– Tiens Emy, ça va te faire du bien.Monsieur Hilton me tend une tasse de chocolat chaud surmontée de crème fouettée comme j'aime et s'assied à côté de moi. Il a pu me donner des vêtements à lui qui me vont assez larges pour éviter que je reste en sous-vêtements sous son joli manteaux en laine et je me sens un peu moins honteuse de ce qu'il m'est arrivé.
Je serre dans la paume de mes mains la tasse bouillante qui réchauffe mon corps tout entier et m'enfonce dans son canapé sans dire un mot, ne sachant comment engager une discussion suite aux événements passés. Je regarde droit devant moi, perdue dans mes pensées mais son mouvements me sort de mes songes. Il se tourne vers moi et ramène sa jambes sur le canapé et pose son bras sur le coussin du fauteuil avant de prendre une inspiration et de commencer doucement :– Et si... et si tu me racontais ce qu'il t'es arrivé.. ?
Je tourne ma tête vers lui et scelle mon regard au sien. Il attend bien évidemment que je commence à parler alors c'est ce que je fais :
– Je... je ne sais pas.. ? Je... hum... je suis partie de chez vous et je crois que... qu'un homme cagoulé m'a agressé... j'ai été tirée dans une ruelle, bousculée et frappée puis... plus rien...
Les larmes qui me montent me nouent la gorge, j'ai envie de pleurer et d'évacuer alors sans diriger ma fierté, je laisse échapper une perle d'eau salée que je sens rouler le long de ma joue et venir s'écraser sur le dos de ma main. Adrian vient essuyer une de mes larmes de son index et me sourit pour essayer de remettre un peu de joie sur mon visage ce qui ne marche que très peu, je lui rends un sourire assez gêné et timide et reprends les esprits brouillés :
– Je crois que... j'ai été violée...
– Putain... jure-t-il dans sa barbe en se levant laissant échapper une pointe de colère dans ses gestes.
– Je... je vais rentrer... Mael doit être mort d'inquiétude...
Il vient s'accroupir face à moi et me regarde avant de me répondre et de poser sa main sur mon genoux :
– à ce sujet, Emy... je l'ai croisé dans la rue l'autre soir en rentrant chez moi, il te cherchait...
– Il me cherchait ? Répété-je.
– Oui alors comme je pensais que tu avais certainement dû sortir faire la fête, je lui ai dit que je t'avais vu à la bibliothèque et que tu discutais avec une amie que tu allais dormir chez elle... j'ai voulu te couvrir mais je ne sais pas si j'ai bien fait...
– Oui... merci... je ne veux pas inquiéter Mael, il est très possessif bien que nous soyons meilleur ami, il s'inquiète beaucoup pour moi.
Il réfléchit un instant et se rassied à mes côtés :
– Ne serait-il pas amoureux de toi ?
– Quoi !? Non. Vous êtes fou. Nous sommes très proches puis depuis tant d'années, il me l'aurait dit.
– Oui... oui, tu as sûrement raison mais je pense que tu devrais mettre un peu de distance avec ce garçon.
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Killer teacher
Ficción GeneralL'histoire que je vais vous raconter est fictive. Elle sort tout droit de mon imagination mais je vais vous demander de vous mettre dans la peau d'Emy quand son point de vu fera surface dans le récit. C'est peut-être inventé mais je sais que des cho...