Vu leur tête, leur style et leur expression sur leur visage, je ne vais pas m'en approcher. Je trace ma route vers une autre pièce où des filles se frottent à des garçons à moitié voire complètement bourré. Cette pièce, je vais l'éviter aussi. Merde, pourquoi suis-je ici ? Je ne m'amuse même pas. Je me pointe dans l'encadrement d'une porte où j'observe Emy se dandiner sur une table basse en dansant avec ses copines, un verre et une cigarette à la main. Je vais devoir encore la traîner jusque la maison ce soir, je sens que ça va être dur. Elle m'aperçoit et descend de la table en sautant et en me tirant la main vers le milieu de la pièce. Elle me tend un verre d'un alcool que j'aime bien alors sans réfléchir, je descends d'un trait le liquide qui me brûle la gorge et jette le gobelet au sol. Elle sourit satisfaite de mon action et me tire plus loin vers le bar ou elle commande deux verres de vodka.
– Je n'aime pas la vodka, Emy ! Tu le sais ! Crié-je pour qu'elle m'entende.
Elle place son index sur mes lèvres pour me faire taire et me tend le verre.
– Recette secrète. Bois. Elle est diluée. Trois, deux, un.
On lève le verre et buvons en même temps. Elle fait une grimace et rit en me regardant. Elle me fait boire encore quelques verres jusqu'à ce qu'elle comprenne mes limites, je sais que je suis pas bourré, je vais bien. Très bien même. On va dire que j'ai juste un peu plus chaud et que cette fête paraît un peu moins ennuyeuse. Elle attrape ma main et me tire sur la piste de danse ou des tas de gens se frottent les uns contre les autres.
– Tu vas bien ? Lui demandé-je.
– Super ! Laisse-toi faire, laisse la musique te guider, Mael. Sois toi-même !
Elle place ses avant-bras sur mes épaules et se laisse guider elle aussi par la musique. Je place mes mains sur ses hanches et me laisse aller, chose que je n'aurai pas faite si je n'avais pas un peu d'alcool dans le sang. La musique tambourine dans mes oreilles, elle n'est plus aussi forte que tout à l'heure. Je l'entends très peu parce que la seule chose sur laquelle je suis concentré c'est Emy qui se frotte à moi de cette façon. Je sais que ça ne signifie rien mais ça suffit pour me rendre fou. Fou au point de descendre mes mains sur ses fesses. J'attendais une réaction de sa part mais rien, elle se laisse faire et son visage se rapproche du mien. Sa main monte vers mon crâne pour caresse ma chevelure, son visage s'enfouit dans mon cou, j'incline la tête sur le côté pour la laisser faire quelque chose que je ne m'y attendais pas tout. Mon cœur loupe un battement et les frissons se dégagent sur ma colonne vertébrale lorsque ses lèvres effleurent la peau de mon cou. Elle me mort et je sens le passage de sa langue jusqu'à ce qu'elle relève la tête vers moi. Elle a les yeux rouges mais même quand elle est éclatée, elle est tellement belle. Je sais que ce qu'elle fait, c'est parce qu'elle n'est pas dans son état normal et que demain, elle ne se souviendra de rien alors je profite même si ce que je fais est mal.
– Tu flippe.. ? Me chuchote-t-elle à l'oreille.
– Q-Quoi.. ? Bafouillé-je.
– Tu trembles.
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Killer teacher
Ficción GeneralL'histoire que je vais vous raconter est fictive. Elle sort tout droit de mon imagination mais je vais vous demander de vous mettre dans la peau d'Emy quand son point de vu fera surface dans le récit. C'est peut-être inventé mais je sais que des cho...