In Search to My Family. | od

#XX

Dimanche 25 avril à 18:28.

Faudrait-il que tout ça m'arrive? Est-ce que tout ce que j'ai vécu ne me suffisent pas? Qu'ai-je fait pour mériter tout ça? Trop de questions sans réponses, trop de souffrance dans cette putain de vie.

Pour vous expliquer, je suis devant l'établissement que j'adore, l'orphelinat de Bradford. Notez l'ironie bien sûr. Ils sont venus à la villa pour venir me chercher, ils ont retrouvé la petite disparue. Une femme a appelé la police pour dire qu'elle m'avait vu, et cette chère et tendre dame a dû gagner une putain de somme d'argent ouais. Pendant tout le voyage, j'ai pleuré et j'ai même fait une crise à cause de mon stress post-traumatique, ça été le pire trajet de toute ma vie. Les policiers à l'avant n'ont rien fait pour me calmer, ils ont fait comme si j'étais pas la pendant tout le trajet. Ils me traînent jusqu'à l'intérieur du bâtiment, où attendait la chère directrice, Mme Gordon. Je savais que j'allais pas y passer cette fois, s'ils me tuent pas c'est un miracle. Cette femme est une sorcière, vraiment. La plupart des orphelinats sont accueillants, plein d'amour, etc. Cet orphelinat est tout l'inverse : elle nous frappe si on ne respecte pas les règles ou nous punis; elle nous oblige à ne rien dire à personne; et lorsque des personnes viennent à l'orphelinat, il faut faire genre que l'amour règne alors que personne se parle. Revenir ici ne me fait donc pas plaisir, du tout. Mme Gordon remercie poliment les policiers de m'avoir ramener ici, et ils partent. Me revoilà à la case départ, mais cette fois-ci, je ne vais pas pouvoir avancer dans le jeu.

[ POINT DE VUE LOUIS ]

Un peu plus tôt dans la journée, 12:05.

Je viens de garer ma voiture au bord de la route devant chez nous, pas le temps de la rentrer dedans. Je sors de la voiture, ma copine fait de même. J'ouvre la petite porte du portail le plus vite que je peux, et monte les marches en vitesse pour rejoindre mes amis à l'intérieur de la maison, suivit de près d'Eleanor qui est paniquée comme moi. Une fois à l'intérieur, je cherche mes amis, je crie leur nom, et ils étaient tous assis sur le canapé de notre salon. Tous, sauf Nadège.

- Où est-elle ? Qu'est-ce qui s'est passé ? POURQUOI VOUS TIREZ TOUS CETTE TRONCHE ? pas de réponse et ça m'énerve trop, - MAIS RÉPONDEZ-MOI ! dis-je suis le point de tout casser dans cette maison.

  Ma petite amie enlace sa main avec la mienne, surement pour que je me calme. Je soupire et pose ma tête sur la sienne. Elle a le talent de me calmer juste avec ses actions, elle sait comment me calmer.

- Je suis désolé Bro.. on a fait tous ce qu'on pouvait.. dit le blondinet de la bande, la tête baissée.

Je ne comprend pas, de quoi il parle? Où est mon amie? Pourquoi j'ai entendu des sirènes? Eleanor me caresse le bras avec sa main libre, pour pas que je m'emporte. Je la traîne avec moi vers le canapé, je m'assois au bout du canapé et je l'assoie sur mes genoux, toujours nos mains enlacées. J'attend qu'un des gars me raconte ce qui s'est passé, ils ont l'air tous choqué, perdu dans leurs pensées. Liam prend enfin la parole.

- La police a emmené Nadège à l'orphelinat de Bradford, dit moi que c'est une blague Liam, - Ils ont dit qu'on refugiait une disparue chez nous donc ils l'ont prit à force, on a essayé de les arrêter mais c'est nous après qui pouvons avoir des problèmes avec eux, dit-il en me regardant, je sens que je vais péter un câble, je cache ma tête derrière le dos de mon amoureuse, - C'est vrai alors Louis? Elle s'est enfuie de l'orphelinat? Pourquoi tu nous as rien dit? j'entend dans sa voix une once de tristesse.

Je sens tous les regards de mes amis sur moi, même celui d'Eleanor. Ils m'en veulent de pas leur avoir raconter et je les comprend car on se dit tout entre meilleurs potes, mais là c'était différant. La vie de Nadège ne me concernait pas, donc j'allais pas leur raconter sa vie alors qu'elle ne voulait pas non? Je suis perdu. Mon amie que je considère comme ma sœur est en route pour Bradford alors qu'elle a peur des longs trajets, et mes meilleurs amis sont déçus de moi. C'est à des moments comme ceux-là que ma grand-mère me conseillait, m'aidait. Les larmes me montent aux yeux à cause de cette pensée, mais je les chasse vite.