Le froid me gèle le visage, je dois être toute rouge. Je marche d'un pas vif en croisant mes bras afin de me réchauffer et chacune de mes respirations constantes me fond sortir de la buée de ma bouche. Le changement de température a été radical, il faisait meilleur avant que je n'entre chez monsieur Hilton. Bien qu'il soient vingt-et-une heure passée, il n'y a vraiment personne dans les rues, pas étonnant. Il fait froid, sombre et quelques flocons commencent doucement à tomber et venir s'écraser sur le sol ce qui me fait sourire. Il n'a pas neigé depuis déjà un bon moment ici et l'esprit de Noël est bientôt là alors de la neige pour accompagner cela, je pense que nous ne pouvons rien demander de mieux. Le pare-brise des voitures sont gelés et quelques couches de verglas jonchent déjà le sol. J'aimerai vite rentrer afin que je puisse me glisser son ma couette avec un bon « ChocoMael », la recette secrète des chocolats chauds indétrônables de Mael. Il va d'ailleurs certainement me poser des questions sur le temps que j'ai mis à « réviser » à la bibliothèque mais je dirai que je me suis arrêté pour prendre quelque chose à manger, oui, ça passera très bien et il me croira. À quoi bon ? Mael ne va pas me dire quoi faire cette fois-ci et bien que je ne lui dise pas la vérité, il ne m'empêchera pas de voir Monsieur Hilton.
Un bruit de cailloux jeté au sol me sort des pensées. Quand je cherche d'où cela provient, une petite pierre vient arrêter sa course près de mes pieds. Je suis seule ici, il n'y a personne à l'horizon, alors d'où vient cette pierre ? Certainement des gosses qui s'amusent, et si c'est le cas, je ne trouve pas ça drôle du tout. Une deuxième vient rouler à mes pieds, je m'arrête et observe attentivement. Rien. Seulement des maisons, des voitures garées, des arbres, des buissons et les flocons de neiges tombants calmement. Il n'y a personne. Je reprends ma marche mais cette fois ce sont des bruits de feuillages qui se font entendre. Mon respiration s'accélère et je commence à croire que quelqu'un me suit. Je passe devant un portail rabattu mais pas fermé et traverse pour rejoindre la rue avant d'arriver devant mon bâtiment qui se trouve tout au fond de l'impasse. Je regarde à ma droite pour voir si personne ne me suis mais cela devait être mon hallucination, l'alcool accumulé chez Adrian doit me monter encore à la tête. Je parle trop vite car je lâche un cri avant qu'un inconnu passe sa main autour de ma bouche et l'autre à mon poignet pour me tirer à l'opposé de ma direction. Je me débats comme je peux, j'essaie de crier et de m'enfuir mais je vois flou, je n'ai plus de force car l'avant-bras de l'agresseur qui m'est totalement inconnu se place autour de ma gorge ce qui m'empêche également de respirer convenablement. La personne me tire dans une rue à l'opposé de celle où j'habite, vous savez, ces vielles impasses où sont déposés des tas de déchets, traînent de vieux rats, où les chats viennent pisser... Eh bien ces endroits-là, comme je les connais dans les films, sont de simples séparations de vieux bâtiments où ont lieues les bagarres et les viols dans les films d'actions. Comment réagiriez-vous si l'ont vous menez de force dans ce genre d'endroits, vous coupant votre respiration et vous empêchant de crier pour que quelqu'un vienne vous aider ? À ce moment-même, je ne pense pas que l'on puisse y faire grand-chose, l'agresseur est le maître de l'action et nous sommes qu'un simple pantin, essayant de se détacher des fils qui nous tiennent tous nos membres.
– Arrête de bouger, sale pute ! Crie la voix grave sur moi en me jetant dans un tas de déchets.
Ma tête tape contre quelque chose de dur, je me retrouve sur mes fesses dans ces immondes déchets empestant le moisis mélangé à la merde. Je recule comme je peux oubliant dans quoi je suis pour éviter tout contact avec cet homme vêtu de noir de la tête aux pieds. Une cagoule est mise sur sa tête certainement pour éviter que je le reconnaisse où puisse dire qui était mon agresseur. Je le regarde terrorisé ne sachant ce qu'il va m'arriver. Ma respiration s'accélère et même si je voulais crier, ma gorge qui est nouée m'empêche de placer un mot. Je reste sans voix et choquée sous le regard de la personne qui me domine de sa hauteur.
– Tu as intérêt à obéir si tu veux survivre, tu entends !?
Il hurle sur moi et empoigne mon décolleté de sa grande main gantée pour me soulever et me remettre sur mes jambes. Son souffle chaud tape sur mes lèvres et mes larmes coulent seules le long de mes joues. Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? Je vois flou et rien de tout cela ne m'était arrivé avant. Une sensation bizarre s'empare de moi et ce n'est pas les verres de vin que j'ai descendu tout à l'heure avec Monsieur Hilton, je connais la sensation de boire en quantité et c'est totalement autre chose. Des gouttes de transpiration se forment sur mon front alors qu'il doit faire une température négative en ce moment même, ma veste est au sol, mon sac ainsi que mon téléphone. Ma gorge me brûle et mes membres ne m'obéissent plus. Je m'écroule dans les bras de mon agresseur qui lâche un rire satisfait, la dernière chose qui ait résonné dans mes oreilles.
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Coucou ! :) voilà pour ce chapitre j'espère qu'il a plu. N'hésitez pas à voter, commenter, partager, en parler autour de vous. Vous pouvez réagir sur le hashtag #killerteacherff sur Twitter et me suivre sur les réseaux sociaux où je poste souvent l'actualité de mes fictions et chapitres ! :)
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Killer teacher
General FictionL'histoire que je vais vous raconter est fictive. Elle sort tout droit de mon imagination mais je vais vous demander de vous mettre dans la peau d'Emy quand son point de vu fera surface dans le récit. C'est peut-être inventé mais je sais que des cho...