Killer teacher

Chapitre 21

Je quitte la sororité sans m'expliquer à personne et marche d'un pas rapide pour partir du campus. Il faut que personne ne me voit. J'accélère le pas pour regarder si personne ne me suit ou si quelqu'un m'a vu, Mael ne doit pas savoir que-

– Emy !

Merde. Je rentre dans Mael sans regarder où je marche et ses mains s'agrippe à mes épaules. Une excuse. Il me faut une excuse pour que j'aille rejoindre Adrian.

– Emy, partons d'ici. Reprend-il essoufflé.

– T'as les yeux explosés, t'as fumé ?

– Quoi ? Non. C'est toi qui est bourrée.

– Non. Je vais bien.

Sans me contrôler, je pouffe de rire ne sachant trop pourquoi. OK, je suis peut-être encore un peu bourrée mais là j'ai qu'une seule envie, aller me taper mon prof de littérature.

– Bon, Mael. Je vais aller faire pipi. Rentre à l'intérieur, je te rejoindrai, OK ?

– Tu peux pas aller pisser dans la maison ? Il n'y a pas des chiottes ?

– Non, je veux me rapprocher de la... nature... tu comprends ?

– OK, on rentre, t'es pas tranquille.

– Mael, je vais bien. C'est toi qui est bizarre, pourquoi es-tu si nerveux ?

Il me dévisage et je pouffe de rire à nouveau. Oui l'idée du pipi n'était pas mal, pas très crédible mais pas mal. Cependant, bien que je sois bourrée, je remarque que Mael n'est pas dans son état normal.

– Je... je ne veux pas en parler ici. Rentrons.

– Rentre toi, moi, je n'ai pas terminé ma soirée.

Je le pousse pour qu'il puisse me laisser passer et me mets à courir. Attention, Emy qui court. J'aimerai me voir faire, ça doit être assez comique. Je ne savais pas que faire du sport aller me rendre tout essoufflée aussi rapidement. Je m'arrête remarquant que j'ai réussi à semer Mael et remets mon soutient-gorge en place. Merde. Je n'avais pas prévue de voir Adrian ce soir, ce n'est pas mon plus bel ensemble. Je hausse les épaules reprenant mon souffle, toujours en direction de chez Monsieur Hilton, regardant tout de même si Mael n'est pas derrière moi pour me surveiller. Beurk. De la transpiration ? Quelle horreur, j'espère que mon maquillage ne va pas s'abîmer. C'est vraiment rare quand je décide de faire des efforts et pour moi, semer Mael en était un grand. Je sort du campus et profite de l'air frais que nous offre la saison pour respirer et m'engager dans la ruelle qui mène jusque chez Adrian. Je me présente devant la porte et toque, j'entends au loin sa voix qui crie « entre ». il m'aurait vraiment attendu dans la salle de bain ?

– Adrian ? L'appelé-je en poussant la porte.

Je prends soin de la refermer derrière moi et jette mes affaires sur son canapé. J'enlève ma veste et m'avance vers la salle de bain. Je pose ma main sur la poignet et peut m'empêcher d'esquisser un sourire de satisfaction. J'ouvre la porte qui donne vue sur une immense salle de bains mais personne. Il n'y a personne dans la pièce. Je me tourne, je lâche un cri quand je sens deux mains se poser à ma taille puis monter à ma bouche. Adrian. Il me retourne et pose son index sur mes lèvres.

– Tu m'as fait peur. Chuchoté-je.

– Je n'allais pas te tuer, voyons.

Je soupire et dépose mes lèvres sur les siennes. À bout de souffle il se retire et vient se mettre à genoux. Ses deux mains glisse le long de mes cuisses quand il commence :