Epilogue

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Mael se laisse tomber à mes côtés en souriant satisfait et essoufflé. Jamais je n'aurais cru faire cela avec lui, je n'en reviens pas. Après plus de dix longues années à ses côtés en tant qu'amis mais en s'aimant secrètement chacun de notre côté, ce n'est que maintenant qu'on peut enfin se le montrer.

– Emy, il faut que je te dise quelque chose...

– Oui ?

Je tourne ma tête vers lui, curieuse de savoir ce qu'il à me dire alors il rit gêné et commence :

C'était ma première fois. Avoue-t-il sans aucune expression.

Bien-sûr. Répondis-je en roulant des yeux suite à ses paroles.

Mael n'est plus puceau depuis un moment, pourquoi d'un coup me sort-il que c'était sa première fois avec moi ?

– Je ne plaisante pas. Je t'ai menti en te disant que j'avais couché avec une fille en soirée.

– Quoi ? Mais pourquoi avoir fait ça ?

– Je sais pas... peut-être pour me sentir moins stupide à tes yeux. Je t'avoue que je voulais faire ma première fois avec toi, et voilà...

Oh... Murmuré-je. C'était un honneur alors.

Nous rions puis nous rhabillons. Je suis Mael jusqu'au salon et quand il ouvre la porte, il fait un bon en arrière. Je regarde par dessus son épaule ce qu'il se passe et là, nos deux mères nous regardent avec des sourires plus pervers que jamais, assises sur notre canapé, une tasse de thé à la main et bien à leurs aises.

Maman... hum... depuis combien de temps êtes-vous là ? Demande Mael gêné en faisant référence au fait que je suis pas resté silencieuse pendant notre petit moment intime.

Elles se regardent toutes les deux et rient puis ma mère commence en s'adressant à Maura, la mère de Mael qui elle, ignore la question de son fils :

– Dis donc, ton fils en a dans le pantalon.

Maman ! Crié-je.

Je savais pas qu'ils étaient ensemble... Répond Maura en riant.

– On est là, vous savez.

Mael reste silencieux et me regarde en riant. Je crois que c'est le moment le plus gênant de toute ma vie. OK, nos mères ont eu ce qu'elle voulait, depuis que nous sommes petits, elles rêvent toutes les deux de nous voir ensemble eh bien voilà, maintenant c'est vrai qu'elles sont satisfaites, on aurait préféré leur dire nous-même sans qu'elle le découvrent de cette façon-là. Elles continuent de rire quand d'un coup, la mienne s'arrête et fouille dans son sac à main. On vient s'asseoir tous les deux près d'elles mais quand ma mère sort une enveloppe où j'aperçois le logo de notre université je me lève et souris l'air de rien prête à fuir.

Mael me regarde et fais semblant de tomber du canapé et d'imiter un cri de douleur.

– Oh mon Dieu, Mael ! Ça va ? Maman aide-moi à le-

Emy. Gronde ma mère en m'interrompant. Tu ne m'auras pas, nous ne sommes pas au téléphone, Mael arête ta comédie.

Il se relève en se moquant de moi puis hausse les épaules et me fait bien comprendre que je vais devoir me débrouiller seule cette fois-ci. Saleté de bulletin de note.

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Cette histoire compte beaucoup pour moi car même si elle sort tout droit de mon imagination, elle est réelle. Dans ce récit je démontre que le malheur n'arrive pas qu'aux autres et qu'il faut toujours se méfier de nos fréquentations. C'est toujours les personnes dont on doute le moi qui nous font du mal et nous les femmes, nous sommes beaucoup regardées, chacune d'entre nous plaît à au moins un homme et certains n'ont pas toujours de bonnes intentions. C'est donc pourquoi je dédie cette histoire à toutes les jeunes femmes qui me lisent. Faites attention à vous. Surveillez autour de vous et prenez garde aux hommes qui vous vendent des éloges, parfois c'est de mauvaises paroles, on fait confiance et ça ne se passe pas comme on le voudrait. Une femme se respecte, l'amour est quelque chose de beau. Ne transformons pas cela en cauchemar.

Killer teacherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant