Chapitre 28

59 4 0
                                    


Laisse-moi je t'en supplie, Adrian... l'imploré-je en essayant de me détacher de son emprise.

Il me jette au sol dans une pièce vraiment étrange. J'observe rapidement les alentours ce qui me donne des frissons qui courent le long de ma colonne vertébrale. En fait, ce n'est le simple fait que la pièce sois vide, sans aucun meuble ni même une décoration qui me donne des frissons mais surtout que la température est très basse.

– Je te souhaite un bon voyage Emy. Tu aurais dû te couvrir. Il va faire très froid.

Adrian sourit et appuie sur un bouton près de la porte de l'autre coté de la pièce et la claque avant de m'enfermer. Mes larmes coulent toute seule. Je suis enfermée dans une très petite pièce où il fait extrêmement froid. Je suis vêtue seulement de mes sous-vêtements et apparemment,il a décidé de m'éliminer en me faisant mourir de froid ici. Je me recroqueville dans le coin de la pièce le plus loin de la machine qui envoie le froid et essaie de me réchauffer comme je peux mais c'est impossible. Mes mains sont déjà congelées, mes lèvres me brûlent et je ne peux à peine bouger mes jambes.

Mael... soufflé-je en me laissant tomber au sol.

Mes paupières se ferment doucement, j'essaie de penser à autre chose, de m'imaginer sous une couverture ou quelque chose de chaud, être allongée sur la plage au soleil mais je n'y arrive pas.

POINT DE VUE DE MAEL.

Je crie de joie quand je réussis enfin la mission que je n'arrivais pas à accomplir depuis quelques temps dans mon jeu quand mon téléphone qui vibre sur la table m'interpelle. Mon sang se glace quand j'ouvre le message :

de : Emy ♥

à : Moi.

« Aide-m »

– Merde ! Merde ! Merde !

Je ne prends même pas la peine d'éteindre la console que je m'empresse de quitter l'appartement pour me rendre chez monsieur Hilton. Je ne fais même pas un pas en dehors de chez moi que je me rappelle que je ne sais même pas où il habite. Quel con ! Emy doit être en danger. Je me précipite vers mon ordinateur qui met trois plombes à s'allumer et pète un câble en tapant avec mon poing sur sur la table.

Bouge ton cul ! Hurlé-je sur mon ordinateur.

Je sais que ça n'avancera rien mais je dois me dépêcher. Je n'aurai jamais dû la laisser partir. Il va la tuer, il me l'avait dit. Quel con, quel con ! Je tape rapidement dans la barre de recherche « Adrian Hilton » et commence mes recherche approfondies. Très bien. Son adresse doit traîner quelque part, je ne sais pas il a bien dû la fournir dans son dossier.

– Oui ! La voilà.

Ce n'est pas très loin d'ici. Je cours maintenant pour partir en direction de chez ce connard tout en appelant les flics car je sais que je n'y arriverai pas seul. Ils me disent d'attendre et de ne rien faire mais je ne peux pas. Le poste est à l'autre bout de la ville, le temps qu'ils mettront pour venir est suffisant pour arracher une vie, c'est-à-dire celle d'Emy. Quand j'arrive devant la porte, je tambourine comme un malade sans réfléchir à comment je vais agir. Je tremble de colère, j'ai envie de le tuer, de lui arracher la tête, de tout faire pour qu'il disparaisse de notre vie. Il doit la laisser tranquille. Emy n'est pas en sécurité avec ce type. Quand la porte s'ouvre, son visage se décompose mais il reprend vite ses esprits et m'envoie un sourire aussi faux que son comportement envers Emy puis commence :

Killer teacherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant